Les deux amants se séparent brusquement mettant fin à leur baiser, ils se retournent pour faire face à Roger le meilleur ami de Mathis.
- Roger ?
Mathis avance près de son bureau et se place derrière son écran.
- Chloé, tu peux nous laisser s'il te plaît ?
La jeune femme acquiesce avant de s'en aller.
- Attends dis-moi que je rêve ? Fait-il incrédule.
- J'aimerais bien pouvoir te mentir.
- Ce n'est pas vrai ! T'es tombé sur la tête ou quoi ? Tu te tapes ton assistante maintenant Mathis ?
- Et alors ?
- T'es un homme politique bordel ! T'imagines la polémique que ça fera si les gens venaient à apprendre que tu couches avec elle ?
L'homme se leva de sa chaise avançant dangereusement vers son ami comme pour l'affronter. Le ton se serre entre les deux hommes, Roger ne comprenait pas ce qu'arrive à son ami, lui, qui était fidèle à sa femme autre fois est devenu un inconnu à ses yeux.
- T'as pensée à Emma ? Ta fille Lorie ? Tu y as pensée ? Tu veux tout perdre pour, une fille comme elle ?
- Roger, je ne te permets pas de parler de Chloé de cette façon. Lui reprit ce dernier.
- Non mais c'est une blague ? Tu l'as défends maintenant ?
- Je l'aime tu comprends ! Lui hurla l'homme fermement.
Roger ne croit pas ce qu'il vient d'entendre, il se demanda même si son ami ne perdait pas complètement la tête.
- T'es pas sérieux ? Putain, Mathis qu'est-ce que tu nous fait là, bordel ?
- Tu sais quoi, va t'en, tu ne peux pas comprendre ! Lui cria l'homme.
- Tes devenu fou, vraiment !
Son ami quitte la pièce et claque violemment la porte derrière lui. Il longa le long du couloir et s'arrête devant le bureau de Chloé.
- Monsieur Smith ! Elle se redresse brusquement pour lui faire face.
- Vous voulez que je vous donne un conseil mademoiselle Perret ?
Elle baissa timidement la tête.
Mathis est marié, il a une famille alors, je vous conseil d'arrêter votre petit jeu. C'est clair ?
Lança Roger avant de s'en aller. Au même moment Mathis arrive dans le bureau.
- Chloé tout va bien ?
- Mathis, j'en peux...
Comme à chaque fois Mathis pose son index sur ses lèvres l'empêchant de continuer. Il contourne son visage à l'aide de son pouce et le regarde tendrement, Chloé mal à l'aise baissa les yeux.
- Je t'aime Chloé !
La jeune femme surprise leva les yeux pour le regarder, elle ne s'attendait pas à une telle déclaration.
- T'es... t'es fou ?
Oui, je suis fou de toi !
- Non, non, Mathis tu ne peux pas...
La jeune femme s'écarte de lui, paniquée elle ne pensait pas que cela arrivait jusque là
- Pourquoi ? Parce que je suis marié ? Parce que j'ai une fille ? Ou il y a quelque chose d'autre ?
- Non mais Mathis, on voulait juste s'amuser. C'était ce qui était convenu non ?
- Ne me dit pas le contraire, je sais que toi aussi, tu ressens la même chose. N'est-ce pas ?
- Mathis...
-Non, ne dit rien s'il te plaît. Lui murmura l'homme, lui caressant sa lèvres inférieure de son pouce.
Les deux amants se regardent tendrement, Mathis colle sont front contre celui de la jeune fille, ses lèvres partent à la recherche des siennes.
- C'est plus fort que moi, Chloé... c'est pour cela que je t'ai invité à dîner ce soir, je veux plus que du sexe avec toi. Lui chuchote-t-il entre ses lèvres.
- Mathis, ça... ça ne va pas être possible.
Il attrape Chloé pour la ramener vers lui.
- Bien sûr que oui... tu m'aimes, je t'aime alors..
Elle se défait subitement de lui, laissant apparaître ses stresses.
- Tu peux me laisser s'il te plaît ?
- Chloé, je...
- Mathis, s'il te plait !
Le patron acquiesce déçu avant de se quitter la pièce.
La jeune assistante se met derrière son bureau, troublée par cet aveu que vient de lui faire son patron. Elle se rend compte que cette histoire va beaucoup trop loin, la jeune femme se met subitement a douter de ses sentiments.
- Putain ! Putain ! Répète-elle en envoyant valser la pochette sur son bureau.
Jonathan se dirige vers son chauffer Naël l'homme descend pour venir l'ouvrir.- Bonjour monsieur Fleury.
- Bonjour Naël.
Son chauffeur lui tient la portière pour le laisser monter.
- Merci !
- Je vous en prie.
Une fois à l'intérieur Jonathan lui tend son téléphone pour lui montrer l'adresse où l'attend son client.
- Pouvez-vous m'emmener à ce restaurant s'il vous plaît ?
- Bien sûr monsieur.
- Parfait.
Le chauffeur entra l'adresse du restaurant dans le gps avant de démarrer. L'homme jeta un rapide coup d'œil dans le rétroviseur central observant le jeune homme qui semble perdu dans ses pensées.
- Tout va bien monsieur Fleury ?
- Vous vous souvenez de Fanny ?
L'homme sourit avant de reprendre.
- Et comment l'oublier ? Elle était si gentille, souriante. Elle vous aimait beaucoup.
- Moi aussi, je l'aimais. C'était ma motivation.
Il se remémore ses moments passé auprès d'elle. Jonathan ne peut s'empêcher de s'en vouloir d'être parti.
- Vous vous souvenez de ma journée de pique nique avec elle ?
- Oui, c'était la première fois que je vous voyais épanoui. Elle vous faisait du bien.
- Oui, c'est vrai. Je n'ai jamais été aussi heureux de toute ma vie.