Gabriel descendait les escaliers revêtue d'un jean bleu foncé et d'une chemise blanche, pars dessus sa chemise, il portait un pull beige. Quand il arriva dans l'entrée sa mère était déjà dehors. Le jeune homme regarda pars la petite fenêtre de la porte. La femme déneigeait la petite Toyota yaris bleu foncé. Il avait beaucoup neiger cette nuit. Sa mère étant de petites taille, avait de la difficulté à nettoyer le toit de la voiture. Gabriel eu un petit sourire qui remballa vite quand la voix de son père résonna dans ses oreilles.
- Vous commencez tôt tout les deux, dit le père d'une voix rauque
- Oui... J'avais promis à un ami un cour de rattrapage et maman m'a proposé d'aller me porter au cégep plus tôt...., Répondit Gabriel en prenant son manteau dans le garde-robe.
- Ah! Je pensais qu'elle essayait de m'éviter ta p*te de mère
Gabriel serra son manteau. Son père... Il avait envie de lui sauter à la gorge et l'obliger à retirer ses paroles. Comment osait-il parler de sa femme comme ça! Gabriel serra les dents et se retourna et ouvrit la porte.
- Je doit y aller... Bonne journée..., Dit Gabriel en refoulant sa colère au plus profond de son être.
Gabriel ferma la porte derrière lui. Il voulait la claquer pour évacuer toute sa frustration dans son mouvement, mais pour pas attirer des problèmes à lui et sa mère il préféra se retenir.
-* Mais depuis quand le fait qu'il parle de maman comme ça m'affecte autant... Pourquoi j'ouvre les yeux juste maintenant...* Pensa Gabriel
Gabriel leva le regard vers sa mère qui se donnait corp et âme pour ôter le dernier petit tas de neige restant sur le centre du toit. Il avança et lui pris le balai à neige des mains et donna un simple coup sur le restant de neige et elle s'envola.
- Merci beaucoup mon grand, remercia sa mère en souriant
- De rien..., Dit Gabriel en tournant le regard vers la rue, ils n'ont pas encore déneiger... T'es sûr que tu vas être capable de rouler?
- Ma Toyota à vécu des tempêtes bien plus grosse tu sauras! Dit sa mère avec fierté, bon embarque qu'on parte!
Gabriel fit oui de la tête et alla vers la portière passagère pour aller s'installer. Sa mère s'installa à côté de lui et mis la clé de le commutateur de contact et le moteur partit. L'auto recula sur la route et tout deux partirent vers le cégep.
Au bout de quelques minutes la mère tourna dans un stationnement d'une épicerie et se stationna.
-Pourquoi tu-
- Gabriel... Je suis désolé pour hier...
Gabriel s'étouffa avec l'aire.
- Pourquoi tu es désolé...?
- Je... Je n'ai pas intervenue... Alors que j'aurais dût...
Gabriel n'en croyait pas ses oreilles. Ce n'était pas à sa mère de s'excuser! C'est pas de sa faute si son mari est un sans coeur! Qu'il ne sais pas s'adapter au changement et qui ne sais pas c'est quoi la gentillesse et qu'il peut se tromper parfois.
- Ce n'est pas ta faute! Ce n'est pas toi qui ma tabasser!, S'emporta Gabriel, tu n'a pas décidé d'avoir un salot comme mari!
- Mais tu es mon fils... Et je devrais être capable de me dresser contre ceux qui font du mal à mes enfants!, Cria la mère au bord des larmes
- Quitte à te faire battre après!? Demanda Gabriel en levant le ton lui aussi
Sa mère eu le souffle court. Comment il était au courant... Les larmes commençèrent à couler plus fort sur les joues de la femme. C'était à cet instant que Gabriel eu connaissance de la lourdeur de ses paroles et s'en voulut immédiatement.
- Je suis désolé....
- Comment tu la su... Je faisais pourtant attention pour bien appliquée mon fond de teint pour pas que sa ce voit...
-Tantôt quand tu ma servis mon assiette j'ai vue les marques rouge sur ton cou...
- Je suis désolée de vous avoir mis au monde dans une famille violente.... Toi et ta soeur ne méritez pas de vous faire battre..., Dit la mère en sanglotant.
-Je...
Gabriel détacha sa ceinture de sécurité et pris dans ses bras sa mère. Elle pleurait à chaude larmes. Toute les larmes de douleur qu'elle refoulait devant son mari et ses enfants. Le masque de la femme forte qu'elle étalait chaque matin pour aller travailler. Toute sa douleur coulait dans le pull de Gabriel. Elle s'en ai voulu toute sa vie d'avoir mis au monde deux magnifique enfants, qui se faisait tabasser à chaque fois qu'un ou une osait dire quelque chose qui allait à l'encontre des paroles de son mari, qui subissaient des coups de ceinture pour chaque accident ou mauvaise tenues. Aujourd'hui cette femme qui n'avait pas sut s'interposer à son mari de peur de se faire battre ou rejetée, pleurait dans les bras de son fils qu'elle aimait tant.
- Je suis tellement désolé Gabriel...
- Ce n'est pas de ta faute... Tu avait la peur au ventre à chaque fois qu'il s'approchait de toi... Je sais que chaque coups que je recevais ou que Marguerite subissaient te fendait le coeur à coup de lames en fer chaud..., Dit Gabriel d'une voix douce
La femme se recula, son maquillage avait coulé et on pouvait voir certaines cicatrices. Le pull de Gabriel était trempé et taché pars le mascara de sa mère. La mère prit la boîte de mouchoir dans le coffre à gants et se moucha, puis essuya ses yeux.
-Oh non ton pull est taché... Désolé...
- Pas grave maman, dit Gabriel en retirant son pull, j'irais juste en chemise aujourd'hui, dit le jeune homme en faisant un demi sourire à sa mère
Sur les dernières paroles de son fils, la femme se remises à pleurer. Aussitôt Gabriel se demanda se qu'il avait dit de mal.
- Je...
- Tu viens... Tu viens de m'appeler maman...snif snif... Tu ne l'a jamais fait depuis tes 5 ans... Je suis tellement heureuse..., Dit sa mère en souriant
Gabriel fut soulagé de voir sa mère sourire. Lui aussi il était heureux. Heureux de savoir enfin pourquoi sa mère était aussi froide avec lui et sa soeur. Ce n'était pas qu'elle ne les aimait pas. Juste qu'elle avait trop peur pour s'en approcher. Gabriel avait maintenant le coeur léger.
- Maman on peut arrêter chez Samuel, Demanda Gabriel, ton maquillage fait peur et sa mère aura certainement de quoi pour te refaire une beauté,
- Mais...
- Je leurs expliquerait... Je vais pouvoir moi aussi arranger de quoi....
Sa mère le regarda et fit oui de la tête.
- D'accord allons chez ton ami, dit la mère en tournant la clé.
Gabriel remis sa ceinture et regarda dehors. Maintenant... Maintenant il vas aller parler avec son meilleur ami et lui dire tout ce qu'il ne lui avait pas dit. Tout... Exactement tout!
À suivre....
VOUS LISEZ
Le temps soigne-t-il vraiment nos blessure...
Teen FictionOn dit souvent que le temps arrange tout... mais est-ce que des exceptions existerait... Que dans des cas exceptionnel... le contraire sois de mise? Qu'au final le temps fait juste aggraver les choses? Retenez bien votre respiration... Car sou terre...