« Moi, je suis Jungkook, 1m79, un garçon ordinaire »
Jungkook est né dans un monde où l'ordinaire n'a pas sa place.
# Taekook
Date de début : 11/02/2023
Date de fin : 18/05/2023
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Le monde m'a toujours paru si petit, et pourtant je sais que mon point de vue est erroné puisqu'il est immense.
Au-delà de ce que j'ai pu voir jusqu'à maintenant, j'ai pu lire qu'il existait des contrées en ce monde si lointaine que je ne pourrai jamais m'y rendre, à moins de marcher pendant des mois, voire des années.
Aujourd'hui, j'ai froid.
Quand quelques rayons gris pointent le bout de leur nez, je suis sûr que je suis levé depuis longtemps, c'est juste que parfois je réussi à me convaincre que je dors encore.
Je prends mon temps, de toute façon qu'il fasse jour ou nuit, cela ne change rien. Je prends appui sur mes bras et me redresse, mon pied touche le sol froid, ça ne me dérange pas, c'est plaisant. Mon corps semble s'adapter automatiquement à toutes les températures que la nature me propose. Je voudrais monter mais je ne peux pas, je me dis que si je repousse le plus loin possible toutes les tâches que je me force à accomplir dans la journée, alors j'aurai toujours quelque chose à faire au final.
C'est pour ça que je ne bouge que quelques secondes plus tard, et mon geste consiste juste à repousser les vieux draps sur moi, puis je pose les pieds sur le mur, ce qui me donne une position bizarre, mais au moins comme ça, je peux sentir une chose affluer dans mon être comme si mon corps se divisait en deux, au niveau de mes reins, j'ai donc froid quand mes jambes nues touchent le mur fait de terre séchée et de paille, mais j'ai aussi chaud quand mon dos effleure l'endroit où j'ai dormi plus tôt.
Un entre-deux.
Mes pensées divaguent et je me mets à faire mon exercice journalier.
« 1m79, cheveux noirs et bouclés, je suis un garçon ordinaire ».
C'est ce qu'il dit toujours, je m'efforce de ne pas l'oublier. Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours fait cette taille-là, pourtant les livres ici disent que l'homme évolue, qu'il grandit passant d'un âge à un autre, qu'il a des caractéristiques physiologiques et physiques pour le prouver. Donc, je ne sais pas si j'ai déjà fait moins que ça en taille. Mais, lui me répétait toujours que j'étais un garçon ordinaire d'un mètre soixante-dix-neuf, et il a raison.
Il a toujours raison.
Je me décide à me lever. Quand je le fais, je peux attester du fait que j'ai froid, et pourtant hier c'était le contraire. Mon chez-moi n'est pas éclairé, en fait je suis heureux quand parfois, là-haut dans ce qu'il appelle le ciel, ce grand cercle jaune et or renvoie de la lumière, quand c'est le cas, je me rapproche de la seule brèche que j'ai avec l'extérieur et je m'imprègne de la douce chaleur qu'il me procure.
Mais aujourd'hui, il n'est pas là. Il fait froid, sombre et sale. Je retire ce qui couvre ma peau, des couches fines de vêtements qui ne sentent plus bon, je les mets dans le trou au coin de mon lit.
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Ma peau est d'un blanc éclatant aujourd'hui, je monte les quelques marches qui me séparent du haut de mon chez-moi, il y a une table qu'il a fait de ses propres mains avec des choses qu'il a rapporté de l'extérieur, elle est belle.
Tous les jours, au moment où j'entends ce sifflement lointain, la table se remplit. Il dit que je dois toujours bien manger et que je n'ai pas à m'inquiéter de cela car il y en aura toujours. Parfois, il est là et mange avec moi, et d'autres fois il ne peut pas, il dit que quelque chose le retient mais qu'il veille sur moi.
Quand je fini de manger, ma peau reprend toujours un peu de couleur, ça veut dire que je me nourri bien et que mon corps apprécie. Aujourd'hui, je vais me laver, je ne reçois pas beaucoup d'eau. Il m'arrive de compter jusqu'à sept, sept jours je veux dire avant que l'eau ne revienne alors je choisi les jours où j'en use.
Quand je décide de me doucher, je prends toujours le temps de faire un peu d'efforts, ces choses qui me font transpirer comme monter et descendre les escaliers plusieurs fois, ou ces quelques figures physiques qu'il m'a montré pour m'apprendre à être fort.
