HISTOIRE PROTÉGÉE PAR LES DROITS D'AUTEUR. TOUT PLAGIAT, REPRISE D'IDÉES SANS EN INFORMER LES AUTEURES, SERA SANCTIONNÉ PAR LA LOI ⚠️
- - - - - PDV Emilie - - - - -
La fête battait son plein à l'intérieur alors que j'entendis la musique d'Elvis Presley "Can't help falling in love". Tout le monde avait son cavalier, alors que je m'étais isolée avec mon faux mimosa. Je regardais le paysage et cette magnifique nuit, quand des mains m'entourèrent silencieusement en me faisant onduler légèrement au rythme de la musique.
Matt : - Pourrais-je savoir qui occupe les pensées de ma femme ?
Je souris en me retournant vers lui, les bras pendus à son cou.
Emilie : - Mon futur mari. Celui qui aura de l'argent.
Je rigolais devant son air déconfit. Je l'incitais à me suivre et nous avons marché sans but dans le silence de la nuit. C'est moi qui brisa le silence en première.
Emilie : - Je n'arrive pas à croire que le plus beau jour de ma vie se termine si vite...
Plus nous marchions, plus la musique me parût lointaine, et nous sommes finalement arrivés sur une plage. A Miami Beach, difficile de les éviter.
Emilie : - Écoute je vais mettre les pieds dans le plat la première. Si je t'ai mis mal à l'aise devant nos amis, je suis désolée. C'était pas mon attention, mais maintenant on peut...
Matt ne me répondit rien, il m'embrassa comme si c'était la dernière fois, avant de mettre les deux genoux à terre et prendre mon ventre dans ses bras. Je jurerais entendre des sanglots.
Matt : - On sera des bons parents, hein ?
Je lui caressais le sommet de son crâne en souriant, les larmes aux yeux.
Emilie : - On fera de notre mieux, comme tout le monde. Tant qu'on est ensemble, je ne crois pas qu'il y ait de choses impossibles.
Matt : - Tu es à combien de semaines ?
Emilie : - 2 mois et demi. C'est tout récent. J'ai regardé sur internet tout à l'heure et il fait la taille d'un abricot.
Matt : - C'est notre bébé.
Emilie : - Oui, Matt. Un mini toi et moi. Dis-moi ce que tu ressens, Matt. J'ai besoin que tu me rassures, parce que je suis terrifiée, j'ai aucune figure maternelle pour m'expliquer ce qu'il va se passer et j'ai peur !
Matt se releva tout de suite vers moi et essuya les larmes qui perlaient aux coins de mes yeux.
Matt : - Hé ! Je suis là moi, d'accord ?
Il posa sa tête contre mon front et en un souffle me déballa tout.
Matt : - C'est vrai que je m'y attendais pas, on en avait pas forcément parlé, maintenant on a merdé dans nos calculs, donc c'est pas ta faute, c'est la nôtre. Quant à te dire ce que je pense de ce bébé... C'est la plus belle chose que tu pouvais m'offrir. A côté, les bateaux, les maisons, l'argent, ce n'est que de la poussière comparé à la vie qu'on fabrique tous les deux, même si j'avoue que j'ai quand même le beau rôle ! Que ce soit une fille ou un garçon, il sera nous, et crois-moi princesse, je ne souhaite rien d'autre que de fonder une famille avec toi, j'en ai besoin d'au moins 2, comme ça j'aurais pas besoin de poser la barre d'altères pour changer les poids !
Je ris en entendant la fin de sa phrase; mais il poursuivit en souriant.
