Un oubli embarrassant

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J'espère que ce chapitre vous plaira !J'avoue avoir pris plaisir à mettre Holly dans cette situation, que je suis sadique hehehe. Bonne lecture ! ^3^
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Ce fut à ce moment que la fée réalisa qu'elle n'avait pas prit d'habits de rechange.
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De son côté le jeune Irlandais se dirigeait vers les cuisines du manoir, il interpella le cuisinier qui remplaçait Butler qui c'était absenté.
-Pour le repas de ce soir veuillez éviter les produits d'origine animale, mon invitée est végétarienne.
Sur ce il regagna sa chambre.
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La fée était en colère contre elle même, elle aurait dû y penser !
Elle entrouvrit la porte de la chambre et appela Artemis, il lui apporterai sûrement de quoi s'habiller mais le bonhomme de boue ne l'entendait pas.
Elle pensa à utiliser son casque pour le joindre mais elle l'avait laissé dans sa chambre.
^Quelle idiote ^
-Comment vais-je faire !
Elle fouilla la pièce mais les armoires étaient toutes vides.
Elle se souvint alors de la garde robe d'Artemis, elle n'avait qu'à aller se servir en espérant que le jeune homme ne soit pas dans sa chambre.
-Et puis si je le croise je n'aurais qu'à utiliser mon bouclier !
Elle rajusta bien la serviette et sortit dans le couloir.
Elle ne rencontra personne, elle approcha de la chambre d'Artemis, retint son souffle et ouvrit la porte.
Heureusement pour le capitaine la pièce était vide.
Elle accourut vers l'armoire, au moment où elle allait l'ouvrir elle entendit des bruits de pas.
-D'arvit !
Elle activa son bouclier.
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Artemis gravit les marches tout en sélectionnant dans sa liste de musiques mentales la symphonie n*5 de Beethoven.
Tout en chantonnant il entra dans sa chambre et ne remarqua pas la légère brume qui flottait devant son armoire.
Il s'assit à son bureau et sortit ses lunettes modifiées qui pouvaient percer le bouclier des fées. Elles étaient censées fonctionner mais Artemis avait souvent des maux de tête après l'utilisation. Grâce aux modifications qu'il avait apporté, il devrait pouvoir s'en servir sans effets secondaires.
Il avait effectué ces réglages il y a quelques temps mais n'avait pas eu l'occasion de les tester, il les enfila et parcouru du regard toute la pièce.
^Aucune douleur, parfait !^
Puis une forme attira son regard, serait-ce ?
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La fée était pétrifiée, malgré son bouclier elle n'était pas à l'aise ici à moitié nue dans la chambre de son ami, surtout que non conçue pour vibrer à haute fréquence sa serviette s'effilochait.
C'est alors que le bonhomme de boue enfila ses lunettes, et dirigea son regard vers l'armoire.
Holly jura à voix basse.
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Artemis vit alors le capitaine Short, en serviette de bain dans sa chambre et cette vision le troubla.
Il l'entendit même jurer.
-Capitaine ? Que faites vous-la ?
Holly tentait tant bien que mal de se couvrir, surtout que le bonhomme de boue ne semblait pas vouloir enlever ses lunettes.
-Ce que je fais là ? Je viens chercher des habits petit génie !
-Ha. Fit le « petit génie » je comprends.
-Eh bien si vous comprenez aussi bien pourquoi n'enlevez vous pas vos fichu lunettes ! S'énerva la fée.
Artemis s'exécuta, mal à l'aise et avança vers l'armoire, même si il ne l'a voyait plus à présent, Holly était très gênée de la proximité de son ami.
Il ouvrit l'armoire et entreprit de trouver un costume à la taille de la fée.
-Tenez.
-Merci. Souffla la fée.
Elle se hâta de s'habiller et quand ce fut fait elle désactiva son bouclier.
Artemis se retrouva face à son amie qui avait le teint de la même couleur que ses cheveux.
-Vous auriez dû penser à prendre de quoi vous changer. Déclara-il.
Holly resta muette.
-Le repas sera prêt dans une vingtaine de minutes, d'ici là faites comme chez vous.
Il ne semblait pas vouloir de la présence de la fée, ce qui ne la dérangeait pas du tout, elle sortit tout en murmurant un *A toute à l'heure*
Le jeune homme se retrouva seul dans sa chambre, le regard perdu dans le vague, ressassant les derniers événements et les classant dans son dossier mental du nom:
^Situation gênante^
Ce dossier n'en contenais pas beaucoup, il y avait un souvenir de son enfance lorsqu'il n'avait pas réussi à trouver la solution d'un problème de mathématiques, la fois où lors de la prise d'otage il avait crié le mot: ^Sucette^ à Butler juste après la fuite d'Holly ainsi que...
C'est alors que le tirant de sa rêverie le téléphone sonna.
-Allô mère. Euhhh maman.
-Allô Arty, comment ça va au manoir, tu ne t'ennuie pas trop ?
-Non pas le moins du monde, j'ai invité le capitaine Short.
Derrière son téléphone Angeline sourit.
-C'est bien Artemis, tu devrais le faire plus souvent, la présence du capitaine est un honneur surtout que ça te fait de la compagnie.
-Mère, je vous l'ai déjà répété, je suis aussi heureux lorsque je suis seul.
Angeline soupira et cela fit grésiller le téléphone de l'humain.
-D'accord Maman, vous...Tu as gagné, j'inviterais plus souvent des amis ici.
-Tu ne peux pas savoir comme cela me rend heureuse !
Je dois te laisser Arty, je vais aller manger.
-D'accord, bonne soirée.
Artemis raccrocha, cela faisait un mois que ses parents étaient partis en voyage à Las-Vegas et ils ne semblaient pas vouloir rentrer de ci-tôt.
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Holly déambulait dans le manoir à la recherche de quelque chose à faire, ouvrant au hasard les portes et montant les escaliers.
Elle observa les tableaux des ancêtres Fowl qui semblaient la jauger du regard.
Après quelques dizaines de minutes elle eut envie de prendre l'air et sortit sur une terrasse, elle observa le ciel, les étoiles semblaient lui faire des clins d'œil tant elle scintillaient.
Une légère brise vint ébouriffer ses cheveux auburn et froisser la chemise blanche qu'Artemis lui avait prêté.
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Le jeune Irlandais décida qu'il était temps de manger, il sortit de sa chambre et se dirigea vers une des nombreuses terrasses, le capitaine n'y était pas, il alla vérifier au deuxième étage et la trouva appuyée à la rambarde entrain d'observer les constellations, Artemis sourit lorsqu'une légère brise secoua les cheveux de la fée.
A ce moment là, plus rien n'existait pour lui à part la silhouette athlétique du capitaine.
Il ne pouvait le nier, il l'a trouvait très jolie.
Il s'approcha d'elle lentement et vint s'appuyer à la rambarde à ses côtés, la fée ayant remarqué sa présence resta silencieuse, ils avaient tout deux peur qu'une parole prononcée trop fort ne vienne à briser ce moment magique.

L'humain et la féeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant