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[PDV Sara]
Ah, le dimanche. C'est de toute évidence le jour le plus attendu de la semaine. Et aussi celui où l'on décide subitement de faire tout ce que l'on a pas eu envie de faire dans la semaine.
Mais ce dimanche-là, est loin d'être comme les autres. Nullement appréciable, puisque je me suis levée aux aurores pour être dans ce véhicule blindé "passe-partout" pendant neuf heures, et que j'ai dû plier bagages pour une durée indéterminée vers un établissement scolaire censé "m'aider" ? Je ne suis même pas sûre de savoir le vrai but de cet entraînement.
Mais je sais que ça fait 3 heures 17 minutes et 48 secondes. Que je suis enfoncée dans un siège de cuir plus moulant qu'un simili, que le chauffage est réglé sur le mode "sauna" et que la vitre du conducteur est fermée me laissant seule avec ce problème.
3 heures et 18 minutes. Je commence à suer et quelques perles naissent sur mon front. J'estime avoir suffisamment souffert en silence pour rien et entrouvre la fenêtre selon ma convenance. Finalement, je m'engouffre un peu plus dans ce nuage noir légèrement granuleux mais lisse à souhait, la tête contre la vitre teintée.
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Des secousses me réveillent au moment opportun, et j'ouvre les yeux suffisamment vite pour admirer les fers du grand portail s'ouvrirent à notre demande, et nous autoriser à pénétrer dans l'enceinte. Un paysage éblouissant s'ouvre à moi, entouré d'arbres géants à lianes, il semble qu'une jungle délimite le terrain parfaitement tondu qui semble faire le tour du bâtiment face à nous.
La voiture s'arrête, le chauffeur sort, ouvre le coffre et présente ses politesses aux quelques personnes qui gardent les portes. Je me décide à faire de même et sortir du véhicule, lorsque la poignée s'enfuit, s'ouvrant sur un visage légèrement tiré en arrière avec un sourire complaisant indélébile. La secrétaire, apparemment.
Il m'aura fallu une bonne heure et demi - voire deux - pour faire l'entière connaissance de l'équipe pédagogique et des titulaires que je dois retenir.
Puis, rencontrer le directeur. Un homme occupé mais libre à souhait, à ce qu'il m'a dit. Ou est-ce l'impression qu'il a voulu me donner en insistant sur ses "N'hésite pas si tu as une question ou un problème de quelque sorte que ce soit. C'est mon devoir, et je peux comprendre si tu hésites à parler à cause de... ta fonction."
Tellement prévenant.
Cornélius Clover. Selon les rumeurs, le directeur de l'école Peterson, depuis une éternité ou deux, est un mage de très haut niveau dont les pouvoirs ne sont toujours pas répertoriés. Plutôt rare pour un maître de l'art.
Mais parler, ou du moins l'écouter parler de la magie, de l'école, m'a presque consolé d'être là. Au moins je suis sûre d'en apprendre plus. Je sais déjà que, comme le directeur - enfin, Cornélius préfère t-il - dirait :
"L'énergie peut prendre différentes formes chez les gens, ou être manipulée, ce qui demande beaucoup d'entraînement et une certaine sensibilité. De plus, tous les humains ne sont pas sensibles à cette énergie. Pour ceux qui sont sensibles :
Certains ont développé des pouvoirs à partir de cette sensibilité, et apprennent au sein de l'école. D'autres ont tout simplement des pouvoirs depuis leur naissance, pas toujours "humain" comme les Anderson ou les Thompson - que tu rencontreras peut-être - et sont accueillis par l'école Peterson depuis des siècles. Et enfin, il y en a - comme toi, me semble-t-il - qui sont sensibles sans développer de forme propre et distincte, mais notre école leur apprend à manipuler cette énergie environnante, et personnelle, pour utiliser le Hado."
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Black
General FictionAttention ! Pour ceux qui ont vu passer les extraits, c'est une des histoires que je prépare en réserve... le temps de la peaufiner et (enfin) de la terminer. Mais... J'ai décidé de ne pas attendre. (Je préviens : je vais prendre mon temps pour l'éc...