I - Missive

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Il lui adressa quelques mots sur un morceau de feuille qu'il venait d'arracher quelques instants plus tôt de son bloc-notes : « si tu es seule et que tu n'attends personne, puis-je me joindre à toi et partager avec toi quelques mots autour de nos glaces ? »

La jeune dame à la vingtaine élégamment habillée : jupe noire - taille haute, chemisier blanc avec col ; aux déhanchements calmes et pas rythmés, ramena le bout de papier à la jolie dame assise quatre tables après celle de Kalala, tout près de l'entrée du Glacier Kinois. Il y avait tellement et toujours du plaisir qui émergeait des visages des clients de cet espace à la vue de cette serveuse. Un plaisir à chaque fois qu'elle se mettait...à partir. Et Kalala n'était pas indiffèrent à ce spectacle. Le sourire qui s'est imposé sur son visage le confirmait. C'était dans l'habitude des établissements de la ville : engager de plus en plus de belles demoiselles entre 1,65m et 1,80m ; silhouettes en forme de vase ; un bon sourire et une belle expression pour combler le tout ! Et ça marchait.

Kalala est entré dans ce glacier une heure plus tôt, son téléphone à plat, il en a profité pour manger une glace. Tellement que la chaleur de la saison de pluie ne l'avait pas épargné ! Il était sur le point de sortir quand, surgit dans cet endroit des froids, une bouffé des chaleurs : Nteti ! Elle était d'une beauté tranquille. Au contact du glacier, un air frais dû à la climatisation, comme pour lui dire « bonjour », embrassa sa frimousse et sans le vouloir, elle laissa s'échapper un léger soupir. Un soupir qui traduisait la dure journée qu'elle venait de traverser. Elle remonta ses mains pour se débarrasser de son canotier, et laissa en même temps tomber sa chevelure d'une légère secousse de tête.

Comme aux pas d'une musique dont elle-même connaissait le titre sous écouteurs, elle avança vers la table située deux mètres au côté droit de l'entrée. Aux mouvements soignés, elle s'installa dans sa robe pagne un peu décolletée qui révélait suffisamment ses rondeurs du haut de ses un mètre septante-trois et qui, sans atteindre ses genoux mettait en valeurs ses mollets d'un beau noir doux, comme tout son corps. D'un geste simple elle croisa ses jambes, la gauche sur l'autre en la secouant tranquillement dans sa sandale compensée, laissant entrevoir une partie de sa somptueuse cuisse de couleur réglisse, le temps de passer sa commande à la vue de la serveuse qui se pointait vers elle toute souriante.
...

Fa. WISHIYA DIBAYA
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Le rencard de NtetiWhere stories live. Discover now