A mafia love story (AMLS)

17

Culiacán, Mexique

Pdv Rafael

Il faisait un temps de merde dans cette ville, j'étais à bord de ma Aston Martin noire garée derrière une tonne de buisson. Nous étions terrés près de la villa de ce cher Miguel Médina, j'allais plomber ce sale con des pieds à la tête. Il avait mis fin aux accords qu'il y'avait entre nous en mettant sur pieds l'attaque du bar. Il pensait vraiment qu'il en fallait si peu pour m'abattre dommage pour lui son cauchemar ne faisait que commencé

- patron c'est bon nous sommes dans la maison, me dit l'un des mes hommes à travers l'oreillette

- parfait vous avez pu atteindre le poste de gardinage?

- oui on a réussi à neutraliser les trois hommes qui y était et les autres qui gardait près de la clôture

- et Medina?,demandai je

- il est à l'étage avec une nana qui se dandine sur lui

- parfait,dis-je un rictus au lèvres,ouvre nous le portail

J'enclenchais le moteur de ma voiture et roulai jusqu'à l'intérieur. La propriété de ce con était minable et minuscule comparée à la mienne, je me garai en premier suivie de Lorenzo et Antonio. Je rechargeais mon arme et aiguisait mon poignard, je devais lentement faire souffrir cet abruti.

Mes hommes qui se trouvaient à l'intérieur avaient déjà neutralisés les sbires de Médina, la voie était complètement livre. J'envoyais Enzo et Anto dans le bureau afin de m'obtenir quelques données utiles. Je montais les escaliers avec lenteur, pas besoin de me presser pour tué cet idiot.

J'ouvris la porte d'un coup de pied sec, la petite rousse qui se trouvait sur lui pris peur et descendit de sa queue pour se couvrir, son regard à lui était marqué par la surprise. Je fis un signe de tête à la fille pour qu'elle prenne ses jambes à son cou, chose qu'elle fit sans même regarder derrière

- tu as 50 piges mais tu te tapes encore des nanas en âge d'être ta fille Médina? Tu es vraiment dégoûtant

- comment tu es entré Alto? Dit-il d'une voix tremblante

- Faire taire tes clebs n'a pas été une chose difficile pour mes hommes. Vois tu quand je veux faire quelque chose je la fais bien contrairement à toi

- de quoi tu parles?

- tu veux vraiment savoir de quoi je parle,dis-je en sortant mes armes. Et bien j'ai été victime d'une petite attaque inoffensive l'autre jour, j'ai enquêté du mieux que je pouvais et j'ai fini par découvrir que tu étais à l'origine de ce petit carnage

Il cherchait désespérément un moyen de se défendre mais il n'était pas au courant que j'avais réussi à faire en sorte qu'il se retrouve complètement faible et désarmé.

- il te fallait bien une petite leçon mon cher Alto, tu crois tellement que le Mexique et le reste du monde est à toi, dit-il

- oh je le crois parce que c'est le cas

- si ce n'était pas moi, quelqu'un d'autres t'aurait fait le coup un jour. Tu es en vie c'est l'essentiel non? Ou alors tu te venges uniquement à cause de cette jolie nana qui crèche chez toi? Dit-il un rictus mauvais sur le visage

- Ce n'est pas pour une femme que je me venge mon cher ami, c'est avant tout une question d'honneur, commençai je en m'approchant vers lui, mais tu sais quoi tu as légèrement raison. Quand j'ai vu qu'elle était blessée j'ai eu envie de tirer sur tous les putains de responsable, chose que j'ai faite. Il ne manquait que toi à la liste

- tout ça pour une chatte? Et bien elle doit vraiment bien sucer dit-il en riant

La colère prit possession de moi et je planta mon poignard dans sa cuisse, un cri de douleur jaillit de sa gorge

- tu as des enfants Medina? Ta baraque manque cruellement de photos de famille

- j'ai une fille elle a 22 ans. Ne lui fait pas de mal je t'en supplie Alto, dit il suppliant

- contrairement à toi gros porc, dans mon clan on ne fait pas de mal aux femmes et encore plus aux femmes innocentes. Dommage que ta fille se retrouvera bientôt orpheline

- Alto ne fait pas ça s'il te plaît. J'ai commis une erreur je le reconnais mais repartons sur de nouvelles bases

- alors que tu as déjà violer 2 closes de notre accord passé. C'est mort mon vieux, dis-je

Je retirais le couteau de sa cuisse pour lui laisser un moment de répit avant sa véritable souffrance. Je repensais au corps affaiblie de cette idiote de Storm et la rage reprit possession de moi

- une dernière parole Miguel?

-  pitié Alto,tu ne gagnes rien à me tuer,dit-il suppliant

- c'est vrai mais je le fais pour mon plaisir personnel

Je le saisis par la gorge et planta mon poignard en plein dans ses couilles, son cri explosa en même temps que son sang sur mon pantalon et ma chemise

- soit un homme jusqu'au bout Miguel voyons, dis-je

- je te déteste Alto, j'espère que tu pourriras en enfer

- en attendant c'est toi qui t'y avance, dis-je en tirant une balle dans sa tête

Son sang tacha ma chemise immaculée,je fermai ses yeux restés ouverts et prit la direction de la salle de bain pour prendre une douche. Lorsque je me rendis au salon Enzo et Tonio étaient entrain de boire un verre de whisky

- et bien tu es vraiment sans cœur mon petit chéri, déclara Anto, tuer quelqu'un puis prendre une douche dans sa propre maison et par dessus quoi porter une chemise à lui, c'est tellement cruel ça

- la ferme Anto tu veux? Dis-je

- au moins tu as vengé ta petite < Storm>, dit Enzo

- ça n'avait rien avoir avec Angelina

- des attaques tu en subis tous les jours mais tu ne réagis jamais de cette façon, le fait de voir Angie blessée t'a juste énervé, ajouta Tonio

- on vit avec elle depuis quoi? Un mois et demi? Elle n'est pas aussi importante que ça. Foutez moi la paix avec vos suppositions stupides,grondai je

- d'accord Jefe, dit Enzo en riant

- on s'en va d'ici. J'ai énormément de choses à faire au QG

- que fait on des données de Medina? Demanda Tonio

- on verra ça une fois au QG,dis-je en marchant vers ma voiture

Je mis mes lunettes de soleil et déverrouilla ma voiture

- je vais faire un tour en ville pour acheter des vêtements neufs

- ça marche princesse Rafaela, dis Enzo

- N'oublie pas d'envoyer des fleurs et une carte où je présente mes plus sincères condoléances à la fille de Medina

- tu es de plus en plus cruel Rafael, declara Tonio

- ravi de l'apprendre, dis-je en montant dans ma voiture

Sur la route je repensais au parole de mes amis. C'est vrai que la voir revivre un calvaire dans ce lieu qui l'avait auparavant fait souffrir m'avait mis en colère, si quelqu'un devait la souffrir c'était moi et pas une autre personne.

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