The Crown

Chapitre 1

J'étais à mon travail quand j'ai appris la nouvelle. Le Roi des enchanteurs venait dans notre monde. Il était apparement si désespérer par le fait qu'il n'ait toujours pas trouvé son âme-soeur qu'il traversait la barrière pour voir si elle ne se trouvait pas ici. Je ne comprends pas comment il peut croire qu'une simple mortelle pourrait être son âme-soeur. Nous, mortels, sommes reniés par ceux se trouvant de l'autre côté de la barrière.

- Aphrodite !

Je sursauta à l'appelle de mon prénom et me retourna pour voir mon amie Agathe arriver vers moi en courant. Je lui fit un léger sourire en regardant mes collègues regarder mon amie bizarrement.

- J'ai été appelée pour aller à l'évènement du roi de pacotille. Non mais ils sont vraiment débiles de m'inviter ! Comme si moi je pourrais être son ame-soeur. Elle se posa devant moi et me montra sur le bout de parchemin l'invitation.

- Tu ne vas quand même pas me dire qu'ils ne se sont renseignés sur personne ? lui demandais-je en voyant le nom d'Agathe inscrite en grande lettres.

- Apparemment... Je me dis que je pourrai me saouler gratuitement avec Ellie et finir dans son lit encore une fois, me raconta-t-elle en se posant sur mon bureau.

- Ils auraient quand même pu faire un minimum de recherche sur l'orientation sexuelle des personnes invitées. Comme si tu avais envie de leur Roi.

- La seule chose que je veux bien de lui est son compte en banque pour enfin sortir de notre ville paumée et enfin voyager.

Je lui souris et lui rendis l'invitation. Elle allait me dire quelque chose quand elle se fit interrompre par une sonnerie venant de mon téléphone de service.

- Je dois aller dans une chambre pour m'occuper d'un patient mais va dans la salle de repos, je te retrouve quand j'ai finis.

- Grouille-toi faut qu'on discute de ce bal après.

Je me dirigea vers la chambre 420 et en l'ouvrant je tomba sur la petit Adrien qui était en train de pleurer.

- Alors qu'est ce qui ne va pas ? demandais-je à l'enfant aux yeux larmoyants

- J'ai trop mal madame l'infirmière, me répondit-il en grimaçant

Je m'approcha de lui et regarda ces fonctions vitales. Il était atteint d'un cancer en phase terminale. Il ne lui restait plus beaucoup de temps à vivre. Sa mère, elle, se trouvait sur le petit fauteuil prés de lui. Elle dormait paisiblement. Cela faisait déjà deux mois que son fils était ici, deux mois qu'elle ne quittait pratiquement jamais cette chaise. Je la réveilla doucement et ces yeux bruns s'ouvrit pour me regarder puis précipitamment son fils.

- Adrien a fort mal et je voulais savoir si je pouvais appeler le médecin pour lui donner de la morphine, il aura moins mal grâce à ça.

La mère prit son fils dans ces bras et hocha de la tête. Le petit garçon tremblant s'appuya sur sa mère et ferma les yeux. Je partis à la recherche du docteur Héphaïstos pour administrer les soins nécessaires au petit. J'alla jusqu'à son bureau et frappa à la porte. J'attendis quelques minutes avant que la porte s'ouvre sur le jeune médecin. Son visage s'éclaircit dès qu'il me vit et m'invita à rentrer dans son petit bureau.

- Le jeune Adrien de la chambre 420 ne va pas bien. Ces fonctions vitales sont... alarmantes. Je pense que d'ici demain il ne sera plus avec nous docteur. Êtes-vous d'accord avec moi pour lui donner de la morphine, pour ces dernières heures ?

- Oui bien sur, je vais faire ça tout de suite, merci de m'en avoir informé Aphrodite. Je vais aller voir sa mère pour lui expliquer comment tout cela va se dérouler.

- D'accord, mon service est fini pour aujourd'hui. Au revoir et bonne soirée docteur Héphaïstos, lui dis-je

- Bonne soirée à vous Aphrodite. Je me dirigea vers la sortie de son bureau avant qu'il ne m'arrête. Avez-vous reçu cette invitation ?

Je me retournais vers lui en souriant poliment.

- Je ne sais pas, je viens de faire une garde de vingt-quatre heures. Je vous le dirai lundi si vous êtes là.

Il hocha de la tête et pris ces affaires pour aller voir le petit garçon. Quant à moi, je me dirigea vers la salle de repos pour retrouver Agathe couchée sur le canapé en train de regarder les informations.

- Je vais me changer, tu viens ?

- Lundi soir, il y a le bal, m'informa-t-elle en coupant la télévision qui devait sans doute raconter toute l'histoire du Roi des enchanteurs

- Et bien c'est bien nous allons avoir une nouvelle robe, ironisais-je

- Super... soupira mon amie

On arriva chez moi chacune dans sa voiture et nous nous mimes devant mon immeuble. Elle venu vers moi et me fit un sourire espiègle. Sachant que je retrouverai probablement la même enveloppe qu'elle dans ma boite aux lettres. Je pris mes clés et ouvrit la boite avant de m'apercevoir de la grande lettre.

- Et bien... À nous le champagne Aphi' !

Je lui fis un petit regard noir et on monta vers mon petit appartement avec mon amie derrière moi. On se retrouva rapidement sur mon canapé et une bière à la main. J'ouvris la grande enveloppe pour voir le beau parchemin avec mon prénom écrit en grand dessus. Le bal sera lundi à vingt-heure. Sur le thème du 19 ème siècle.

- Où est-ce qu'ils veulent qu'on trouve une robe ressemblant à ce siècle là ?

- Les boutiques de la ville voisine sont toutes occupées à créer des robes. Je pense qu'ils ne dormiront pas avant mardi, m'informa Agathe en buvant une gorgée de sa boisson.

- Je ne comprends pas ce qu'il vient foutre ici... Il n'a pas été voir toutes les filles venant des politiques. Elle doit bien se trouver là-bas.

- Apparemment chez eux, ils doivent trouver leur âme soeur pour être couronné. Pour être sur qu'il y aura une lignée d'héritier. Et je ne sais pas, je pense qu'il veut voir sur un plan plus large et ne pas mal se faire voir sachant que la prochaine Reine se trouve, apparement, ici.

- Donc depuis le temps, ils n'ont jamais fait attention à nous et maintenant qu'ils ont besoin de quelque chose ils viennent nous voir ? C'est du grand n'importe quoi. Et comment saura-t-il qui est son âme soeur en plus ?

- Aucune idée mais je sais déjà que ce n'est pas moi. J'aime trop les filles, dit-elle en me souriant.

- Tu crois que son âme soeur se trouve ici ? lui demandais-je après un petit silence méditatif

- Impossible. Depuis toujours cela a toujours été les enchanteurs ensemble... et nous simple mortel ensemble.

- Et bien apparement il y a du changement...