...Les secrets de ma vie...

Chapitre 2

Et merde!

Moi: Caporal...

Livaï: Tu disais quoi avant que j'arrive, morveuse?!

Moi: Rien mon caporal

Il me regarda bizarrement.

Livaï: Bien en garde alors!

Il a changé de sujet super rapidement j'ai rien suivi.

Livaï: Oï !

Le moment inévitable est arrivé, pourquoi moi sérieusement?

Je n'ai pas le temps de réagir que je me retrouve à mordre la poussière comme une débutante. Je suis pourtant major de ma promo...

Livaï: Pathétique

Piquée à vif je réagir enfin et me relève en vitesse. Il va voir qui sera pathétique à la fin.

Livaï: Attaque ,m'ordonna-t-il

Moi: A vous l'honneur

Livaï: A la bonne heure !

Il s'élança à une vitesse fulgurante. Je réussi à parer les premiers coups sans trop de difficultés. Les suivant sont à un tout autre niveau, tellement que j'ai du mal à les arrêter. Ma concentration au maximum, je tentais coûte que coûte de garder le cap. Je me concentre sur les moindres détails, les moindres mouvements de mon adversaire. Au moindre faux pas, il m'aurait. Et il l'a eu. Ma concentration flancha et je me reçu un uppercut en plein dans l'abdomen. Le souffle court, je feinte une balayette et tente un coup droit, qui n'atteint pas son destinataire. Je tentais le tout pour le tout et je réussi a trouver une faille dans sa garde, coups de points, coups de pieds, feintes tout s'enchaînait. Je me stoppe un petit moment cherchant à reprendre ma respiration. Je le voyais, il était à peine essoufflé alors que moi j'étais en manque d'air. Il jouait avec moi et il avait réussi la première étape, m'affaiblir. Je ne me laisse pas abattre et continue le combat. La suite du combat les coups pleuvaient. Je les encaissaient mais le caporal aussi. On se stoppa quelques secondes où il en profita pour parlait.

Livaï: Pas mal pour une merdeuse dans ton genre.

Piquée à vif je réplique aussitôt.

Moi: La merdeuse elle vous a quand même bien amoché. Dis-je avec un rictus, en montrant le sang qui perlait de ses lèvres et de son arcade sourcilière gauche.

Livaï: On reprend, j'ai plus de temps à perdre sur ça.

Il me fonça droit dessus, mais je ne l'esquive pas pas assez rapidement je me prend un coup sur la tête. Je réplique avec une feinte puis un uppercut dans le genou. Il est déséquilibré, j'en profite pour lui faire une balayette. Il tombe à plat ventre dans la poussière. Je lui fait une clé de bras pour être sur de l'avoir bloqué. Il essaie de se débattre mais je tiens le cap et ne le lâche pas.

Livaï: Tu penses avoir gagné gamine? Tu peux aller te brosser alors.

Je me retrouve maintenant dans la poussière à mon tour. Je me relève en vitesse et me remet en garde. On tourne dans un périmètre déterminé durant bien 5 minutes avec pour seul son nos respirations sifflantes et irrégulières. Il se décide alors à prendre la parole.

Livaï: Tu me les casses gamines.

Il s'élance vers moi toujours aussi rapidement voir même plus vite que au début du combat. Je n'ai même pas pu réagir que je ressent une douleur fulgurante dans mes côtes. Au sol, encore un fois, je n'arrive plus à retrouver mon souffle. Le caporal lui s'est assis pour reprendre son souffle également. Je m'assoie avec le peu de de forces qu'il me reste et dis:

Moi: Alors, caporal, votre avis?

Il relève la tête vers moi et je peux déceler une pointe d'étonnement dans son regard.. Il me répond

Livaï: Pas mal, tu as une bonne technique mais encore beaucoup de failles.

Il se lève et repart, me laissant seul au milieu du terrain. Je finis par aller aux douches pour enlever le sang et la poussière accumulée durant l'après-midi. Je vais ensuite au réfectoire pour manger un bout et parler avec mes amis. Ils m'ont demandaient comment c'est passé le combat mais au vu de mes contusions je pense qu'ils ont compris. Je leur est tout de même raconté se qu'il s'est passé dans les grandes parties. Je crois qu'ils étaient ,tous sans exceptions, connaissant la réputation du caporal, troublés voir même choqués de mon récit. Peu après, exténuée, je suis partie dans ma chambre. Je me suis alors posée dans mon lit et je suis tombée dans les bras de Morphée.