Chaque jour est une aventure. Tu prends des risques chaque jour lorsque tu sors de chez toi pour l'école. C'est vrai quoi, tu peux mourir sur le chemin de l'école. Même le lycée est risqué. Risqué psychologiquement et tu sais de quoi je parle toi qui a subi tant de discrimination. Ce que tu considères comme une banalité est rempli de risques. Mais je te vois arborer ce magnifique sourire chaque fois que je te vois et marcher la tête haute. Cela prouve ta force. Cela prouve que tu n'as pas peur d'affronter la vie et que tu vis cette aventure sans te laisser faire. Paminda, tu es bien plus forte que tu ne l'imagines. Alors ne baisse jamais les bras et continue de te battre.
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C'est lentement que j'ouvre les yeux. Petit à petit je vois plus clair. Les paroles de Maya tournent en boucle dans mon esprit. Pourquoi cela me revient à cet instant précis ? Je regarde autour de moi et me rend compte d'où je me trouve. On dirait une chambre d'hôpital. Qu'est-ce que je fais dans une chambre d'hôpital ?
Des souvenirs me reviennent alors que j'essaie de comprendre. Je soupire lorsque je me rends compte que je suis toujours en plain cauchemar. Ou peut-être pas. Après les paroles de Yru qui disait que je n'étais pas de ce monde et que j'allais mourir, je me suis évanouie quelques secondes après. Peut-être que je suis morte finalement. Du coup quand on meurt on atterrit avant tout dans un hôpital ? Sérieusement?
Pour être sûre, je décide de me lever et descendre aussitôt du lit. Bon, j'ai toujours les mêmes vêtements. Quand on meurt on n'a pas subitement une robe blanche ?
-Pff ! l'après mort est vraiment décevant. J'ai encore mes vêtements tachés de sang, soupiré-je.
Je décide de sortir de cette chambre d'hôpital. J'avance tout doucement en m'agrippant à ce que je peux car il semblerait qu'après la mort on soit si faible qu'on ne peut tenir debout convenablement. Je continue d'avancer jusqu'à la porte de la chambre. Une fois à l'extérieur, je me rends compte que je tombe net dans un couloir toujours du style de Bahisia. Donc il semblerait que je ne soit pas morte. Ou peut-être c'est mon esprit qui se met à errer dans Bahisia ? Je me retourne pour voir si mon corps est encore sur le lit et je constate que non. Donc je suis en vie. Ils m'ont peut-être conduit dans cette chambre qui est finalement l'infirmerie vu que c'est écrit sur la porte. Je viens juste de le remarquer. Et bien alors, elle est où l'infirmière ou l'infirmier censé s'occuper de moi? Il a cru que j'étais morte ou quoi? Enfin, je ne vais pas rester ici l'attendre.
J'évolue dans le couloir regardant un peu partout pour essayer de me rappeler de quel côté de l'école je me trouve. C'est quand même super grand ici. Le sol est si froid. J'aurais peut-être dû chercher mes chaussures et les mettre avant de quitter l'infirmerie. On ne peut pas penser à tout comme on dit.
J'entends des pas se rapprocher. J'ignore pourquoi mais je décide de me cacher dans un coin un peu obscure. La personne me traverse alors sans me remarquer. C'est un homme portant une blouse blanche. Ce doit être lui l'infirmier. Il va bientôt constater que j'ai disparu de l'infirmerie. Il aurait dû faire plus attention à moi.
Enfin, je décide de me rendre dans ma chambre reconnaissant les lieux. Heureusement que Nicks et Amiël m'ont fait une petite visite de l'école. J'essaie d'avancer plus vite. Je dois être au centre de Bahisia. Quelques minutes plus tard j'ai rejoins l'aile Est celui où est regroupé une partie des dortoirs. Celui des filles. On dirait bien que tout le monde dort déjà.
J'arrive dans la chambre que je partage avec Amiël. Vu que la porte n'est pas verrouillée j'entre sans problème. Je constate que mon lit et celui de Amiël sont vides. Où est-ce qu'elle est passée ? Enfin ça ne me regarde pas. Je m'allonge sur mon lit et sans perdre de temps le sommeil m'emporte.
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Magic Experience : Les Couleurs De La Magie
Fantasy" - C'est justement parce que tu es unique que je te veux Paminda " Paminda est différente des autres et elle le sait. Par contre elle ne comprend pas pourquoi. Face à des faits qui sortent de la normale elle refuse d'admettre la vérité. M...