Genbu x reader (Saint Seiya Omega)

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Les villes et leurs habitants étaient en dangers. Le temps s'arrêtait avant même que vous puissiez lever le petit doigt. S'était frustrant. Vous, chevaliers d'Athena, étiez totalement impuissant. Plus que ça, s'était votre déesse qui souffrait. La situation te pesait lourdement sur les épaules comme si tu portais un énorme poids. Malheureusement, il s'agissait du même poids que tout les autres guerriers. Ville après ville, le temps s'arrêtait, bientôt la terre et tout les habitants risquait de s'arrêter. Ton regard parcourait la cantine de la palestre. Remplie de pleins de réfugié, tu te demandais si il était vraiment prudent de les emmener ici même. Avec un soupire tu croisas les bras en dessous de ta poitrine. Tu te tournas vers la grande fenêtre en verre faisant voler tes long cheveux (c-c) au rythme de ton mouvement. Tu pouvais à présent observer la cours d'entraînement. Quelques chevaliers d'aciers courageux s'acharnaient à perfectionner leurs techniques de combat. Tes mains agrippées à tes bras, resserrèrent leur prise sans même que tu t'en rendes compte. A vu d'œil, on pouvait deviner que tu étais loin d'être sereine.
En face à face avec tes pensées, on t'interpella soudainement.

- (T-p), Koga et Subaru sont là.

Sa voix n'était pas forte. Yuna n'avait pas criée, mais surprise, tu as tout de même sursauté. Ta réaction l'intrigua. Elle te jaugeas un long moment.

Yuna : Qu'est ce qui t'inquiète autant ?

Un silence lourd suivant sa question prit place. Si tu prenais la parole sans souffler, tu avais peur de laisser l'émotion transparaître dans ta voix. Tu inspira doucement, puis relâcha. Ainsi tu pus te permettre de répondre.

Toi : Tu penses vraiment prudent de laisser autant de gens ici ?

Yuna : Ça t'inquiète autant que ça ?

Toi : Bien sur. Autant de perte humaine n'est pas à négliger...

Sôma : Yuna ! (T-p) ! Venez !

Toi : On verra après allez voir tout le monde.

Sans ajouter un mot, tu as avancé devant Yuna pour rejoindre tes amis.

Koga : (T-p), Yuna ! Vous êtes tous là. Pourquoi il y autant de monde ici ?

Ryuho : Ce sont toutes les personnes sauvées par les chevaliers qui se réfugient ici.

Koga : Ce serait pas un peu dangereux ?

Koga se mit à formuler exactement ta crainte à voix haute. Bien sûr, tout tes compagnons avait pensé à cette éventualité. Vous étiez tous là a vous poser des questions.

- Ahahah ! Inutile de vous faire du mouron pour ça ! 

Koga : Gekki vous êtes là !

Il riait insouciant en tenant en otage deux instructeurs de chevaliers d'acier. Il avait passé ses bras autour de leur cou pour une accolade amicale.

Gekki : Comme vous allez les gars ?!

- Eh Gekki arrête ! Pas devant les élèves ! Cria un des deux instructeurs.

- Ouais en plus tu sens pas vraiment la rose. Affirma l'autre.

Il les relâcha un peu déçu de ces commentaires.

Koga : Alors d'après vous, il n'y a rien à craindre ?

Gekki : Notre défense est sans faille. On repousse les attaques et notre puissance d'attaque est dix fois plus élevé qu'en temps normal.

Le professeur de la palestre s'adressa aux citoyens présent en les rassurant et assurant leur protection totale. Gekki vous amena avec lui jusqu'au bureau du directeur de la palestre. Il continuait à dire que tout allait bien et à vanter la protection de la palestre jusqu'à que la porte du bureau soit fermé. A ce moment là, il soupira lourdement. La comédie était terminé. La vérité, c'est que rien ne se passait comme ça le devrait. Dans ce grand bureau, il y avait Koga, Ryuho, Yuna, Sôma, Subaro, toi et Gekki.

          

Sôma : Tout va pas si bien que ça pas vrai ?

Gekki : Mh...Nos troupes sont toute réunie c'est vrai. Mais on ne peux pas prédire ce que va faire l'ennemi. Avec le nombre de réfugié qu'on abrite ici, vous imaginez ce qui se passerait si on venait a nous attaquer avec des forces plus importantes ?

De nouveau angoissée, tu pinças tes lèvres entre elles. Rien n'allait bien en ce moment. Une voix masculine et grave vint vous interrompre. Connaissant cette voix, ton corps réagit de frissons automatiquement.

- Bien, je vois que vous êtes tous arrivés ici.

Vous avez tous tourné la tête pour apercevoir un chevalier d'or. Les amures d'or te fascinaient toujours autant. Il s'agissait de Genbu, chevalier d'or de la balance.

Subaru : Genbu le chevalier d'or...de la balance...Se dit-il pour lui même, fasciné.

Gekki : A présent c'est lui qui assure le commandement de tout les chevaliers réunis ici.

Koga : Ah oui ?

Genbu : Koga, montre moi ton armure.

Bien que surprit, ton ami ne broncha pas et Genbu observa son armure. Une entaille bien visible était présente sur la tête de l'armure.

Genbu : D'où viens cette entaille ?

Koga : Elle a été faite par un Palasin lors d'un combat.

