Nous Tout Simplement Nous { En Cours }

57 : Je l'avais prévenu !

Pdv Draco

Étalé sur un des canapé vert de ma salle commune, je me laissais caresser le dos par une jolie nana dont le nom de me reviens toujours pas. En face de moi, Théo recopiait son parchemin, son tube d'encre en équilibre sur un genou, écrivant sur l'autre. La baguette dans la bouche, il ne me regardais même pour répondre à ma question : Quand sont les prochaines vacances. 

-On vient juste de reprendre, tu ne crois pas qu'on va de nouveau revenir en vacances ! Je soupire.

-Cela ne répond pas à ma question, tête de pétard ! Il ricane.

-Dans un peu moins d'un mois je crois. Je gémis en enroulant mes bras autour des cuisses de la fille qui glousse. J'avais maintenant ma tête sur ses genoux. Je me tourne vers l'endroit où mon autre meilleur ami était. Il griffonnais sur un grand carnet, au fusain je crois. 

-Et B ! Je ne savais que tu avais recommençais à dessiner ! Je m'exclame. Blaise avait banni le dessin de son existence depuis le temps où il était devenu mangemorts, cela lui avait longtemps permis de s'échapper, de fuir le monde mais il se l'était interdit quand on lui a fait ce foutu tatouage sur le bras, comme pour se punir. Le voir de nouveau tenir un crayon était magique, il marmonna quelque chose comme "Ouais jm'y suis r'mis" . 

-Je peux voir ? Je demande. Dans le temps où il dessinait, rare était ceux qui pouvais apercevoir ses œuvres. J'en avait fait parti et c'est fou comme ce gars à du talent ! 

-Non.

-Non ? Je m'étonne. Il se lève, arrache la feuille qu'il froisse et la jette dans la corbeille.

-Il était rater de toute façon, dit-il en haussant les épaules. Il se dirige vers notre chambre et alors que j'allais me lever, il reviens ce qui me fait me remettre vite fait à ma place. Je vais prendre l'air, aboit-il comme à chaque fois. On hoche tous la tête et il quitte la pièce. Je vérifie une dernière fois qu'il ne revient pas puis je me lève, en ignorant les râles de mon coussin, qui doit se sentir délaissée. Je vais jusqu'à la corbeille avec le regard curieux de Théo qui m'accompagne. J'attrape la feuille que Blaise à jeter et la défroisse. Son coup de crayon me reviens tout de suite mais malgré mes efforts je n'arrive pas a décrypter son dessin. Les traits sont longs et parfois un peu tremblants. Je m'assoie à côté de Théo, en lui disant que ça ne représente rien. Il s'approche pour regarder à son tour en tirant un peu dessus.

-Attends ! Retournes le dessin ! S'exclame t-il. J'obéis et c'est tout de suite plus clair. C'est un visage, un très beau visage féminin sans aucun doute. 

-Un visage... Je dis tout haut. C'est alors que Betty, dont j'ai retrouvé le nom se tourne vers sa copine. 

-Oui je me souviens, ce n'est pas Lissy qui nous avait raconté qu'à chaque fois qu'ils finissait de couchais, il prenait son carnet et dessiner un visage, d'après ce qu'on dit, se serait celui des filles en question. Dit-elle assez fort pour que je l'entende. La blonde à côté ricana. 

-Faut pas rêver ! Ce n'est tout de même pas compliquer de savoir qu'il ne dessine que pour se détendre il ne doit pas avoir de modèle ! Je grimace en espérant me tromper. Je me lève d'un bon et me dirige à pas de course vers la chambre que je partage avec lui. J'entend Théo criait mon nom. Je ne m'arrête pas et ouvre la porte. La chambre était constituait de notre bazar habituel, des tas de papiers de cours sur les bureaux, quelques vêtements en boules sur les lits ou par terre et nos deux grandes armoires trônant fièrement. Je me dirige vers celle de Blaise, murmurant à l'oreille de son cadenas le mot de passe. Il se déclipse et je le retire. 

-Draco ! S'écris une voix en rentrant en trombe dans la chambre. Qu'est ce que tu fais ?! 

-Je veux en avoir le cœur net Théo ! Dis-je sans même me retourner.

-Ne fais pas ça ! Tu empiètes sa vie privée ! Je l'ignore et ouvre d'un coup sec les deux grande porte de son armoire. Dans un premier temps, rien ne se passe, et nous restons là comme deux cons à regarder une armoire. Puis un gros porte-vue me tombe dessus et avec un reflexe, je le rattrapa avant qu'il ne touche le sol. Quelques feuilles s'en échappent et s'éparpillent sur le sol mais je les ignores. Rien que de vue, l'outil à l'air très mal soigné, les feuilles dépassent de partout, et il est bossu comme si il y avait des crayons et autres matériels à l'intérieur. Je le pose par terre et je m'assoie. Théo et toujours derrière moi, je sens sa présence.  J'ouvre le précieux et ce que j'y trouve me pétrifie, des portraits, des portraits partout ! Je soulève feuille par feuille les lançant à travers la pièce. Je pousse un rugissement. 

-Il l'a dessine ! Je cris en me levant d'un bond. Je montre un des dessin à Théo, ou plutôt je le lui colle sous le nez. 

-C'est...

-C'est Ginny Weasley ! Je cris. Ce con dessine cette fille après chaque baise et il veut nous faire croire qu'il l'a oublié ! Je baisse les yeux sur le sol recouvert de portrait de la rousse, parfois au crayon à papier ou bien au fusain, toujours en noir et blanc. Parfois les yeux ouverts, souriante ou bien endormie, les cheveux éparpillés sur l'oreiller. Elle était partout ! Je lui avait dis Théo... Je soupire, je l'avais prévenu... Théo m'attrapa l'épaule avant de se mettre à genoux et ramasser les différents dessins, les rerangeant dans le vieux porte-vue de notre ami. Je fini par l'aider, louchant parfois sur les dessins, ils étaient tous différents, parfois de très peu, mais aucuns n'étaient identiques. C'était à la fois perturbant et très spécial. 

-Il l'aime... Murmure Théo, il l'aime à en crever.