1936, quelque part en angleterre.
Putain de trou paumé, bar miteux et poussiéreux.
22h40, je frotte les tables, je frotte les verres, je frotte le sol et tiens, un mec me frotte.
Tous les mêmes, leurs regards écœurants et leurs haleines fétides du à la bière bon marché, je suis lessivée.Ne soit pas impatiente. Tic tac tic tac,
je suis trop serré dans cette jupe, tic tac tic tac, je préfère les pantalons.Le cloche stridente de la porte d'entrée.
La voilà.
Ma belle, ma douce, ma blonde.
Regardez la, imaginez la.
Des grands yeux noirs et une bouche rouge carmin assortie a ses escarpins, son béret beige clôture sa silhouette et son odeur musquée se profile au mouvement de ses hanches qui se balancent, elle s'assoit non loin de moi.Un simple whisky, pour la force peut- être. Le sourire discret qu'elle m'adressa sonna le début de notre plan, le début de tout, et sûrement le début de la fin.
Deux silencieux dans nos paumes, tout le contraire de la pièce étouffante actuellement remplis de cris, les nôtres et ceux des clients. L'ambiance graveleuse et vulgaire de tout à l'heure était très similaire à celle que nous vivions et pourtant tout avait basculé dans notre chaos. Nous criions l'ordre à l'ivrogne qui me sert de patron de remplir le sac qu'on vient de lancer. Tout va très vite le fric vole presque avec la frénésie du mouvement.
Nous faisions notre premier braquage merde, des bandits moi je vous le dit. Je souffle, un frisson mélangé à l'adrénaline traversa mon corps tout entier. Mais pas le temps de s'attarder le moteur de la voiture était deja chaud, dans un baiser rapide enous commencions notre route a travers le paysage gelé.
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blouson cuir
Short Storyl'odeur du whisky me prenait les tripes, aussi puissante que l'adrénaline dans mes veines, la gloire est passagère ne l'oublie jamais chérie.