Qui n'aurait pas eut envie d'en finir avec la vie, quand celle-ci ne t'as jamais rien offert ?
L'existence n'est que misère et solitude pour les rêveurs, qui n'aspirent qu'avoir des choses qu'ils ne possèdent pas. Et le problème de ces rêveurs qui s...
— Mais des fois, il faut plus de courage pour vivre que pour se tuer.
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Pdv interne :
- Encore toi ? Ça devient redondant.Lâche un petit garçon dans ma direction.
Je suis perdue dans une immense pièce blanche sans limite.
- Oh, tu pleures ? Rajoute une fillette intriguée.
Je suis debout en plein de milieu de cet espace gargantuesque, en train de me frotter les yeux pour essayer de cacher mes larmes qui coulent toutes seules.
- Bahahatu pleures tout le temps. C'est chiant, t'es hypersensible ou quoi ? Se moque le garçon.
Je me tourne vers lui, et dégage mes mains de mon visage. J'essaie encore de comprendre ce qu'il se passe qu'on m'agresse.
- Qu'est-ce que t'en sais hein ? Qu'est-ce que t'en sais de ce que je ressens, et de pourquoi je pleure ? Je rétorque un peu énervée.
- Ouin ouin ouinnn, c'est tout ce que j'entends !! Il poursuit en riant.
Intérieurement je bouillonne, et des envies de violences s'emparent de moi. À ce moment je ne visualise qu'une seule chose : la tête de ce garçon en train de se faire taper à répétition contre le sol.
- C'est simple de dire ça, c'est si simple de dire ça quand tout va bien dans ta vie. Je l'accuse en le regardant de haut.
Mais ce n'est même pas si étonnant que ça. L'empathie est bel et bien une des rares choses chez l'Homme, la compréhension et compassion d'autrui n'existe qu'occasionnellement. Peu font l'effort de comprendre les sentiments des personnes qui sont dans le mal. Mes actions et mes réactions ont toujours été mal jugées, car ils sont incapables de se mettre pendant ne serait-ce que deux secondes dans ma peau.
- T'es pas vraiment sortie de ta dépression, si ? Enchaîne la petite fille tandis que le garçon disparaît pour mon plus grand bonheur.
J'ai fait une dépression moi ?
- Ton bonheur ce n'est qu'une apparence. Au fond de toi tu sais que tu t'en sortiras pas.
- Quoi ? Mais non, je commence à être heureuse pour de vrai ! Je la contredis offusquée.
- Ah vraiment ? Et tu penses que tu peux mettre de côté toutes tes pensées intrusives, noires et malsaines ? On ne change pas en une semaine (Y/n), et tu devrais très bien le savoir.
- Mais j- Elle me coupe la parole avant que je ne puisse finir.
- T'en fais quoi de ta peur omniprésente de te faire rejeter ? T'as déjà oublié ? Cette phobie d'être à l'écart, ce sentiment d'être insupportable dès lors où tu prononces deux mots. T'as déjà oublié cette époque où tu t'excusais pour un rien ? Cette époque où tu mettais un masque jusqu'à devenir terrifiée de laisser les autres connaître ton vrai visage par peur d'être seule.
