Chapitre 3 : "Je vais vivre"

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PDV JUSTIN 

Le médecin arriva dans ma chambre et me fit d'abord subir le test de la lumière dans les yeux. Il me mit le faisceau de la lampe dans l'oeil gauche et répeta le même mouvement pour l'oeil droit, assez dérangeant au passage et me demanda d'essayer de suivre le faisceau. Ce fût impossible même si je le voulais au plus profond de moi. Mon cerveau ne reçoit plus les informations. 

- Oh bonjour docteur Ink, dit la voix chaleureuse mais vide de ma mère. Est-ce que les nouvelles sont bonnes ? 

- La seule chose que je puisse vous dire est qu'il y a des petits efforts de sa part mais c'est encore de très faibles tentatives, lui répondit le docteur en éteignant sa lumière. 

De faibles tentatives ? Tu te fous de ma gueule ? J'essaye de mon mieux mais ce putain de blocage au cerveau m'empêche de vous le faire comprendre ! 

- Pensez-vous qu'il va... s'en sortir ? articula ma mère d'une voix brisée comme si elle avait déjà imaginé que je n'allais pas m'en sortir

- Les patients dans le coma sont des mystères madame Bie... Mallette. Nous ne pouvons jamais savoir de quoi est fait demain pour eux, peut-être que demain sera un jour similaire à celui ci ou pas. Nous ne pouvons pas savoir. 

- Merci docteur. Est-ce que les examens sont finis ? J'aimerais être un peu seule avec lui si cela ne vous dérange pas, lui quémanda ma mère le plus gentiment et adorablement possible 

- Oui bien sur, je reviendrais dans la soirée

Le docteur Ink partit de ma chambre avec tous ses joujous de médecine et je sentis ma mère s'installer sur mon lit en évitant de me faire mal ou quoique ce soit. 

Elle allait commençait a dire quelque chose sauf qu'une infirmière, dont je n'avais jamais entendu la voix lui parla. 

- Madame ? Je voudrais vous informer qu'aujourd'hui un de ses amis est venu. Il prétendait être son frère et une des infirmières la laissé entrer. Cette erreur ne se reproduira plus 

Oh c'est donc pour ça que je n'entendais plus Alfredo ou même Bob l'Éponge... pourtant... je ne me souviens pas l'avoir entendu partir. La dernière chose que je me souvienne est qu'il avait gâché ma surprise et après plus rien.. 

- Je vois qui c'est ne vous inquiétez pas, lui dit ma mère. Je vais le prévenir. Merci 

Ma mère soupira quand la porte se ferma. 

- Bonjour mon cœur, me dit ma mère en me prenant comme toujours la main pour que l'on soit en contact. Tu as de nouvelles lettres de tes Beliebers. 

J'envoya une information à mon cerveau mais je sentis de nouveau l'échec s'écoulait en moi. Putain de merde ! C'est si facile pourtant... Tout est si facile quand on y pense. 

"Justin, je sais que tu te bats pour nous et je suis fier de toi. Je suis vraiment fier que tu sois mon idole, mes amis me rejete en quelque sorte car je n'ai pas honte d'avouer que Justin Drew Bieber est mon idole. Pour eux, je ne suis qu'un gay. Ils ne comprennent pas ce que tu as fait pour moi. Je t'aime alors laisse moi, laisse nous, te sauver.." me lu ma mère comme si elle était en train de me lire une histoire pour m'endormir 

Savoir que la plupart des BoyBeliebers se font appeler "gay" seulement car je suis leur idol est stupide. Je ne comprends pas pourquoi un garçon n'a pas le droit de ne pas aimer toutes les choses que les garçons aiment. Chaque garçon devrait aimer le foot, le rugby ou même baiser sauf que certains garçons n'aiment pas ça, et c'est ça le problème, les autres croient que si l'on est différents on doit obligatoirement avoir une étiquette sur le front. Ca ne devrait pas se passer comme ça car quand les filles sont fans d'une chanteuse, elles ne se font pas étiqueter de lesbiennes ou quoi. Les garçons si. Ils ont directement l'étiquette de gay et ça me fait de la peine. 

"Mon Justin, je t'aime depuis que j'ai vu ta bouille d'ange à la télé. C'était en 2009. Depuis mon amour pour toi n'est pas fané. Je t'aimerais toujours, chaque seconde de chaque minute de chaque heure. Même si tu cesse de te battre je serai toujours avec toi car tu as le droit de ne plus avoir de forces pour te battre. C'est ta.. c'est ta décision" la voix de ma mère se brisa à la dernière ligne. 

Elle échappa un petit rire nerveux en reniflant. Dès qu'elle pleure en lisant quelque chose, elle a un rire nerveux pour cacher son envie de fondre en larmes. C'est une façade pour faire croire que l'on est fort. 

- J'aimerais vraiment que tu te réveilles mais... mais si... (elle renifla un peu plus fort me faisant comprendre qu'elle pleurait bel et bien)... si tu veux partir je ne t'en voudrais pas chéri... Dieu gagnerait un Ange 

Je ne veux pas partir maman. Si je part alors je perdrais tout le monde. Toi, Jaxon, Jazmyn, Faith et.. Papa. Dieu gagnerait un Ange mais toi maman tu perdrais un fils. 

Je vais vivre. Je VEUX vivre. 

- V..vre 

Au Pair Girl (tome 2) : University GirlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant