chapter twenty-seven

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chapter twenty-seven

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chapter twenty-seven

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Suivie de près par Theodore, Azrael trottine jusqu'à l'entrée de la forêt interdite. Dans le brouillard de la matinée, elle ne parvenait pas à voir à plus de deux mètres, trébuchant de temps à autre sur la terre humide. La vision brouillée par les larmes, tous ses sens sont perdus dans l'amas de sentiments qui la dévore. Elle n'était surement pas capable de hurler, de sangloter ou même de parler, tant son coeur lui faisait mal.


Comme une vague de douleur qui vous paralyse la gorge jusqu'à ne plus pouvoir parler.



Azrael pouvait encore sentir la chaleur de sa main lorsqu'elle avait rencontré la joue de Théodore, et s'en voulait encore plus. Il lui avait fait du mal comme personne ne l'avait encore fait, mais elle continuait de culpabiliser. Il n'y avait encore personne dans les jardins, au vue de l'heure tardive à laquelle les événements se déroulaient. Théodore était encore sur ses talons, tentant tant bien que mal de suivre la cadence pour la rattraper. Mais, rien à faire, impossible.


Elle était en train de le fuir.


Sa peau frissonnait alors qu'elle continuait de descendre la colline, le long de la propriété de l'école. Encore vêtue d'un simple tee shirt, Azrael mourrait de froid, claquant bruyamment ses mâchoires l'une contre l'autres. Ses poiles étaient hérissés tandis que la peau de ses mains devenait de plus en plus mauve, à la même vitesse que ses lèvres sèches. Arrivée en bas de la bute de terre sèche, Azrael se laisse tomber sur le sol, écrasant ses genoux nue contre le sol.


Elle était dans un état pitoyable.


— « Aza...



La voix de Théodore contre son oreille la fait frissonner un peu plus. Elle n'a plus froid, à présent. Elle sanglote un peu plus alors qu'il se penche vers l'avant, retirant sa veste d'un geste habile, pour la poser sur les épaules de la jeune fille. Elle paraissait si fragile, vu d'ici. La façon dont son corps tremblait de la tête aux pieds, et dont ses mains s'agrippaient au sol, arrachant des touffes d'herbes entières pour les serrer le plus fort possible dans ses mains, en était terrifiante. Il ne l'avait encore jamais vu comme ça, et ne pouvait se rendre à l'évidence:


Quel genre d'humain était-il pour faire pleurer cette fille aussi jolie?


— Regardes-moi...


Elle ne relève toujours pas la tête alors qu'il s'accroupit un peu plus pour être à sa hauteur, cherchant ses yeux du regard. Il ne les trouva pas.


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— Regardes-moi putain!


Il hurle et elle, elle sursaute, s'écartant brusquement jusqu'à basculer en arrière. Théo se fige alors qu'elle se redresse sans le regarder, laissant ses larmes couler à flots le long de ses joues, jusqu'à s'échouer sur le tissu de son haut en dentelle rouge. Il l'avait brisé. Théodore Nott mourrait à présent d'envie de s'arracher le coeur. Juste pour ressentir la même douleur que celle qu'Azrael pouvait endurer, à ce moment précis. Et puis, après l'avoir fait, la prendre dans ses bras. Ayant peut être le courage soudain de l'embrasser sur le front, déposant certainement un baiser tendre sur le haut de ses cheveux.


Mais il n'osa pas.


S'arracher le coeur aurait été bien trop douloureux. Et la prendre dans ses bras, bien trop risqué. Elle l'aurait repousser vers l'arrière en lui hurlant de ne plus jamais l'approcher. Alors, il s'est contenté de se relever, frappant sur ses deux cuisses pour en enlever la moindre trace de terre, attendant jusqu'à la dernière seconde pour la moindre réaction. La moindre parole, le moindre sanglot, sourire, rire. La moindre remarque. Mais non, rien. Elle ne fit rien.


Alors, il remonta jusqu'au château, sans jeter de regards vers l'arrière. Elle ne voulait plus de lui. Et il acceptait sa sentence.


 Et il acceptait sa sentence

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Vide.

En un mot, c'était ce qui résumait la situation émotionnelle Azrael. À présent rentrée chez elle, elle ne ressentait plus l'envie de manger. Ni de dormir. Et encore moins de s'occuper l'esprit d'une quelconque manière. Les vacances d'été n'avaient pas encore commencées, mais Azrael mourrait d'ores et déjà d'envie de rester chez elle. Elle se l'était jurée, elle ne remettrait plus jamais les pieds à Poudlard. Cette école de malheur ne lui avait apporté que des problèmes.


Elle savait que c'était impossible, mais Azrael persistait à s'enfermer dans ce mensonge, se réconfortant qui lui permettait simplement de survivre. Du moins, psychologiquement. Autrement, comment faire?


  — « Azrael, chérie...


Voilà ce dont elle parlait. Ces discussions qu'Azrael haïssait tant: celles avec ses parents. Son père n'était pas quelqu'un d'envahissant, mais sa mère l'était pour deux. Parfois, elle devait de poser une pancarte sur sa porte, ordonnant qu'on la laisse tranquille. Et plus que tout, que l'on respecte cette pancarte. Mais c'était tout bonnement impossible, elle le savait. Alors, comme à son habitude, elle laisse sa mère entrer dans sa chambre et s'assoir sur le bord de son lit avant de glisser sa main sur son front pour prendre sa température.


  — Le professeur Dumbledore demande quand est-ce que tu va te décider à revenir en cours. Je comprends que tu sois malade, mais tu ne pourra pas rester au lit jusqu'à la fin de tes jours...


L'alibi parfait: une grippe soudaine. Mais sa mère n'était pas dupe: Azrael n'était pas malade, juste épuisée. Alors, elle la laissait se reposer depuis le début de la semaine dernière, se contentant de lui apporter des plateaux repas ainsi que des sourires qui se voulaient réconfortants. Azrael recevait beaucoup de courriers: Mais elle ne l'ouvrait jamais.


  — Je vais te laisser te reposer. Mais repenses à ce que je t'ai dis: l'école passe avant tout.


Azrael ne hoche même pas la tête, toujours le dos tourné à sa mère. Alors, dans un soupir, Madame Pucey s'éloigne du lit, sortant de la chambre en refermant la porte derrière elle.

Les larmes d'Azrael coulent de nouveau.














𝐧𝐨𝐭𝐭𝐡𝐞𝐨𝐝𝐨𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐭𝐞𝐝...!

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@𝐧𝐨𝐭𝐭𝐡𝐞𝐨𝐝𝐨𝐫𝐞 c'est plus comme avant

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𝓟oison
theo & azrael
therael

c h a p i t r e     v i n g t  s e p t

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𝐏𝐎𝐈𝐒𝐎𝐍,  théodore nottOù les histoires vivent. Découvrez maintenant