18. Le retour de l'ainé

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PDV Teo

Dix ans plus tôt

Je vide ma colère sur la face de rat de mon adversaire. J'ai planifié un nouveau combat et je suis sur le ring cette fois. J'ai ouvert les paris et ça m'a grandement déçu quand j'ai vue qu'ils plaçaient plus d'argent sur mon adversaire que sur moi, mais je comprend, je suis un petit chef de cartel qui reprend celui de son père. Ça n'a fait que redoubler mon agacement, faisant gronder la colère qui me consumait. Mon adversaire a beau être plus large que moi je suis plus rapide et probablement plus fort. Fort par la rage qui me consume. Après avoir enchaîné sur une série de droite, comme me l'a toujours dit mon père « frappe en premier » et c'est ce que j'ai fait. J'ai été frappé en pleine mâchoire me faisant perdre l'équilibre. Je me remets sur pieds, la colère grondant en moi plus forte encore. Je me jette littéralement sur mon adversaire qui tente de se protéger de mes coups. Je lui colle un coup de poing en plein estomac qui lui fait baisser sa garde et j'en profite pour lui coller un uppercut. Sa tête part légèrement en arrière et je lui donne un coup de dans l'estomac qui le fait plier. Je prend de l'élan, plaçant toute ma force dans mon bras droit et j'abat mon poing sur sa mâchoire qui craque sous la force de mon coup. Mon adversaire tombe lourdement sur le sol et le public m'acclame tout comme il me hue. L'arbitre passe sur le ring et saisit fermement mon bras pour le lever en l'aire. Victorieux, je ne peux retenir mon sourire. Je descend du ring et retire mes gants puis mon protège dents et je m'avance vers Giuseppe qui m'attend en première place. Je m'éclaircît la voix et gronde :

- Je ne vous en veux pas d'avoir douté de moi, mais ça va vous coûter la vie.

Je m'adresse maintenant à mes gars.

- Buter tout ceux qui ont été pour l'adversaire. Hommes, femmes, enfants, j'en ai rien à foutre. Qu'ils savent qui est le chef ici.

D'un hochement de tête mes gars se lève et sortent leurs armes avant d'abattre sauvagement la moitié du public pendant que je retourne aux vestiaires pour me changer. L'arbitre se rue sur moi, fou de rage.

- CRUZO !

Je ne pivote pas pour lui faire face et enfile un tee-shirts.

- Cruzo tu m'écoutes ?

- Quoi ?

- Tu ne peux pas abattre les gens qui ne sont pas de ton côté.

- Et qu'est-ce qui m'en empêche ?

- Tu n'es qu'un gamin inconscient de ton pouvoir. Tu devrais écouter Amedeo, qu'il t'apprennent le métier et pas faire de la merde.

Je pousse un long soupire d'agacement avant de planter mon regard dans le siens.

- Je suis chez moi. C'est mon ring, ces gens m'appartiennent en toutes part. Ils sont contre moi, contre mon cartel donc je les abats. Ils n'ont qu'à se souvenir de qui les a sortis de la merde après la mort de mon père. Ils ont une dette incommensurables envers moi et si je ne peux pas compter sur leurs loyautés ils devront la payer de leurs mort.

- Ce n'est qu'un combat, merde.

- Non, c'était mon combat. Mon combat, mes règles.

Je claque la porte du casier après avoir enfilé mes chaussures et me place devant l'arbitre, le dominant de ma carrure.

- Je te trouverait deux autres gars et un public pour le combat.

Je fait volte-face et retourne auprès de mes gars, leurs vêtements tâcher de sang.

- Alors, on va fêté ta victoire, chef ?

Je sourie à la tape amicale mais forte que me donne Reggio. D'un hochement de tête comme un accord nous nous dirigeons vers nos voitures en direction du club de Vector, un ami de mon père qui propose une quantité astronomique de fille facile qui font des pipes divines. Je vais récompenser ma victoire en me tapant deux trois filles et en avalant une quantité de shooter irresponsable.

Flying in hells Où les histoires vivent. Découvrez maintenant