Chapitre 2

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Après un moment, l'enfant se calma et se remit à gazouiller. Martha revint vers le salon, se posa sur le canapé brun, enroula l'enfant dans des couvertures et se mit à caresser ses cheveux affectueusement. Elle planait dans ses pensées quand elle se rendit compte que le bébé rigolait en regardant sur le côté, concentrée sur quelque chose. Martha tourna la tête. Rien. Une sueur froide coula le long de son dos quand elle remarqua que la fille faisait coucou de ses mains à un place où se trouvait personne.

Elle tentait de réprimander les tremblement de ses mains et se pencha sur la fillette en lui chuchotant : « à qui tu parles ma jolie ? », dans sa voix se faisait sentir la peur, l'angoisse. La fille se tourna vers elle tout sourire et posa ses petite mains sur le visage de Martha, penchant sa tête à gauche, puis à droite, puis elle s'arrêta de rire pour la regarder interrogative. Un autre frisson lui descendis l'échine.

Un bébé ne pouvait pas comprendre ses mots. Un bébé ne pouvait pas arrêter de pleurer, alors qu'il venait faillir de mourir. Un bébé n'est pas sensé rigoler et gazouiller, alors qu'il vient de se faire mal, de saigner.

Et surtout un bébé n'est pas sensée voir des choses qu'elle, Matha ne voyait pas.

Essayant de calmer son cœur qui battait la chamade dans sa poitrine, elle regarda l'enfant qui, on aurait dit, tentait de parler. La fillette recommença à gigoter et montra de ses mains quelque chose dans le vide. Était-ce normal qu'un bébé essaye de communiquer comme ça ?

Non

Quelque chose clochait, Martha en était sûr. Mais quoi ? 

L'enfant somnolait dans ses bras, Martha le porta jusqu'à sa chambre et la posa délicatement.
Encore hésitante, elle décida que demain elle porterait la fillette au poste de police, il allait trouver une trace de ses parents, elle en était sûr. 

à travers ses yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant