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Evan était devant le portrait de la Grosse Dame, tentant de trouver le mot de passe ou la convaincre d'aller avertir Harry Potter. Le portrait était têtu, au moins autant que lui. Il tourna la tête vers une fenêtre et remarqua que ça faisait un bon moment qu'il était là.

— Retourne dans ton dortoir, dit à nouveau la peinture.

Avant de reprendre à nouveau par la négation, le portrait pivota et alors Harry et Ron sortir. Evan souffla de soulagement.

— Enfin ! Dit-il. Ginny est...

— On sait, coupa Ron. On a tout entendu !

— Dira que j'ai perdu un temps fou à trouver cette tour, dit Evan. Comment vous avez tout entendu ? Où étiez vous ?

— Dans la penderie, dit Harry.

— Tu parles Fourchlang, Harry, dit Evan la voix suppliante. J'ai besoin de ton aide pour aller dans la Chambre des Secrets et chercher Ginny.

— On pensait aller voir Lockhart, dit Ron.

— Ce sale type ? Grogna Evan. Il est complètement inutile.

— Il a dit aux autres professeurs qu'il savait où était l'entrée ! Dit Ron. Et même s'il n'a fait que la moitié de ce qu'il a écrit, il est le seul à pouvoir nous aider ! On doit lui dire ce que l'on sait !

— Et il va faire quoi ? Faire tomber sa baguette magique en voyant le Basilic ? Se moqua Evan.

— On peut en discuter en marchant ? Suggéra Harry.

Evan hocha de la tête et ils partirent en direction du bureau de l'auteur à succès.

— Je vous dit que c'est inutile, dit Evan. À part sourire, il ne sait rien faire ! Il est plus inutile qu'un Cracmol !

— C'est une insulte que tu as découvert avec tes potes ? Demanda Ron.

— Oh arrête ! S'exclama Evan. Tu penses la même chose que moi de lui !

— Non ! Ça reste un prof quand même et Dumbledore ne l'aurait pas accepté s'il n'était pas capable d'au moins de défendre !

Evan ricana. Harry leur fit alors signe d'être plus silencieux. Mais ils ne rencontrèrent personne.

La nuit tombait quand ils arrivèrent devant le bureau de Lockhart. A l'intérieur, ils entendaient des pas précipités, des coups sourds, et d'autres bruits divers qui témoignaient d'une intense activité.
Lorsque Harry frappa, il y eut un brusque silence. Puis la porte s'entrouvrit légèrement et ils virent apparaître un œil de Lockhart.

—Ah, heu... Mr Potter... Mr Weasley... et... heu... Evan ! dit-il en ouvrant un peu plus la porte. Je suis très occupé pour le moment. Si vous pouviez faire vite...

—Professeur, nous avons des renseignements à vous donner, dit Harry. Nous croyons qu'ils pourraient peut-être vous aider.

Lockhart, dont ils ne voyaient que la moitié du visage à travers l'entrebâillement de la porte, paraissait particulièrement mal à l'aise.

—Heu... ce n'est pas vraiment... enfin, bon... d'accord...

Il ouvrit la porte et les laissa entrer.

Son bureau avait été presque entièrement vidé. Deux grosses malles étaient ouvertes sur le sol. Dans l'une d'elles, des robes de sorcier couleur jade, lilas ou bleu nuit avaient été hâtivement entassées. L'autre malle était remplie de livres jetés pêle-mêle. Les photographies accrochées au mur étaient à présent rangées dans des boîtes posées sur une table.

L'Enfant MangemortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant