Je me réveille en sursaut. Je viens encore de faire un cauchemar. Je m'assois sur mon lit et je respire profondément. Je regarde mon réveil : 6h57. Aujourd'hui, je commence les cours a 8h15. Je décide donc de me lever et de me changer. Pour aujourd'hui, ce sera : slim noir, tee-shirt gris simple avec un perfecto noir. Des que je suis prête, je descend dans la cuisine pour me préparer mon petit-déjeuner. Je regarde mon portable pendant que je croque dans ma tartine a la confiture de fraise. Aucun message et aucun appel, seulement des notifications Facebook inintéressantes. Je bus mon verre de jus d'orange puis je mis toutes ma vaisselle dans l'évier. Je monte alors a l'étage pour me brosser les dents et "préparer" mon sac de cours avec mes livres. Des que j'eus terminé tout ça, je passais dans la salle de bain pour me mettre un peu de fond de teint et du mascara. Je me maquille toujours en dernier, je ne sais pas pourquoi, c'est une manie que j'ai. J'attrape mon "eastpak" noir puis je descend rapidement en bas. J'enfile une petite veste car nous ne sommes qu'en avril et comme dit le dicton "en avril, ne te découvre pas d'un fil, en mai, fait ce qu'il te plait". J'ouvre la porte.
"Je pars, bonne journée"
Et je claque la porte. Mon lycée se situe à 10 min a pied de chez moi mais je ne connais pas encore très bien ici. Je suis arrivée en cours d'année et la, c'est une sorte de rentrée scolaire alors que nous sommes en avril. Je stresse un peu a l'idée de découvrir ma nouvelle classe. J'ai refuser que mes parents m'accompagnent, ça ferait "gamine". J'ai déjà fait le chemin pour aller au bahut deux ou trois fois pendant ces vacances. Le chemin n'est pas très compliqué. J'espère qu'il n'y aura pas que des pimbêches dans ma classe, je ne supporte pas ce genre de fille, et, la plupart du temps, c'est réciproque. Pour passer le temps, je regarde ce qui m'entoure. Dans cette ville, il y a beaucoup d'espace vert malgré tout. L'est de la ville est plutôt urbain et le nord de la ville est plutôt vert, et j'habite dans cette partie de la ville. C'est le quartier le plus aisé. Je traverse à présent un petit parc, à ma droite, je peux apercevoir un petit écureuil roux qui se dépêche de grimper à l'arbre. J'arrive enfin devant mon immense lycée, il y a 2 hectares de parc. Le lycée est une sorte d'ancien château transformé. Je ne l'ai pas visité, je l'ai seulement vu de l'extérieur, depuis l'extérieur des grilles. Il y a un nombre incalculable de lycéens qui rentrent dans l'enceinte du bâtiment. A mon tour, je me décides à rentrer dans la cour. Beaucoup de personnes me dévisagent, sûrement car ils n'ont jamais vu mon visage auparavant. C'est très déconcertant. En guise de réponse, je baisse la tête et regarde mes pieds. Je déteste me faire remarquer. Je traverse la cour. Je cherche à présent le bureau du CPE, il faut que j'aille me présenter. Après avoir longer le mur, je trouve une porte avec une plaque sur laquelle on peut lire "bureau du CPE". Je toque alors à la porte et j'entends un "entrez". Une dame avec un grand sourire m'accueille. Elle a un chignon qui lui donne un air stricte. Elle porte un chemisier blanc avec une jupe noire et des chaussures à talons noir aussi. Elle a aussi un petit collier en forme de cœur avec inscrit quelque chose dessus mais il m'est impossible de lire l'inscription.
"Bonjour, je suis Mme Lavillier, je suppose que tu es Safia, c'est bien cela ?"
"Bonjour, oui c'est bien moi."
Autrefois, j'aurais usé de formule de politesse mais plus maintenant, malgré le fait qu'elle m'est l'air gentille.
"Ravi de faire ta connaissance. Je crois que tu n'as toujours pas eu l'occasion de visiter le collège. Je vais donc te le faire visiter puis ensuite, tu pourras te rendre en cours"
"Ok"
On sortit alors de son bureau. Les élèves doivent être en cours car il n'y en avait plus un, pourtant, je n'entendis pas de cloche sonner.
"Tu dois te demander pourquoi tu n'as pas entendu de cloche sonner. Cela peut paraître étrange mais nous n'en avons pas. Dans ce lycée, nous souhaitons vous apprendre à être autonome. Plus tard, vous n'aurez pas de cloche pour vous indiquez à quelle heure est la fin de votre pause au travail, ou même à la fac. On vous laisse donc gérer vous même vos heures de cours. Je te conseille donc d'avoir toujours une montre sur toi. J'en viens donc au fait que tu n'as pas le droit d'utiliser ton portable dans l'enceinte du lycée, sous peine de sanction. Ensuite, tu te dois de porter une tenue décente sinon nous pouvons très bien t'obliger a rentrer chez toi pour te changer"
"Et si j'habite loin et que je ne peux pas rentrer chez moi a pied ?"
"Et bien, a toi de te débrouiller, tu auras été prévenu. De plus, pourquoi me pose tu la question puisque tu n'es pas concerné ?"
Elle me dit ça d'un ton ferme qui me surpris moi-même. Elle avait raison.
"Non, pour rien"
"Très bien, et tache de ne pas m'interrompre la prochaine fois. Reprenons. Il y a de nombreuses règles ici. Je ne vais pas toutes te les dire sinon cela me prendrai un temps fou. J'arrive donc au fait que, tout a l'heure, ton professeur principal te fournira un carnet avec marqué le règlement intérieur. Tu devras le faire signer par tes parents et par toi aussi. Si cela n'est pas fait, je me réserve le droit de te sanctionner bien sur. Dans ce livret, il y aura aussi une partie correspondance, tu sais sûrement déjà à quoi elle sert. A la fin, tu trouveras aussi des petits coupons. Il y en aura des verts pour les absences. Aucunes absence non-justifiés par les parents ne sera toléré. Les billets rose sont pour les retards. Ils devront eux aussi être justifier par tes parents. Je croit avec dit tout ce qui il y avait d'important a dire. Ah .... Non. Excuse moi. Ton emploi du temps te sera donné par ton professeur principal tout a l'heure. A tu des questions ?"
"Non, tout me semble clair."
"Parfait, suis moi alors."
D'après son discours, je déduit que mes parents m'ont inscrit dans un lycée très stricte, qui n'accepte aucun écart de conduite. Il l'ont sûrement fait exprès. Nous marchons à présent à travers des couloirs pour arriver dans une sorte de cours intérieur. Je devine alors que le bâtiment est carré. Nous arrivons alors devant une porte et nous nous arrêtons devant.
"Voici la partie "administrative", tu trouveras ici le secrétariat, l'infirmerie ainsi que l'économat, si tu as besoin de t'inscrire ou de te desinscrire de la cantine. C'est aussi tout la partie "compte"."
"Ok"
"Très bien. Las bas, il y a le parc, ou tu peux te promener pendant les pauses. Fait bien attention à ne pas trop t'éloigner pour ne pas arriver en retard. Au fond, voici les laboratoires, où se déroule les cours de chimie et de SVT."
Je vois un bâtiment beaucoup plus moderne.
"Ok, merci"
"Très bien, je vais à présent te conduire dans ta salle de cours."
"Merci"
Nous marchons donc et nous montons des escaliers. Arrivés au premier étage, nous tournons à gauche puis nous nous arrêtons devant la première porte sur notre droite.
"Voici ta salle de classe pour les cours de français. Ton prof principal va aussi être ton professeur de littérature."
Elle toqua alors à la porte. J'avais une énorme boule au ventre. On entendis un "entrez".
La CPE ouvrit la porte et tout le monde me regardât puis se leva.
"Asseyez vous"
Ils s'assoient tous aussitôt et une vague de murmure se fit entendre.
"Merci de vous taire."
C'est le professeur qui venait de parler.
"Bonjour Safia. Je vous présente donc votre nouvelle camarade. Safia, tu peux aller t'installer juste là."
Je regarde la place désigné. Je me dirige alors la place désigné. Juste à côté se trouve un garçon. Je vais donc m'y installer. Et la il me regarda.
"Tiens, comme on se retrouve."
Oh non, pas lui, s'il vous plait.
[voici un nouveau chapitre. Vous vous doutez bien de qui c'est. Vous vous doutez bien de la suite, n'est ce pas ? Mais je vais la "diversifier", pour ne pas vous ennuyer bien sur 😉. Sinon, ça vous plait ?]
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The therapy of love
Teen FictionLa dépression est une maladie qui attaque une personne suite à un événement marquant ou un choc pour la plupart du temps. Pour en guérir, il existe de nombreux moyens. Sophia, 17 ans, à tout essayé, médicaments, thérapie... Tout, sauf une chose. U...