Chapitre 18 : Le syndrome de l'imposteur.

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« Nous sommes tous des imposteurs dans l'ensemble de ce monde, nous prétendons tous être quelque chose que nous ne sommes pas. » - Richard Bach

Olympia

Il n'y a rien de mieux que la sensation de chaleur, associé à un paysage féerique. Emmaillotée dans un peignoir blanc, moelleux et doux comme un nuage, je me sens maintenant divinement bien. Et tandis que j'observe la douce déclinaison du soleil en cette fin d'après-midi, je ne peux m'empêcher de repenser à ce qui s'est passé quelques instants plus tôt, sur le point inférieur.

Lorsqu'Ivano m'a ramenée au niveau de l'extension de plage du yacht, mes muscles étaient tellement pétrifiés par le froid que j'avais l'impression que chaque mouvement me demandait un effort surhumain. À côté, il n'a fallu que deux mouvements à Ivano pour grimper sur la plateforme, et s'empresser de me tendre une main, pour m'aider à me hisser. Et même si je n'aime pas ressembler à une princesse en détresse, j'avais tellement froid que je mis de côté mes principes et j'ai accepté sa main.

En un rien de temps, je me suis retrouvée hors de l'eau et entraînée dans la petite salle avec la banquette grise.

Une seconde plus tard, les morsures du froid ont été remplacées par la chaleur et la douceur du peignoir en coton blanc bordé au nom du bateau, qu'Ivano m'a adorablement aidé à enfiler

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Une seconde plus tard, les morsures du froid ont été remplacées par la chaleur et la douceur du peignoir en coton blanc bordé au nom du bateau, qu'Ivano m'a adorablement aidé à enfiler. Lorsqu'il m'a enveloppé avec ce peignoir, il a veillé à arranger les pans du vêtement, ainsi que le col de celui-ci, pour s'assurer que j'étais bien emmitouflé. Et surtout, lorsqu'il a couvert ma tête avec la capuche, il a pris soin de l'ajuster pour qu'elle ne me tombe pas sur les yeux. Je n'ai pu alors m'empêcher de plonger mon regard reconnaissant dans ses étincelantes irises noisette.

Durant ce court instant, je me suis senti comme une reine. Comme si j'étais la femme la plus précieuse à ses yeux. Je revois encore ses lèvres esquisser un léger sourire d'amusement et son regard envoûtant me transpercer.

Le mafioso a ensuite rompu notre contact pour se saisir d'une serviette épaisse qu'il a enroulé autour de ses hanches. Mon regard, lui, est resté vissé sur son corps ruisselant d'eau et ses cheveux humides peignés en arrière.

-  Monte, on va boire quelque chose de chaud, m'a-t-il proposé sur un ton doux mais autoritaire.

-  Avec plaisir, ai-je bafouillé, encore troublée par ses gestes tendres.

Autant dire qu'après tout cela, je n'ai plus du tout froid. Bien au contraire, je suis à présent envahie par une vague de chaleur rien que de le savoir près de moi. J'aimerais tellement qu'il me prenne dans ses bras, là maintenant, tout de suite, pour profiter de la beauté du paysage qui nous fait face.

Tu parles... S'il est autant au petit soin avec toi, c'est uniquement parce qu'il a promis à tes gardes et ton père qu'il veillerait sur toi, s'immisce ma raison. C'est uniquement pour le business et pour avoir bonne opinion auprès de son associé qu'il agit ainsi. Ne prends pas toutes ces belles intentions pour acquis. Il te manipule, comme tous les autres avant lui, se permet-elle d'ajouter.
Tais-toi ! Je ne veux pas penser à ça !

Io & Te (Insieme) è Destino ?* [PAUSE HIVERNALE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant