11 〉HYPOTHERMIE ❞

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nda - je manque d'idées pour mes titres et ça commence à se voir 💀

comment allez-vous sinon ? j'espère que vos vies se passent bien et que vous vous en sortez dans ce que vous entreprenez :) 

bref, je n'ai rien de constructif à raconter as always, donc je vous donne rendez-vous le 16 octobre pour le prochain chapitre.

ps : sortez vos cahiers de notes, ce chapitre est plein d'informations ;)

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𝘾𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 𝙊𝙣𝙯𝙚 ; 𝙃𝙮𝙥𝙤𝙩𝙝𝙚𝙧𝙢𝙞𝙚

« Tu commences ?

Non, toi.

Commence.

Vas-y.

C'est ton idée de base.

Oui mais c'est de ton point de vue que c'est important.

Pourquoi tu veux toujours tout compliquer ?

C'est toi qui es trop simplet. »

Atsushi laissa échapper un soupir de désespoir ; à côté de lui, Fuku semblait mourir d'envie de quitter la pièce ou de se jeter par la fenêtre ― elle pouvait faire les deux en même temps en soit ― et ses deux enfants échangeaient des regards difficiles à déchiffrer. Ils étaient rassemblés dans l'un des salons utilisés de la demeure, installés sur les fauteuils autour de Dazai et Chuuya, présentement occupés à se disputer, comme toujours en somme.

Même raconter leur propre histoire était source de disputes pour eux visiblement. Atsushi en profita pour observer à la dérobée les deux enfants Akutagawa. Ils n'étaient originellement pas supposés apprendre tout ce qui allait se dire avant un bon moment, mais Ryunosuke avait insisté pour être autorisé à rester, et Fuku avait fini par consentir à ce que Gin assiste aussi aux révélations des deux êtres surnaturels. Ils étaient tout autant concernés désormais par ce qui pouvait se dire, et de toute manière, leur appartenance à la famille Akutagawa les protégeait de tout risque d'immortalité ― contrairement à Atsushi.

« Bon, on ne va pas y passer la nuit, si ? » finit par soupirer Fuku en croisant les bras sur sa poitrine. A proprement parler, il n'était que dix heures du matin ― et personne n'avait semblé surpris de trouver Atsushi à la table du petit-déjeuner, cerné comme jamais ― mais il était certain que si on ne les arrêtait pas, ils n'auraient toujours pas commencé à vingt-deux heures.

« C'est déjà assez long comme ça, approuva Dazai, donc Chuuya, je t'en prie, commence. » L'autre laissa échapper un long soupir d'agacement, avant de finalement battre en retraite quand Fuku l'invita à commencer, effectivement.

« Nous ne sommes pas des humains comme vous, finit-il par expliquer. Si nous en avons l'apparence, nous sommes aussi capables de réaliser des choses qui vous sont impossibles. Particulièrement voir la frontière entre les vivants et les morts et la franchir sans problème. La raison d'être qui nous est confiée à tous est de récupérer les âmes des humains qui trépassent. C'est la seule chose avec laquelle nous naissons le reste, il nous faut l'apprendre. » Il marqua une légère pause avant de reprendre : « Il est coutume parmi nous d'envoyer les enfants chez les humains, quand ils naissent. Nous sommes supposés y passer quinze ans, pour apprendre les us et les coutumes des humains, avant de retourner nous former pendant trois ans à notre propre rôle. Ainsi, à dix-huit ans, nous sommes prêts à entrer en service, pour en moyenne huit siècles. »

NOS NOMS ÉCRITS À LA CRAIE - 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂, 𝘀𝗵𝗶𝗻 𝘀𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂Où les histoires vivent. Découvrez maintenant