Mémoires de mes périples.

kiss mes petits abos

Heyyyyy

Ben voilà le chapitre est fini, partez !

Pourquoi vous êtes encore là ? Aller, dehors.

J'ai dit dehors ! Hein ? Quoi, Étoile de feu ?

- Ben tu sais, là, le truc que tu voulais dire...

-  Ah oui, meeerde !!!!

(Se racle la gorge ) - AVIS À LA POPULATION : aujourd'hui je voulais vous parler de ... ben... euh...

(Chuchote) quoiquesquejedoisdireditlemoitoutdesuitesinonjet'étranglevitedépechetoi

- Ben tu sais, tu dois parler du truc, là...

-bendismoicequec'estvitetresvitejevaistedéquapiter

- Tu sais, le truc sur le harcèlement...

-AHOUIMERCIJET'AIMEMERCiD'AMOURÉTOILEDEFEUTOUTDOUX

- de rien... (gonfle le buste)

-hé c'est drôle tu ressemble à ma voisine de 98ans quand tu fais ça...

- bon bref tu veux pas faire ton truc là ? (Gêné)

Bon bref !  Ce que je venais dire est loin d'être drôle. C'est, oui, bel et bien sur le harcèlement. Je sais que il y a des gens harcelés qui regardent ça. Mais aussi des gens qui harcèlent. Je vais pas rire. Non c'est sérieux. Je vais vous raconter mon histoire. Elle est pas drôle, et franchement j'ai pas été sympa, mais j'assume et je veux que mes abonnés le sachent ( mdr elle dit ça elle a 16 abonnés). Ben voilà...

Je suis au collège. Il y a un mec dans ma classe. Et moi j'ai un groupe de 4 meilleures amies. Ce mec, il a ses copains. Bref, des fois on rigolait en classe avec lui et ma pote, tout allait bien. C'était une haine taquine. Juste pour rire. Par exemple, on se faisait des doigts d'honneurs mutuels en classe. Chacun en faisait à l'autre, tout allait bien. Puis, au fur et à  mesure du temps, je le voyais triste, des fois il pleurais sur un bans. Je venais le voir, et il refusait de me dire ce qu'il se passait. Et pis vlammm ! Un jour, je me suis retrouvée dans le bureau de la CPE. Elle m'a accusée d'harcèlement, je n'en revenait pas. De plus elle était pas douce. Je lui ai dit que, pour moi, ce n'était que des taquineries. J'avais les larmes aux yeux. Ce mec est venu. Je me suis excusée de tout mon coeur. La CPE ne l'avais apparement pas remarqué. J'ai pas pleuré. Dehors, c'était la récré. Je suis sortie, tremblante, mais je n'ai pas pleuré. Ça n'aurais rien changé. Arrivée chez moi, je me suis disputée avec ma mère. Le soir, dans mon lit, je me suis allée à pleurer. C'était un soulagement de pouvoir enfin se  lâcher. Plus tard, la prof de français, notre prof principale, nous a fais une vie de classe. Elle a menacé les gens qui harcelaient, en disant que ils n'auraient pas de félicitations, pas d'appréciation, dans les bulletins. J'en pouvait plus. Qu avais je fais de ma vie ? Je savais que toute la classe était au courant. Touts les regards étaient sur moi. Ma pote de serrait la main, pour me réconforter, mais cela ne marchait pas trop. Une fille de ma classe à proposé que les harceleurs lèvent la main pour s'expliquer, raconter. Personne n'a réagi. J'avais trop peur de la ridiculiser. Puis je me suis dit : « bon, aller, tu peux le faire. » une boule serrait mon ventre, je me suis forcée à lever la main. J'ai vu un soulagement sur le visage de la prof, comme si elle attendait de moi que je lève la main. Où tout simplement que j'arrête le silence tendu qui était dans la classe. J'ai éclaté en pleurs, c'était fou, ce que ça fais du bien. J'ai expliqué que moi je faisait juste des blagues pour rire, que pour moi c'était de la taquinerie, et rien d'autre. Que n'était désolée, que je voulais pas ça. La prof m'a dit que c'était pas grave, maintenant qu'elle savais que je culpabilisait vraiment. Car apparement la CPE avait dit que « j'avais vraiment pas l'air désolée » j'allais la buter, celle là ! J'avais le visage rouge, les cheveux emmêlés, et les joues mouillées par les larmes. La sonnerie à retentis. La prof est allée me voir, avec un grand sourire, m'a expliquée que tout irait bien maintenant. Que j'aurais quand même des appréciations, et des félicitations,  si j'en mérite, bien sûr. J'ai très vite fais mon sac. C'était la dernière heure. J'ai vite pris mon manteau et je me suis incrustée dans la foule. J'ai caché mes larmes, je voulait que personne voit. Les deux autres potes, dans l'autre classe, nous attendaient. Je suis passée devant elles en courant. Mon amie de ma classe m'a suivie, et on est rentrées ensemble. On a parlé de tout, de rien, et mais surtout... de... ça. Elle est venue, un peu chez moi, et franchement après j'étais bien. Le dire devant ma prof m'avais soulagée et m'a pote m'avais vraiment beaucoup réconfortée.

Voilà. C'est pas extra. J'ai été conne, je sais. J'assume, maintenant. Et j'essaye de me racheter. Avec ce mec, maintenant, on rigole en cours, comme avant, avec ma pote. Je ne lui ai plus jamais fais de doigt d'honneur.

CONSEILS

Conseils pour les harcelés :

Parles en. Essaye d'abord de dire à la personne qui te fais du mal que ça te plait pas. Si il/elle continue après, ou ne s'excuse pas, parles en autour de toi. À tes parents. Si tu leurs fais pas confiance, à un prof. À tes amis, si tu en a. À la CPE de ton college. 

Conseils pour les harceleurs

Situ te rend compte de ce que tu fais, excuse toi, dis le, prend ' toi des heures de  colle, rachète toi. Surtout, ne recommence pas. Si tu t'en rend pas compte, va juste te faire foutre.

Voilà ... fallait bien en parler. Je croit que j'ai fais le plus long paragraphe de ma carrière.

KISS MES ABONNÉS !!!