Juste un regroupement des OS que j'écris.
Bon faut s'attendre à surtout y voir du BokuAka, maaaaaais y'en aura d'autres (surtout SakuAtsu, MatsuHana, IwaOi, KuroTsuki, ce sont mes chouchous, mais y'en aura d'autres) .
Je préciserai si y'a du lemon o...
Et voilà, c'est le dernier OS, tout juste pour la Saint Valentin !!
Et bien évidemment, je termine avec mes chouchous de la vie, mon ship préféré, mes précieux, un BokuAka !
J'espère que vous apprécierez également ♥
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Aujourd'hui, c'est la Saint Valentin. Les couloirs du lycée Fukurodani sont bien plus agités qu'à la normale. Il y a des va-et-vient entre les classes, des messages demandant de rejoindre quelqu'un derrière les bâtiments, des cris hystériques des adolescents quand il trouve une boîte de chocolat dans leur casier ou sur leur bureau, des taquineries des autres. En cette fin d'année scolaire, il semblerait que tout le monde décide de renier toute autorité, malgré les râles de certains vieux professeurs un peu bornés. Mais la majorité des enseignants laissent couler, plutôt compréhensifs, une grande partie des étudiants étant des élèves studieux, intelligents et avec un bon niveau scolaire.
Akaashi est installé à son bureau en cette fin d'après-midi. Il a été interpellé plusieurs fois par des filles de plusieurs classes, de tous les niveaux, pour qu'elles lui offrent des chocolats. Certaines tentent de lui révéler leurs sentiments, et il déteste ça. Il déteste briser le cœur de ses camarades, même si elles sont juste attirées par son physique. Il sait que trop bien le poids des mots qu'il doit utiliser pour les congédier. Il ne ressent rien pour elles, c'est comme ça. Pour aucune fille tout court d'ailleurs. Presque personne en fait ne pouvait lui faire chavirer son cœur. Puis si l'une d'entre elle connaissait son vrai tempérament, sa tendance à trop réfléchir, à être bizarre, comme dit Suzumeda, elle fuirait très probablement.
En fait, seuls les joueurs de l'équipe de volley connaissaient plusieurs aspects de sa personnalité. Et en particulier un. D'ailleurs, il apparaît dans le cadre de la porte.
- Akaashi !!! Tu viens, je peux m'entraîner aujourd'hui !
- J'arrive, Bokuto.
Il récupère ses affaires et se lève pour rejoindre son capitaine pour encore quelques jours. Enfin, officiellement, il a déjà récupéré l'équipe, même si ça le panique un peu. Il ne s'est pas encore décidé sur le vice-capitaine, et il s'en inquiète. Il se pose mille questions, réfléchit aux qualités et défauts de chacun de ses coéquipiers. Perdu dans ses pensées, il n'entend pas ce que dit son capitaine.
- Akaashi ! Tu ne m'écoutes même pas ! Une fille que t'apprécie t'a fait une déclaration ou quoi ?
- Hein? Non, bien sûr que non.
- Mmmh.
Le brun regarde surpris la tête de son aîné, qui semble soulagé. Mais c'est sûrement dans sa tête. Ou Bokuto a peur qu'il lâche le volley pour s'intéresser aux filles. Oui, c'est probablement plus ça. Akaashi retient un soupir. Si seulement Bokuto pouvait se rendre compte des véritables pensées qui traversent tous les jours son cerveau en ébullition. Si seulement il comprenait que la seule personne dont il est amoureux, c'est justement son capitaine.
Ça ne fait pas si longtemps qu'il s'est rendu compte de ses sentiments. Il suppose qu'il était trop jeune, ou trop fermé d'esprit, ou encore trop obsédé par le volley et la victoire, pour le comprendre avant. L'amour ne l'intéressait pas non plus au collège, après tout. Tout ce qui comptait, c'était d'avoir de bons résultats pour avoir une recommandation et entrer dans l'établissement qu'il voulait. Jamais il n'avait imaginé aller à Fukurodani parce qu'il avait été subjugué par la puissance de jeu d'un seconde, et qu'il développait une obsession à vouloir lui faire des passes, juste pour le voir voler. Mais c'était bien le cas. Il était persuadé de juste admirer le lycéen, le joueur. Il n'a pas compris que c'était juste un véritable coup de foudre pour l'adolescent dans son ensemble. Ou du moins, il ne voulait pas l'accepter.
