Let Me Choose- OBX FANFICTION-

Chapitre 4

Je gare la voiture de ma mère dans l'allée et me dirige vers la porte de chez Thomas. Sans attendre qu'il ouvre complètement, je pousse la porte et entre.

Thomas – Qu'est-ce que tu fais là ?
Moi – Maman est une putain de garce !

Je balance mes clés sur le comptoir et m'effondre sur le canapé. Thomas referme la porte et s'approche, un sourcil levé.

Thomas – Ok, qu'est-ce qui s'est passé ?
Moi – Rien de nouveau. Elle s'est énervée parce que j'ai séché les cours pour rester avec John B.
Thomas – Si c'était juste ça, tu serais pas ici à voler sa voiture.

Je souffle, hésitant à lui dire, mais les mots finissent par sortir.

Moi – Elle a dit que j'allais finir comme papa.

Il se fige, inspire profondément, et se laisse tomber dans le fauteuil en face.

Thomas – Ok. Écoute, tu peux rester ici ce soir. Mais demain, tu dois rentrer et rendre la voiture à maman. Promis ?
Moi – Promis.

[...]

Aujourd'hui, c'est le début de l'été, et on a organisé une fête où Kooks et Pogues sont les bienvenus. Étonnamment, la soirée bat son plein, et pour l'instant, tout se passe bien. La musique résonne, les rires fusent, et je suis en pleine discussion quand je sens un bras se poser autour de mes épaules.

Moi – Bonsoir, Polo.
Rafe – Olive ! Eh, je t'ai pas encore présenté mes potes. Viens, je te présente Topper, mon meilleur ami, et aussi le copain de Sarah.

Je lève les yeux sur le fameux Topper. Rien que sa posture m'exaspère déjà.

Topper – Alors c'est toi, la fameuse Pogue ?

Son ton est condescendant, et son sourire, faux. Génial.

Moi – Oh, mais oui ! Je te connais, toi.

Son sourire s'élargit, clairement flatté.

Topper – Ah oui ?

Moi – Mais oui ! T'es le Kook qui se croit intelligent et beau, alors qu'en réalité, t'es juste un demeuré, et ta bombe de copine est avec toi par pitié.

Topper reste bouche bée, et je retiens un fou rire en voyant son expression. À côté, Rafe étouffe un rire avant de détourner les yeux, comme s'il ne voulait pas être complice.

Moi – Bon, à plus, Polo.

Je retire son bras de mes épaules et me fonds dans la foule, laissant Topper digérer ma punchline.

Je me déplace dans la fête pour m'assurer que tout se passe bien, et bien sûr, je tombe sur Barry, en plein business.

Moi – Barry ! Comment ça va ?
Barry – La sirène. Qu'est-ce que tu veux ?
Moi – Mec, que tu sois dealer, c'est ton problème, mais vendre ta came à ma fête, ça, c'est le mien. Donc sois gentil, range tout ça ou dégage.

Il lève les mains, faussement innocent.

Barry – Oui, chef.

Moi – Merci, t'es un ange.

Une fois ce souci réglé, je décide enfin de profiter de la soirée. Je m'éclate sur la piste de danse, enchaînant les morceaux sans m'arrêter

Je danse encore et encore, me laissant emporter par l'ambiance. La sueur commence à perler sur mon front, mais peu importe, je m'éclate. Après plusieurs heures, je décide de m'écarter pour aller me chercher un verre et respirer un peu. Mon verre à la main, je parcours la foule du regard. C'est là que je la remarque : une fille, seule, dans un coin, clairement mal à l'aise.