Je fais toujours attention à ne pas me blesser, je me rappelle de la seule fois où c'est arrivé, j'ai été réprimandé et à l'endroit où mon sang a coulé, une rose blanche a poussé, elle s'appelle Andréa, c'est mon ami.
Ma seule amie.
(...)
Aujourd'hui encore j'ai froid.
J'ai reçu de la lecture, cela doit venir de lui, et cela signifie qu'il ne peut pas venir et que je dois tout de même m'occuper. La pièce est sombre mais je dispose d'une source de lumière que je dois utiliser avec méfiance. Il dit que n'importe quoi, dehors, peut attirer l'attention sur moi.
Mais il m'a aussi appris à ne pas avoir peur et a bien utilisé tout ce que je possède. Comme je sais qu'il ne fait rien par hasard, je me précipite pour récupérer mes biens et descendre dans la chambre. Il dit qu'on ne peut pas me trouver mais que si je le souhaite je peux faire en sorte que si, mais moi je ne veux pas, je ne veux que lui, alors je reste là, prudent et caché du monde extérieur.
Le livre qu'il me propose aujourd'hui est un ancien grimoire, il y a des phrases parfois d'une autre langue qui se traduisent dans ma tête et me donnent l'impression de l'avoir toujours parlé. Je n'ai pas appris à lire, je l'ai juste toujours su, mais il arrive qu'il me mente et qu'il dise que c'est lui qui me l'a appris pour ne pas que je pose de questions.
La texture de la couverture me prouve qu'il ne date peut-être pas de notre siècle, elle a été réparée et tout est écrit sur du papyrus. De petites images illustrent des choses que je ne comprends pas, que je n'ai jamais vu.
Quand j'arrive au chapitre suivant, une brise traverse la pièce et mes cheveux glissent sur mon front. Il est là. Il est quand même venu, mon cur palpite et mes yeux grandissent. Je ferme le livre, souffle sur la bougie et me redresse. J'ai changé de vêtements hier, je suis propre, mais mes cheveux ont beaucoup poussé. Je me recoiffe et monte les escaliers un par un en contenant ma joie.
« Jungkook ? », il a prononcé alors que je suis à l'avant-dernière marche des escaliers.
Je suis si heureux que j'emboîte les deux dernières d'un seul pas.
« Maître Min »
Il tourne la tête, il est prêt du cercle de cèpes devant la porte, il retire sa cape en velours dévoilant une magnifique chevelure noire qui perd de sa couleur.
Elle devient rouge.
Rouge sang.
Il arrive donc au terme de sa mutation.
« Je t'ai déjà dit de m'appeler Yoongi, tu as passé l'âge de me prendre pour ton maître »
« Je ne saurai faire autrement maître, qu'est-ce qui vous amène ? »
« Quoi, tu n'es pas content de me voir, je pensais qu'un peu de compagnie te ferait plaisir, mais je peux m'en aller si tu veux »
Je m'affole, la simple idée de le voir partir, même si je sais que ça arrivera bien assez tôt, me brise le cur .
« Non, non, non s'il vous plaît »
Quand il m'observe, il a son regard normal, ses yeux sont d'un noir profond qui devrait m'effrayer, mais ce n'est pas le cas, pour quelqu'un comme lui, cela veut simplement dire qu'il n'y aucune raison de s'inquiéter.
« As-tu pris le temps de manger aujourd'hui ? »
Pour le tester, comme j'aime, je lui mens.
« Oui, beaucoup »
Ses yeux changent, son iris s'emplit progressivement du noir qui habillait sa pupille plus tôt et celle-ci devient rouge nuit. C'est normal, maître Min est un lykia du jour.
« Jungkook »
« Non maître j'ai menti », j'avoue.
Je devrai avoir peur, mais pas avec lui, je sais qu'il ne me ferait pas de mal. Ses yeux reprennent aussitôt leur couleur d'avant.
« Alors mange ».
D'un seul regard, il m'indique de m'asseoir et de prendre part au repas qui vient d'apparaître sur la table. Alors que j'entame ma première cuisse de poulet et qu'il vient prendre place en face de moi, il me demande toujours avec ce ton sérieux :
« Comment te sens-tu aujourd'hui ? »
« J'ai froid, comme hier ».
[...]
Coucou ça va ?
Vous en pensez quoi, je devrai continuer?
Ce sera toujours entre 1000 et 1500 mots par chapitre sauf les chapitres significatifs ou les interludes.
Votre avis me guide alors ne vous gênez pas. Le fantastique n'est vraiment pas mon domaine.