26 décembre 2009, Portland
[NALA PETIJEAN]Je mords ma lèvre, amusée, lorsque j'entends les tonalités sortant des hauts parleurs du téléphone d'Olivia. La blonde est penchée vers l'écran, son meilleur sourire de garce sur les lèvres, alors que ma grand-mère est en train de petit déjeuner. Il est 9h chez nous, donc d'après les calculs de la blonde, minuit pile en France
[CONVERSATION TÉLÉPHONIQUE]
Tarik: qu'est-ce qu'elle veut la pute ? Il grogne d'une voix endormie, et mon cœur tambourine chaudement dans ma poitrine, heureuse de réentendre le son de sa voix
Olivia: comment ça tu pionces à minuit gros cassos ? J't'ai connu plus vigoureux... ah non, c'est vrai, t'as pris un an de plus. Elle lâche comme une peste
Tarik: t'as de la chance d'être loin parce que je t'aurais goumé fort si t'étais en face de moi. Il baille. J'peux savoir pourquoi tu m'appelles ? C'est ma seule nuit de repos et j'aimerais bien roupiller
Olivia: oh bah si tu veux, j'te laisse dormir toi et tes sourcils, mais c'est dommage parce que j'avais un super cadeau... un petit silence
Tarik: c'est quoi ? On s'échange un regard complice
Olivia: est-ce que Nabil est là ?
Tarik: non. Il bosse. Je fronce les sourcils
Olivia: à l'heure qu'il est ? Elle dit surprise, puis elle semble comprendre. Oh... je vois. Au ton grave qu'elle prend, moi aussi je saisis de quel genre de métier il est question, et une pointe transperce mon cœur. La peine
-tu fais attention à lui, s'il te plaît ? Un grand blanc au bout du combiné se fait entendre
Tarik: Bétamèche ?
-joyeux anniversaire Tarik. Je glisse tout sourire, et je devine au froissement des draps qu'il se relève dans son lit
Tarik: t'es rentrée alors ? J'arrive à entendre qu'il sourit
-oui, depuis quelques jours... on est parties chez Vivi pour Noël, et le nouvel an
Tarik: comment ça, on ?
Manou: elles allaient pas me laisser seule à Brive quand même ? Elle s'offusque
Tarik: wallah Manou est là aussi ? Il doit frotter son visage au bruit que j'entends. Waw putain le trio infernal, pauvre gars il doit avoir la migraine à vous supporter. Il ricane
Manou: fais gaffe à ce que tu dis petit con, j'ai encore le numéro de ton père
Tarik: ouais. Hassoul. Il se gratte la gorge et fait diversion. Bambina, j'suis désolé, mais Nabil il peut pas te parler parce qu'il est pas là, et en ce moment il est pas mal débordé donc je sais pas quand il te rappellera... peut-être dans une quinzaine de jours. Tu seras toujours à Brive ?
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[N.O.S] 𝐋𝐄𝐒 𝐋𝐀𝐑𝐌𝐄𝐒 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐁𝐑𝐔̂𝐋𝐀𝐍𝐓𝐄𝐒
FanfictionUn adage nous affirme que les épreuves de la vie consolident les liens forts existant auparavant entre deux personnes. Pourtant, un autre dicton, diamétralement opposé, nous indique que les personnes ayant vécu moult drames, proches ou éloignés de l...