SINNERS

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Note de l'auteure :

23:22 Hey ! Je suis encore inspirée, ça devient grave. Et tout ça à cause d'un autre OS qui m'a chamboulé, d'une autre musique de Blood Orange qui me touche, de mon écoute passionnante de Metallica pour la toute première fois... Ah oui, et aussi de la super connue chanson "Californication" des Red Hot Chili Peppers. La musique a vraiment un effet dévastateur sur moi --'

Excusez-moi d'avance pour la merde que je vais prochainement pondre.

Ah oui, et, au fait, ce texte n'est vraiment VRAIMENT pas joyeux DU TOUT. C'est de la tristesse et de la violence pure. Vous me direz, quand mon connard de téléphone me balance aux oreilles la sublime mais triste musique de Drake, "Over My Dead Body" avec une mélodie juste... Bref. Plus les auteurs que je lis en ce moment : Verlaine, Rimbaud, Apollinaire... Que des amoureux de la vie *ironie puissance 1000*

Âmes sensibles, GRANDEMENT s'abstenir !

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«La moralité est l'instinct du troupeau chez l'individu» Nietzsche

Le mal.

Dès notre naissance, nous sommes conditionnés pour différencier chaque chose : le noir et le blanc, la lumière et l'obscurité... Le bien et le mal. Chaque élément possède son contraire et on nous forme pour n'accepter que l'un ou l'autre. Jamais les deux.

Nous n'avons pas le droit d'être gris. Mais cela n'empêche pas que nous le sommes.

Le bien, c'est cet ensemble qui englobe tout ce que la société tolère. Être quelqu'un considéré comme fondamentalement bon est presque, en vérité, à être une personne qui respecte aveuglement les règles sans chercher à les comprendre. Cela revient à ne pas utiliser son libre-arbitre.

C'est malheureux à dire mais être quelqu'un de bien, de nos jours, c'est être un pantin.

Nous ne sommes pas, ou du moins la majorité d'entre nous, avouons-le, des gens biens. Même si nous essayons tant bien que mal de le cacher.

Nous avons tous des envies, des désirs, des remords, des erreurs inavouables, chacun à notre niveau.

Il y a ceux qui ont des fantasmes enfouis au fond d'eux qui ne sont pas très moraux, ceux qui ont des choses à se reprocher, ceux qui sont égoïstes ou qui ont d'autres défauts peu glorifiants... Et ils ont tous un point commun : ils sont lâches. Parce que jamais personne n'assumera ses travers.

Et puis il y a les rejetés. Les parias. Ceux qui sont toujours considéré s comme mauvais, parfois même inconsciemment. Parce qu'ils sont différents. Parce qu'ils ne suivent pas la masse.

Que déduire de tout cela ? Que le bien n'est qu'un ramassi de discriminations créés par des barrières qui n'ont pas lieu d'être : religion, couleur de peau, orientation sexuelle et même juste style vestimentaire.

Le mal, le vrai fléau, c'est tous ces mensonges qui enlaidissent l'âme. Le mal, c'est tout ce qui entrave la liberté d'autrui.

Seulement, un tel sort rend vite fou...

Peut-être que, finalement, pour obtenir le salut, il suffit de ne pas le vouloir tel qu'il est décrit, qui sait ?

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«Dieu est mort» Nietzsche

L'homme avisa les tâches écarlates qui maculaient ses vêtements. Il était souillé à présent. Il était tombé. Lentement. Sûrement. Violemment. Il avait été déchu de son monde idéaliste sans queue ni tête.

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