CHAPITRE 33 : NATHANIEL FAULKNER

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DISCLAMER : Les personnages de la série Wednesday (2022) sont la propriété exclusive de Tim Burton. Ils sont utilisés ici uniquement à des fins de divertissement et les auteurs de fanfictions n'en retirent aucun profit. Néanmoins, en ce qui concerne le personnage de Rei, de son espèce dénommée "Les Absorbeurs", et des nouveaux personnages inventés, les droits m'appartiennent entièrement. Ainsi, par propriété exclusive, la copie et les utilisations partielles ou totales de mon travail sont interdites et punies de 3 ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende ; conformément au Code de la propriété intellectuelle. Tout droit réservé.


Dans un état second, ses pas l'ont mené droit vers le club des Bourdonneurs. Rei se ressaisit quand elle entend le son des abeilles en plein travail.

Cela fait un petit moment qu'elle n'a pas vu seule à seule Eugene. La porte de la cabane s'ouvre et elle tombe nez à nez avec ce dernier.

— Oh, Rei ! Comment tu vas ?

Il lui sourit et elle sourit à son tour.

— Je vais bien.

— Tu as l'air un peu ailleurs.

Elle se met à rire toute seule.

— Oui, c'est vrai.

Eugene fronce des sourcils puis secoue la tête, l'air de dire qu'elle est folle.

— Tu retournes à l'école ? demande Rei.

— Oui, les activités de l'après-midi sont bientôt terminées.

— Déjà ?

Elle se met alors à suivre Eugene. Après un long moment de marche, Eugene reprend la parole.

— Tu te sens mieux, n'est-ce pas ? Tu ne vas pas retomber dans le coma ? s'inquiète-t-il.

Rei secoue la tête.

— Je ne pense pas. Je ne dois pas toucher Tyler en tout cas.

Elle ralentit un peu le pas, songeant alors aux sentiments du jeune garçon.

— Je m'excuse, Eugene. J'ai dû carrément t'effrayer ce jour-là.

— Ne t'inquiètes pas.

Soudain, Rei éprouve une profonde inquiétude envers le jeune homme. Elle ne sait pas s'il est au courant des nouveautés. Elle ne veut pas l'effrayer davantage... Ou alors Mercredi s'en chargera, elle ne sait pas.

— Je t'ai dit que je te protégerai et je l'ai fait. C'est pas vrai ?

— Si. Tu as tenu parole.

Elle éprend la soudaine envie de le prendre dans ses bras et de lui faire un énorme câlin mais elle ne sait pas s'il est du genre tactile ou non. Elle préfère donc s'abstenir.

Dans sa marche, elle se prend les pieds dans quelque chose et manque de trébucher. Elle se rattrape sur Eugene.

— Mince, désolé !

Ils se tournent vers le coupable et découvrent un livre au sol. Rei s'accroupit pour le prendre.

— Quelqu'un a dû le faire tomber.

Quand elle observe le chemin face à elle, Rei se rend compte qu'il mène à l'atelier de Xavier.

— Ou alors c'est le Death Note ! déclare Eugene tout excité.

Rei se redresse avec le livre en haussant un sourcil.

— Sérieux, Eugene ?

Il hausse les épaules.

— Je crois à tout maintenant.

Elle secoue la tête et ouvre le livre à la hâte. Eugene pousse un soupir déçu. Les pages parlent de loup-garou, de sirène, de vampire... Rei se fige quelques instants et réfléchit. Après deux secondes, elle revient au début du livre.

— Mon dieu, c'est le fameux journal de Nathaniel Faulkner ! Aux dernières nouvelles, il avait disparu.

— Quelqu'un l'a apparemment retrouvé.

Rei observe à nouveau le chemin menant jusqu'à l'atelier. Quelqu'un les a-t-il espionnés avant de s'enfuir en courant ? C'est ce qu'elle a cru voir ?

Elle aperçoit la main d'Eugene passer devant elle.

— Allo, Rei ? Je disais qu'on devrait peut-être le rendre au directeur ?

— Non, je ne pense pas.

Elle se tourne vers Eugene tout en cachant le journal dans son manteau. Elle croise ensuite les bras pour le maintenir.

— Ça ne fait pas bizarre ?

— Non mais...

— Mais quoi ?

Il rougit légèrement.

— On dirait que tu as un néné un peu carré.

— C'est pas grave.

Elle pousse le livre un peu pour qu'il soit à l'étage d'en dessous. Une fois fait, ils se remettent à marcher.

— Est-ce que ça va mieux avec Tyler ?

— Moyen...

— Tu n'es pas obligé de lui parler mais j'ai l'impression de remarquer une sorte de progrès du côté de la distance physique.

Eugene hausse les épaules en guise de réponse. Rei décide de ne plus en parler pour ne pas l'embêter davantage. Elle change alors de sujet.

— Dis, tu ne trouves pas le temps bizarre depuis la dernière fois ?

Eugene se tourne vers elle comme si Rei venait d'avouer le plus grand secret du monde.

— Si ! Mes abeilles en sont toutes retournées. Elles agissent d'une manière très étrange.

— Genre, quoi ?

— Elles sont plus agressives. Même envers moi. Et elles n'osent plus sortir de la ruche.

— Elles sont comme les animaux alors ? Elles ont comme une sorte de sixième sens sur les catastrophes ?

— Peut-être...Ça expliquerait leur comportement.

— Si même les abeilles ont peur alors... Ça ne sent pas bon du tout.

Eugene hoche la tête.

— Je te le confirme. Une catastrophe arrive.

— Ou alors, elle est déjà là. 

WEDNESDAY : LE CHANT DES DISPARUS (APRÈS LA SAISON 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant