Ce qui aurait pu se passer (nian) [tome 2]

Chapitre 7 : Frontière

Pdv Nina

Nous rejoignons en courant la voiture de Ian et c'est le sourire aux lèvres que nous prenons la direction de chez lui. Durant le trajet, je m'autorise à poser ma main sur la cuisse de Ian et à exercer quelques pressions tout en la remontant à chaque minutes qui passent. Au feu rouge, Ian se tourne vers moi et son regard me supplie d'un coté d'arrêter car c'est de la torture et de l'autre de ne surtout pas m'arrêter car je sais que ça le rend dingue. Je lui adresse alors un sourire malicieux en coin et continue mon ascension en positionnant ma main vers l'intérieur de sa cuisse.

- Si tu veux qu'on arrive entier à la maison, je te conseille d'arrêter, s'exclame soudain Ian.

- N'arrivez-vous plus à conduire Mr Somerhalder ?

- On peut dire que j'ai un peu de mal a rester concentré quand une belle brune à sa main là où elle se trouve.

J'arrête alors mon entreprise et retire ma main mais Ian me l'attrape en vol et revient la placer sur sa cuisse, juste au-dessus de son genoux en venant y entremêler ses doigts.

Une fois arrivés à la maison, Ian me propose un verre, que j'accepte évidement. Tandis que Ian ouvre la bouteille, je cherche les verres dans le placard.

- C'est moi ou la soirée était à chier ? me demande subitement Ian alors que nous sommes tranquillement assis l'un en face de l'autre nos verres à la main.

- Non ce n'est pas toi. Heureusement qu'on est parti !

- La dessus, je suis bien d'accord avec toi.

Ses yeux brillent quand il me regarde intensément comme il le fait maintenant. Je me sens presque gênée, je détourne alors le regard, les joues brûlantes.

- J'ai toujours adoré quand tu rougis.

Je secoue la tête, moi au contraire ça m'embarrasse encore plus. Je me lève alors d'un bond, saisis les deux verres posés sur la table et les amène à l'évier où j'ouvre le robinet d'eau.

- Nina, m'appelle doucement Ian derriere moi, je sais qu'il se trouve à quelques centimètres de moi maintenant.

- Oui ? dis-je en me retournant pour lui faire face.

- Tu es magnifique, n'en doute jamais et n'en ai jamais honte d'accord ? Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi il n'y a pas de fille d'attente derrière ta porte qui prie désespérément que la place se libère.

- Ça c'est à cause de toi, dis-je en rigolant. Ils ont tous peur de toi !

- Et ils ont raison, répond t'il le rire aux lèvres également.

Il se rapproche alors de moi, pose ses mains sur mes joues et encre son regard dans le mien. Je me rapproche alors encore plus de lui et l'embrasse doucement.

- Merci Ian, soufflais-je. Les femmes qui se jetteront sur toi n'auront qu'à bien se tenir sinon elles auront affaire à moi.

- Les pauvres, tu vas les faire fuire en 2 secondes, ironise t'l.

- Tant mieux alors, rigolais-je.

- De toute façon, aucune ne t'arriveront à la cheville, dit-il sur un ton extrêmement sérieux, ses yeux toujours incrustés dans les miens.

J'ai du mal à ne pas fondre devant sa déclaration qui me va-tout droit au cœur. C'est très étrange de plaisanter sur nos futurs partenaires mais je pense que cela nous fait rire car ni lui, ni moi, ne nous voyons commencer quelque chose avec quelqu'un d'autre. Je me jette alors littéralement sur lui et l'embrasse avec plus de passion que tout à l'heure, il fait de même tout en me collant contre le plan de travail et en venant m'embrasser un peu partout. J'ouvre un à un les boutons de sa chemise pour enfin retrouver son torse parfait qui m'avait déjà manqué tandis que lui essaie de m'enlever mon pull.
Très vite nous nous laissons emporter par notre passion et nous nous donnons l'un à l'autre sans retenue...