Genbu : Donc tu as délibérément laissé l'ennemi te frapper. Je le sais par l'aspect de l'entaille. Tu te repose trop sur ton armure durant un combat. Sôma, Ryuho, Yuna, montrez moi les votre.

A leur tour, ils ont déballé leurs armures. A leur vue, Genbu, semblait encore moins heureux.

Genbu : C'est bien ce que je pensais, vous n'êtes que des incapables ! Vous êtes tous pareille. Vous ne savez toujours pas utiliser pas vos armures ! Vous vous êtes laissé séduire par leur pouvoirs sans réellement les maîtriser. Vos nouvelles armures vous ont rendu trop confiant. Tôt ou tard cette façon d'envisager le combat vous causera des problèmes. Votre immaturité finira par vous coûter la vie. (T-p) reste ici, les autres sortez.

Sans rien ajouter de plus, il passa dans la pièce à côté du bureau.

Koga : Tu nous rejoins après ?

Toi : Bien sur.

Une fois tout le monde sortit, tu partis rejoindre Genbu à côté. Il était derrière le bureau, debout face à la fenêtre. Tu t'arrêtas en face du bureau et croisas les bras.

Genbu : Je te sens angoisser depuis tout à l'heure. Qu'est ce qui t'arrives ?

Toi : Tu ne trouves pas que tu y est aller un peu fort avec eux ?  Ils font de leur mieux pour s'améliorer.

Genbu : J'en suis conscient. Mais ce n'est pas en étant indulgent qu'il progresseront. J'ai tout à fait conscience de leur puissance. Malheureusement, la route est encore longue. Tôt ou tard ils devront faire face à leur problèmes si ils désirent passer au niveau supérieur.

Tu vis un sourire se former sur ses lèvres après cette phrase.

Genbu : Je fonde de grand espoir en eux et le jour viendra peut être où ils atteindront la maîtrise ultime. Je pense pareille pour toi évidement.

Tu ne pus t'empêcher de trouver ça un peu mignon la façon dont il veut leur enseigner des choses.

Genbu : Maintenant que j'ai répondu, dit moi ce qui te préoccupe. Au delà de la situation, je vois bien qu'il y a quelque chose.

Toi : Est-ce que c'est si évident que ça ?

Avec une soupire de plus tu te mise dos au bureau pour t'appuyer sur celui ci.

Toi : La situation est critique et on ne sait pas quelles forces ils peuvent déployer contre nous. Dans les Pallasins, il y'a forcément des soldats de force égale avec les chevaliers d'or. Genbu, je sais que tu veux prendre beaucoup en main par toi même. Seulement, j'aimerais te demander de ne pas te mettre en danger.

Le chevalier d'or se décida enfin à bouger. Tu l'entendis enlever son armure d'or avant qu'il contourne le bureau. Il marchait lentement comme si il voulait te faire attendre. Il finit par se mettre en face de toi. Il posa ses mains sur le bureau de part et d'autre de ton corps. Vos regards ne se lâchaient pas une seule seconde.

Genbu : Pourquoi ne veux-tu pas me voir en danger ? Questionna-t-il avec un sourire.

Toi : Tu le sais très bien...

Genbu : C'est vrai, mais ça ne ferait pas de mal de l'entendre. 

Il posa son front contre le tient tandis que son corps se rapprocha du tiens également. Tu avais toujours du mal à avoir les idées clairs quand il était aussi proche de toi.

Toi : Genbu...et si quelqu'un rentre ?

Genbu : Aucune chance.

Sur ces paroles, il s'empara de tes lèvres pour t'offrir un baiser langoureux. Tu passas tes bras autour de son cou pour le rapprocher un peu plus de toi. Quand à lui, il attrapa tes cuisses pour te prendre dans ses bras. Par réflexe tu enroulas tes jambes autour de son corps. A ce moment là, ce que tu craignais arriva. La porte du bureau s'ouvrît. Tu cessas votre baiser pour pouvoir voir Koga, qui était arrivé sans prévenir. Gênée, tu as de suite caché ta tête dans le cou de ton amant. Le chevalier de pégase semblait totalement chamboulé. A vrai dire, il ne s'attendait pas à ce spectacle. Il était venu parce que tu mettais du temps, mais apparement il n'aurait pas dû entrer. Genbu te fit regagner le sol en douceur avec un soupire.

Genbu : On ne t'a jamais appris à frapper ?

Koga : Désolé...je pouvais pas savoir que vous...hum...

Toi : Ne continue pas ta phrase Koga.

Genbu : Sors d'ici.

Koga ne se fit pas prier et sortit sans tarder. Tu savais que les autres allait être au courant dans peu de temps.

Toi : Je croyais qu'il n'y avait aucune chance que la porte s'ouvre.

Genbu : T'es entrain de te moquer de moi ?

Toi : Je n'oserais pas, Monsieur le grand chevalier.

Il enroula ses bras autour de tes hanches en encrant son regard dans le tient.

Genbu : Dit moi plutôt pourquoi tu ne veux pas me voir en danger.

Sous son regard tu hésitas un instant. Cependant, la vie était si courte pour ne pas lui dire ces petits mots.

Toi : Parce que je t'aime.

Avec un sourire satisfait, il t'as embrassé de nouveau. Pour l'instant, tu ne te doutais pas de l'interrogatoire dont tu allais avoir droit plus tard.

Manga x readerWo Geschichten leben. Entdecke jetzt