Matt : - Quand tu es partie, j'ai eu l'impression qu'on m'arrachait une partie de moi. C'était insoutenable, comme essayer de respirer avec un seul poumon. Une seule pensée m'obsédait, te retrouver, et quand je t'ai vue dans cette tenue sublime dans l'ascenseur, que j'ai pu à nouveau respirer ton odeur si fleurie qui me donne l'impression de me jeter dans un champ de fleurs à chacun de tes passages, c'était comme avoir à nouveau accès au paradis après en avoir été chassé. Alors je ne te parle pas de toutes les choses que tu m'as laissé faire après, parce que j'en revenais pas moi-même. Je t'avais pour moi enfin, jusqu'à ce que tu partes. C'est comme si tu avais repris avec toi mon poumon et puis tu t'es retournée. Je crois que je n'oublierai jamais ce moment. C'est passé tellement lentement devant mes yeux, comme si j'observais un ange. J'ai su à ce moment que je ne voudrais jamais te quitter, et que j'avais fait le bon choix en glissant la bague dans ton sac. Et puis le lendemain, tu m'as dit oui, et tu as fait de moi le plus heureux des hommes. Tu es ma partenaire, celle à qui je peux tout confier, celle sur qui je peux pleurer sans honte, celle avec qui je partage ma passion du sport et chérie, nos séances de muscu ensemble, je les adore. Voir ton joli petit cul faire des squats et me dire que cette fille-là, celle que tout le monde désire, c'est la mienne, c'est ma femme, il n'y a pas plus doux sentiment. Et putain, nos cours de yoga... J'y arriverai jamais, mais j'adore ma récompense systématique « pour avoir participé », comme tu dis. Je ne sais pas quoi dire à part que tu es ma partie manquante, le petit bout qui nous manque pour se sentir enfin complet. Alors ce bébé, c'est la quintessence de tout ça. Je suis sûr que tu savais pas que je pouvais dire le mot quintessence ! Et ben je le dis pour toi, quintessence. Tu sais quoi, cette bouteille neuve, elle sera pour notre bébé ! Et comme ma princesse ne peut pas faire son loisir préféré, je vais me boire la bouteille pour nous deux. Entière.
Il s'affala par terre avec sa bouteille dans la main que je n'avais même pas remarquée, et il m'emporta avec lui. Je me retrouvais couchée sur son ventre, les larmes aux yeux devant sa déclaration. J'observais ses yeux refléter toutes ces étoiles qui brillaient au ciel. Puis son regard larmoyant tomba sur moi. Je crois que c'est la première fois depuis qu'on était ensemble que je le voyais pleurer. Matt, c'est un dur. C'est le genre qui se met devant vous en cas de problème. C'est le genre comme il a fait à plusieurs reprises ce soir, à m'écarter de personnes qui ne faisaient pas trop attention et me bousculaient. Je ne suis pas en sucre, il le sait, mais c'est plus fort que lui. Il a ce besoin de protéger et ça me rassure énormément. Je savais que notre famille ne serait jamais en danger grâce à lui.
Nous sommes restés un moment comme ça, jusqu'à ce qu'il plante la bouteille vite sur le sable et qu'il me tourne sur le dos, me surplombant de toute sa hauteur. Je pouvais apercevoir que son regard s'était assombri, il me sembla plus noir, plus désireux. Puis ses lèvres capturèrent les miennes avec avidité. Je répondis bien sûr à son baiser, avant que sa main ne s'aventure sous ma robe, entre mes jambes.
Ses mains expertes qui avaient si bien appris à me connaître ne mirent pas longtemps avant de m'arracher des suppliques de plus en plus audibles. Mes mains s'attelèrent à lui défaire sa cravate et à déboutonner ses boutons de chemise pour profiter de son torse taillé dans le marbre, alors que je ne contrôlais bientôt plus les tremblements qui me parcoururent. J'étais comme en transe, comme l'ultime cri se fit entendre, malgré tout il ne s'arrêta pas là et débraguetta son pantalon pour me posséder sur cette plage, sans que je n'omette aucune résistance. A quoi bon ? Si quelqu'un nous voyait ? Qu'il nous regarde et il ne verrait que deux jeunes mariés bien trop impatients.
Les coups de reins de Matt s'intensifièrent, devenant plus brulants que le précédent, jusqu'à ce que je le pousse sur le dos pour le chevaucher. Cette sensation de lui en moi n'avait aucun égal, ce sentiment de partage et d'abandon total l'un pour l'autre me rendait toujours aussi folle. Folle de lui, indéniablement. Il s'occupait de la cadence parfois en même temps que moi, devenant comme une machine qui m'arrachait des cris de plaisirs intenses. Je me penchais sur son oreille pour lui avouer tout ce qu'il m'inspirait.