Chapitre 5: Une rentrée pas comme les autres

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Je n'ai presque pas dormi de la nuit avec la peur que cet homme rentre comme bon lui semble pendant que je dorme. En plus, son parfum sentait encore quand je suis rentrée hier, ça veut dire qu'il est peut-être passé peu avant que je sois rentrée. J'espère vraiment que ce que je suis en train de penser est faux. Je ne supporte pas l'idée qu'un inconnu puisse rentrer chez moi à sa guise !

Mon réveil se met à sonner et indique 7 h.

Je l'éteins et me remet en boule dans ma couverture.
J'ai vraiment envie de dormir, je regarde encore l'heure et me fait à l'idée que je ne peux pas gagner quelques minutes de sommeil. L'ayan déjà reculé, je suis à la limite du retard si je continue comme ça.

Tout va trop vite pour moi, ma rentrée n'a même pas commencé et j'ai à peine posé les pieds ici qu'un mafieux italien renverse son verre sur moi et décide de rentrer chez moi, je ne sais comment, pour m'en offrir une nouvelle, c'est une blague ou quoi ?

Je n'arrive pas à comprendre un tel comportement. Non mais qui rentre chez les gens comme ça ? Il ne peut pas faire colle tout le monde et offrir les choses en question ?

Je pousse un grand soupir et me lève enfin pour partir petit-déjeuner mes céréales qui je l'espère ne seront pas empoisonnés par ce malade. Après tout, c'est un tueur, et si c'était un jeu pour lui avant de me trancher la gorge ou de me tirer une balle dans la tête, voir pire ?

À cette pensée peu encourageante, je perds un peu l'appétit et décide de jeter toutes les courses que m'avait faites Agathe avant de venir. Il vaut mieux prévenir que guérir non ? Je n'aime pas le gaspillage, mais là, j'ai trop peur.

Une fois les placards et le frigo vidés, je vais m'habiller et me maquiller pour enfin partir à mon premier jour à l'université pour étudier en master dans l'édition. J'ai toujours voulu être éditrice, les livres, c'est ma passion, personne ne nous jugent, on est d'ans notre bulle et puis s'occuper de « donner naissance » à une histoire, c'est tout juste un de mes rêves.

Lire m'a en quelque sorte sauvée pendant une période difficile de ma vie et si je ne les avais pas eus avec moi, tout comme Agathe, je ne sais pas comment je m'en serais sortie. Tout ce que je sais, c'est que je n'en serai pas là, mais n'y pensons plus, je me suis relevé et c'est le principal.


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L'université de Catane est immense et l'architecture extérieure est assez ancienne, mais reste sublime. Elle ressemble beaucoup à un château. C'est tout simplement incroyable. Je n'ai jamais vu une université aussi classe de ma vie. C'est une structure puissante rappelant un bâtiment historique.

De quoi donner de la fierté à ceux qui étudié ici.

J'en reste sans voix.

Je me dirige dans le grand bâtiment, mais arrive à me perdre plusieurs fois avant de pouvoir trouver la salle de mon premier cours. Je n'arrive pas à croire que je vais avoir cour dans un bâtiment pareil. En plus d'être immense, il est magnifique, ça me redonne carrément envie d'aller en cours alors qu'en France, je devais traîner les pieds pour y aller. Bien sûr, j'adore la France, surtout pour la cuisine comme le pain, les viennoiseries et pour un tout tas d'autres choses, mais j'ai toujours était attiré par ce pays.
Quand j'ai posé les pieds ici, j'ai su que ma place était ici.


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La mâtinée passe à une vitesse que je n'ai pas vue venir. Les cours que j'ai eues sont tous intéressants et surtout, ils sont en rapport avec ce que je veux faire plus tard et ça, c'est super cool et puis les professeurs sont sympas. Par contre, suivre les cours en italien s'avère plus difficile que prévu, ils parlent très vite et selon les cours, les mots employés sont plus difficiles. En revanche, j'arrive à suivre une conversation normale avec des élèves et je suis plutôt fier de moi. Mes années d'Italien et notamment mon apprentissage dans mon coin commence par enfin payer.

Si je l'avais su...je ne l'aurai jamais cruOù les histoires vivent. Découvrez maintenant