Le diamant des éléments

Chapitre 50

Le garçon en multimédia est Basile. Bonne lecture !

Précédemment ,

Tout le monde doit paraître fort même lorsque la peine noie les coeurs. Les femmes sont battues pour ne pas être faibles. Les forces du mal entretiennent leur réputation. Pas construite sur des chimères.

- Point de vue de Kamil -

Quand on a atterit dans la cour, les gens ont accouru. Ils nous avaient cru perdus et pensaient que l'espoir était mort. Ça me désole de les avoir fait souffrir mais pendant un instant, j'ai eu une poussée d'individualisme.

D - Kamil ! Théo ! Où étiez-vous ?!

On explique ce qui s'est passé, une vingtaine de minutes plus tard, autour d'un drôle de poulet.

Tout est bien qui finit bien, pour le moment ! Le soleil illumine de rouge le ciel. J'ai passé quasiment toute ma journée seule avec Théo. Je souris et m'endors. J'ai expliqué pourquoi j'étais partie et mes amis m'ont expliqué que le niveau importait peu. Que c'était la personne. Ils ont prit comme exemple Adrian. Même s'il était du niveau, je cite "soixante-mille" ils ne voudraient pas qu'il les accompagnent parce qu'il est pas sympa et qu'ils n'ont rien en commun. Alors c'est bon. Mes amis m'ont reprise dans le groupe. Je pensais qu'en raison de ma faiblesse, ils allaient me rejeter... Mais c'est dans les moments durs que tu vois qui sont tes vrais amis. Couchée dans mon lit, paisible, je regarde la lune courir dans le ciel sans que rien ne l'arrête.

Le lendemain,

Encore endormie dans mon bol de chocolat chaud, je réfléchis à la manière de les remercier pour ce qu'ils ont fait. Mais rien de possible ne me vient. Une main atterit dans mon dos, me faisant piquer du nez dans mon bol.

M - Salut ma poule !

Moi - 'Alut...

M - Mal dormi ?

Moi - Pas réveillée !

E - Salut les cocottes !

M&Moi - Salut !

T - Bonjour les poulettes !

Moi - C'est quoi votre délire avec les poules ?

D - T'inquiète, c'est leur délire, mais comme en général tu arrives en dernière, tu n'y as pas le droit.

Moi - Gnia gnia gnia !

On éclate de rire et on commence à manger. Des pas retentissent dans le couloir. Je ne regarde même pas et salue Leodagañ.

?? - Euhm non, moi c'est Basile.

Moi - Basile ! Basile ? Basile. Ça va ?

B - Ouais et toi depuis la dernière fois ?

Les souvenirs affluent dans ma mémoire est je me revoie en train de me vider de mon sang sur son pull blanc.

Moi - Mieux, au fait désolée pour ton pull !

B - T'inquiète il était moche de toute façon !

E - Ah ça c'est bien ! Toi au moins tu le prends avec positivisme ! Hein Théo !?

T - Positivisme ? Ça se dit ça ?! Et tu insinue que c'est de ma faute quand tu as appuyé comme un taré sur la boîte de ketchup, et que ça a giclé partout sur mon pull blanc préféré ?!

E - Nan mais comment t'as râlé !

D - J'aurais fait pareil !

M - Moi aussi !