Ma plus belle histoire

Le rêve

      Un soir d'été, sous la chaleur de sa tente, Prunelle ne pensait qu'à une seule chose, à la date de son voyage prochain. Ce voyage, elle l'en a rêvé depuis qu'elle a eu la connaissance du bien et du mal. À l'âge de 8 ans, sa tante, du côté de sa mère était venue leur rendre une visite au village. C'était la première fois qu'elle rencontrait quelqu'un avec des habits aussi moderne, en dehors des maîtresses de l'école. Mirabelle, c'était son prénom. Elle avait pris le soin d'avoir un prénom aussi européen possible

      Prunelle avait trouvé son modèle, quelqu'un a admiré, et un objectif à atteindre. Elle voulait, elle aussi découvrir le monde et toutes les belles choses qu'elle regorge. Le soir dans la case principale, ses grands-parents et ses parents étaient dans une discussion très sérieuse avec tante Mirabelle. Comme à son habitude, elle s'était vêtue des plus beaux vêtements que Prunelle avait vu de son existence, ils étaient différents de ceux que les maîtresses portaient, ils ne venaient pas du tout, du grand marché de la capital, mais d'où pouvait-il provenir, s'interrogeait-elle. Elle a un vaste souvenir de sa tante, elle savait que sa mère avait une petite sœur beaucoup plus jeune qu'elle qui était allée vivre au-delà de la mer, loin de la terre de nos ancêtres. Donc ses vêtements ne pouvaient que venir du pays qui se trouvait dans les rares magazines de mode qu'elle piquait à l'école pour lire. N'arrivant pas à entendre ce qui se disait de là ou elle était, et voyant le sommeil l'a gagné elle décida de rejoindre sa natte et de dormir. Mais cette nuit n'était pas aussi paisible que d'habitude. Des gens vêtus de noir, et portant tous des cagoules, ou voiles noirs, étaient en train, dechiré ses chiffons qui lui sevait d'habits, mais elle ne se laissait pas faire, elle cria très fort que, les asseyants eux les tampons à la limite de la dechirure, profitant de cce moment de confusion, elle se mit à courir, et elle croisa sa tante sur le chemin qui mene à la rivière, sa tante lui cria <<tu penses t'échaper jusqu'à où? Tu ne quitteras pas ce village>>.

  Prunelle !! Prunelle!!

Oui ? Oui, momah !

Sa grand-mère et sa mère furent éruption dans sa tente. Et s'afférèrent autour d'elle, le sommeil dans les yeux, et perturbé par ce cauchemar dont elle a été réveillée soudainement; Prunelle demanda d'une petite voix.

Qu'est-ce qui se passe momah ? maman ?

Dépêches-toi de te laver et d'habiller ta robe du dimanche, tu vas en ville !