Le Héros tout de Noir Vêtu {Dark Link x Reader} (BOTW)

∆ Chapitre 5 : En mauvais état ∆

(T/p)

- Hé, va calmer ton cheval, il veut rentrer dans ta grange...

- Ma grange ?

- Ta baraque, quoi.

- ... C'est pas une grange.

Il regarde autour de lui, l'air sceptique.

- Bref, va le calmer.

Et il fait demi-tour. Je pousse un profond soupire, dépitée. Qu'est-ce qu'il peut m'énerver... Je pose mon balais et retourne dans le salon.

Dehors, c'est la fin d'après-midi. Le soleil s'apprêtant à disparaître derrière les montagnes renvoi de magnifiques lueurs orangées. (N/c) est sur le pas de la porte, hésitant à entrer.

- Tu sais ce qui arrivera, si tu entre, lui dis-je.

Il me regarde et s'ébroue, avant de fixer Dark, affalé sur le fauteuil.

- Et dis-lui d'arrêter de me regarder comme ça, grogne-t-il.

- Laisse-le... Il est juste méfiant, j'imagine...

L'homme roule des yeux.

- L'autre jour, tu as dis que tu ferais une tarte aux pommes. Tu ne l'a toujours pas fait !

Je m'assois à côté de lui en soupirant.

- Je ne suis pas ta boniche. J'ai d'autres choses à faire.

- Eh ben fais-les, au lieu de te reposer.

Je lui envoie un regard meurtrier.

- T'es au courant que ça fait trois jours que j'obéis à tous tes désirs ? Tu pourrais me laisser le temps de souffler ! Moi qui me plaignais d'être seule... Si tout le monde est comme toi, ça ne me dérangerait plus.

Il fait une sorte de grimace. Je l'ai blessé ?

- Personne n'est comme moi.

- J'espère bien... lâché-je.

J'attrape mon carnet, où j'y mets toutes les choses qui me passent par la tête ; une sorte de journal intime.

- C'est quoi ? dit-il en levant la tête.

- Un journal, dis-je en griffonnant dedans.

- Pour quoi faire ?

- Pour raconter ce que je pense, mes journées et tout ça.

- Bien un truc de filles, ça...

Je me retiens à nouveau de lui faire une remarque.

- Tu parles de moi, dedans ?

- Peut-être.

Il se tait quelques secondes avant de se redresser brusquement et de tenter de le lire.

- Hé ! dis-je en mettant le carnet hors de sa portée. Qu'est-ce que tu fais ?

- Si ça parle de moi, j'estime que ça me concerne ! Laisse-moi lire !

- Non ! C'est privé !

- M'en fous !

Avec un léger coup de pied, je l'envoie rouler au sol et me relève

- Toi... C'est impossible d'avoir un peu de calme, ou pas ? Je ne suis pas une machine, j'ai besoin d'être tranquille, moi-aussi !

Mon cahier sous le bras, je quitte la maison. Toujours au sol, il me regarde, ne comprenant pas pourquoi je me suis énervé si vite. En réalité, moi non plus... Je passe devant (n/c) et vais m'appuyer contre le pommier, contemplant le paysage. (N/c) vient se coucher à côté de moi et pose sa tête contre mon épaule. Je lui caresse tendrement le front, avant de prendre ma tête dans mes mains.