Chapitre 38

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Charles Leclerc

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Charles Leclerc

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Le lendemain, 9h47

Mon vol a pris énormément de retard tout à l'heure, mais voilà que je me tiens devant sa porte. Je suis stressée, à la limite de la panique. Comment va-t-elle réagir ? C'est face à cette porte de bois que je me demande si c'est vraiment une bonne idée, puis la petite voix dans ma tête me rappelle que je ne peux pas tout lâcher maintenant, et que j'ai donné trop d'efforts pour faire machine arrière maintenant.

Je prends une grande inspiration puis je sonne. La sonnette retentit, et quelques secondes plus tard, j'entends distinctement des pas à travers la porte mal isolée. La porte s'ouvre.

Monica se trouve maintenant devant moi. Les cheveux grisonnant, toujours attachés en chignon à l'aide d'un élastique, son rouge à lèvre vif qui fait ressortir ses lèvres pulpeuses... elle n'a pas changée malgré ses 65 ans.

Je reste tétanisée devant elle, et je me rends compte qu'elle ne me reconnait pas. Je fais des sourires mélangés à des montées de larmes.

Monica : "Tout va bien madame ?"

Elle à la même voix. Cette voix apaisante lorsqu'elle me disait que tout allait bien se passer.

Salomé : "Tu ne me reconnais pas ?"

Je la vois me regarder attentivement, mais rien.

Monica : "Je suis désolée mais non..."

Salomé : "Salomé Mancini, ça te dit quelque chose ?"

Je la vois bouche bée, plaçant ses deux mains devant celle-ci, et à la limite des larmes. La voir émue comme ça, bah, je le deviens à mon tour et je me mets à pleurer de joie.

Monica : "Oh mon dieu Salomé !" Elle me prend dans ses bras alors que nous sommes toujours sur le pas de sa porte. "Comment est-ce que j'ai pu ne pas te reconnaître." Elle me regarde de nouveau. "Tu as tellement changée en même temps, tu es devenue une grande et belle jeune fille. Viens entre je t'en pris."

J'entre dans sa belle demeure puis elle me fait m'installer sur le petit canapé de son salon.

Monica : "Comment m'as-tu retrouvée ?"

Salomé : "Tu vas rigoler, mais c'est grâce à ton profil Facebook, et je t'ai immédiatement reconnue."

Je la vois sourire jusqu'aux oreilles. C'est dingue, elle n'a pas changé malgré les années qui se sont passées.

Monica : "Je peux te poser une question ?"

Salomé : "Oui bien sûr."

Monica : "Pourquoi après toutes ces années tu as décidé de rentrer de nouveau en contact avec moi ?"

TRAHISON | Charles LeclercOù les histoires vivent. Découvrez maintenant