Petit à petit, et dès son arrivée dans l'académie, il a bien compris que s'il voulait voir voler Bokuto, il allait devoir le comprendre. Et il était prêt à tout pour revoir ses muscles en mouvement, ses sauts de plus en plus impressionnants à force d'entraînements, de musculation et de la croissance de l'attaquant. Et c'est ainsi qu'il s'est retrouvé à chercher à comprendre pourquoi le gris avait ses sautes d'humeur. A faire une liste mentale de chacun des défauts du lycéen, et surtout, de trouver comment les contrecarrer en plein match. Il a longtemps tâtonné, il s'est souvent trompé, il a parfois souffert, il avait envie de s'énerver aussi. Mais à force, il comprenait le jeune homme, et lui semblait apprécier sa présence. Ils se sont rapprochés, au grand dam de ses camarades de classes qui voyaient toujours arriver lors des pauses un hibou bruyant.
Mais il n'a compris ses sentiments que lors du dernier tournoi. Celui qu'ils n'ont pas gagné. Celui qui met fin au club pour les terminales. Malgré la tristesse de chacun, il sentait son cœur tambouriner contre sa cage thoracique. Est-ce que tout s'est éclairé dans son esprit justement parce qu'il savait qu'il ne ferait plus de match officiel avec Bokuto ? Très probablement. Il n'avait plus aucune limite dans son cerveau, plus aucune raison d'ignorer les sentiments qui n'attendaient qu'à sortir pour perturber Akaashi. Et il ne savait pas comment y faire face. Lors de son retour chez lui, après avoir pris une douche, il a tenté de dormir. En vain. Il a passé une nuit blanche malgré la fatigue physique qu'un tel tournoi provoquait. Il se sentait bizarre, mais ne pouvait pas s'empêcher de réfléchir à tous les signaux que son corps envoyait depuis deux ans pour lui faire comprendre ses sentiments.
Après tout, qui accepte de ne traîner qu'avec son capitaine et aîné en dehors des clubs ?
Après tout, qui se casse la tête à faire une liste des 37 défauts de quelqu'un ?
Après tout, qui pouvait le mieux supporter le comportement extravagant du lycéen ?
Après tout, qui aurait accepté de s'avancer en maths pour essayer de soutenir son aîné dans la matière qui lui résistait le plus ?
Après tout, les interrogations des lycéens des autres établissements sur leur relation n'étaient-elles pas fondées? Même Tsukishima lui avait signalé que c'était bizarre qu'il supporte si bien Bokuto.
Akaashi se trouvait idiot. Il se haïssait. Il se trouvait sale. Comment un garçon comme lui pouvait-il plaire à ce rayon de soleil ? Pouvait-il vraiment espérer se rapprocher encore plus d'une telle source de lumière, de chaleur, de joie ? Comme si Bokuto pouvait s'intéresser à un garçon, déjà. Après des heures à se poser des questions, il avait fini par pleurer toutes les larmes de son corps à la découverte de cette réalité. Il aurait préféré ne jamais savoir, ou du moins, de ne jamais aimer la personne qu'il admirait le plus.
Aujourd'hui, Akaashi a toujours son masque pour cacher ses sentiments. Il sait que parfois, ça se voit. Il redoute énormément le départ des troisième année, et surtout de Bokuto. Il risque de pleurer, et il espère que ce ne sera pas beaucoup plus que ses autres camarades. Pour l'instant, il essaye de ne penser qu'à l'instant présent. Bokuto venait s'entraîner assez régulièrement, mais il a aussi des tests et examens pour rentrer dans des équipes nationales et des universités de sport. Il est déjà peu présent au lycée, comme quasiment tous ses aînés. Au grand désespoir d'Akaashi.