Passionnée par le mythe de Cassandre, j'ai découvert ce magnifique poème en prose en 2012, lors d'une avide recherche de textes consacrés à la devineresse (ne serait-ce qu'une seule apparition ou évocation de son nom...). Pendant l'écriture de la mise en scène, j'ai soudainement réalisé l'incroyable parallèle inconscient entre celle-ci et notre monde actuel : la Cassandre des temps archaïques et la "flapper" du début du XXe siècle ont la prescience angoissante qu'un cycle se termine, à l'image de cette lycéenne que l'on côtoie tous les jours. Évoquons les Dieux pour que le glaive suspendu au-dessus de nos têtes ne nous frappe jamais...