Notre première rencontre

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J'atterris dans un endroit sombre avec une ambiance plutôt froide.

A peine arrivée ici que deux personnes m'attachent les cheveux pour pas que je puisse les utiliser et ils m'attachent contre une chaise.

Shigaraki : Belle prise Mr. Compress.

Mr. Compress : C'était du gâteau.

Les deux personnes qui m'avaient attaché me mettent dans une pièce à part avec Shigaraki.

Shigaraki : C'est toi Saori Bakugo non ?

Saori : Oui.

Shigaraki : Donc tu es la sœur de Katsuki Bakugo ?

Saori : C'était pas compliqué à trouver aussi.

Shigaraki : Et tu es la fille biologique de Slice pas vrai ?

Saori : Qu'est-ce que ça peut te faire ?

Shigaraki : Ça voudrait tout simplement dire que j'ai réussi ce que j'avais à faire : capturer la fille d'une vilaine.

Saori : Et alors ?

Shigaraki : Je suppose que tu veux devenir comme elle, non ?

Saori : Non !

Shigaraki : Bien sûr...bon je ne vais pas y passer par quatre chemins, je veux que tu rejoignes mon Alliance.

Saori : Pourquoi je ferais ça ?

Shigaraki : Parce que comme ça tu pourrais suivre les pas de ta mère.

Saori : Je t'ai dit que je ne veux pas devenir comme elle !

Shigaraki : C'est bien dommage, ta mère était une femme intelligente, elle suivait juste le mauvais chef.

Saori : Parle bien de ma mère !

Shigaraki : Donc tu admets que c'est bien ta mère. Bon, assez joué, ton alter serait d'une grande aide pour mon Alliance donc rejoins-nous.

Saori : Je ne rejoindrais pas une alliance de malades comme vous !

Il s'approche de moi et prend mon visage entre ses mains. Je sens mon visage se durcir petit à petit.

Shigaraki : Tu sais ce qu'il se passe si je reste longtemps comme ça pas vrai ?

?? : C'est bon, laisse, je m'en occupe.

Il me relâche et nous nous tournons vers la voix. C'était Dabi.

Shigaraki *à Dabi* : Je veux qu'elle fasse partie de mon Alliance.

Il nous laisse Dabi et moi.

Dabi : Comment tu te prénommes ma belle ?

Saori : Je ne suis pas ta belle, et qu'est-ce que ça peut bien te faire ?

Dabi : Mademoiselle joue la rebelle.

Saori : Et alors ?

Dabi : Si tu ne rejoins pas l'Alliance comme Shigaraki le veut alors tu pourrais avoir de gros ennuis.

Saori : Je m'en fiche.

Dabi : Ils vont te torturer.

Grâce à la force de mon alter, je casse l'attache qui tenait mes cheveux et me détache les mains d'une telle vitesse que Dabi n'arrive pas à suivre. Je le colle contre le mur.

Saori : Alors tu vas m'aider.

Dabi : Sinon quoi ?

Il s'avance vers moi, et par réflexe, je me recule.

Saori : Sinon je vais devoir te tuer.

Dabi : Ma chère, tu ne sais pas à qui tu as à faire.

Saori : Toi non plus. D'ailleurs pourquoi tu es venue m'aider ?

Dabi : C'est moi qui pose les questions.

Il me pousse sur la chaise et me relève le menton du doigt.

Dabi : Pourquoi tu ne veux pas rejoindre cette Alliance ma belle ?

Je lui retire brusquement le doigt de mon menton.

Saori : Je ne suis toujours pas ta belle et comme je l'ai dit, je ne rejoindrais pas votre Alliance de malades mentaux.

Dabi : Donc tu m'obliges à utiliser la force ?

Saori : Je peux faire de même tu sais.

Dabi : Tu n'as aucune chance contre moi.

Saori : Si je te bats, tu m'aides à sortir, si tu me bats, je vous rejoins.

Dabi : Que le combat commence.

Pendant quelques minutes nous nous battons, mais je ne sais comment, et je ne sais par quelle chance, mais j'arrive à envelopper le corps de Dabi de tout mes cheveux ce qui l'empêche de bouger. Il essaye de se débattre avec son alter mais en vain.

J'ai gagné.

Saori : Alors, comment je sors d'ici en vie ?

Dabi : Laisse moi reprendre mon souffle, tu veux ?

Saori : C'est ça de perdre contre moi.

Dabi : La prochaine fois je te battrais.

Après qu'il ait repris son souffle, il me montre comment sortir. Nous nous retrouvons à l'extérieur de leur base. Je me demande comment on a réussi à passer sans se faire cramer.

Dabi : Je ne sais toujours pas ton nom.

Saori : Saori Bakugo.

Dabi : Je le retiendrais.

Et il repart aussitôt. Je n'ai d'autres choix que de rentrer et de devoir confronter mes parents, et mon frère.

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Rentrée à la maison, mes parents se ruent sur moi pour me câliner.

Mère : Ma fille tu es de retour ?!

Père : Tu ne sais pas comment nous étions inquiets !

Saori : Ne vous inquiétez pas, je suis saine et sauve.

Je vois la police, M. Aizawa et d'autres héros dans notre salon.

Mère : Tu es sûre ? Montre-moi tes bras.

Saori : Maman tout va bien, je t'assures.

Mère : Plus jamais tu nous fais ça.

Elle me serre encore plus fort dans ses bras. Je manque d'étouffer comme Dabi tout à l'heure. Ensuite la police me pose quelques questions pendant une dizaine de minutes puis je monte et me dirige vers ma chambre mais Katsu m'en empêche.

Katsu : Comment t'as fait ?

Saori : De quoi ?

Katsu : Comment t'as fait pour ressortir en un seul morceau ?!

Saori : J'ai eu de la chance !

Katsu : Arrêtes de te foutre de ma gueule ! Dois-je te rappeler qu'il m'ait arrivé la même chose mais que je n'ai pas eu la même chance que toi !

Saori : De quoi tu parles ? T'es là devant moi vivant !

Katsu : Non je ne parle pas de ça !

Saori : Pourtant c'est la seule chose qui compte !

Katsu : C'EST MOI QUI AI MIS FIN À ALL MIGHT !

J'avais oublié qu'en seconde il avait beaucoup souffert à cause de ça. Je le prends dans mes bras avec les larmes aux yeux.

Saori : Je suis désolée, je ne voulais pas te rappeler ces souvenirs.

Katsu : Ce n'est rien. Mais ne t'avises pas à recommencer à faire les héroïnes.

Il arrive quand même à me faire rire. Il a beau être agressif et avoir un caractère explosif, il a un cœur (même si il le montre très rarement).

Après ces événements, j'ai repris ma routine de lycéenne banale.

{11/10/21}

𝙂𝙧𝙖̂𝙘𝙚 𝙖̀ 𝙩𝙤𝙞  |                           𝗗. 𝗧𝗼𝗱𝗼𝗿𝗼𝗸𝗶Où les histoires vivent. Découvrez maintenant