Ce jour où... (Chap.1/part1)

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Quand tu n'es pas là,
Je me sens si triste.
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Point de vue d'Athéna :

Le crissement des graviers sous mes chaussures était à la fois satisfaisant mais également très crispant. Il faisait si froid que les deux couches de vêtement que je m'étais enfilées ne suffisaient pas. C'était même très surprenant qu'il ne se mette pas à neiger car le froid était si dense qu'il était impossible aux voitures de démarrer. Un mois de Mars aussi frigorifiant c'était vraiment rare, du moins, par chez nous. J'habitais sur Ambrel, une petite ville pas très prisée habitée par environs 2OO personnes.

Quant à moi, je m'appelais Athéna, j'avais 17ans et bientôt 18. J'avais Des cheveux très noirs et longs avec une peau métissée. J'avais également cette particularité physique d'avoir des yeux verrons : un couleur noisette et l'autre couleur saphir.

Je marchais dans les rues seule avec mon sac à la main. L'air me brulait la gorge et le fait de porter une écharpe était devenu presque inutile. Puis, au détour d'une ruelle, elle apparût, ma boutique favorite : « InYourCase ». C'était une petite boutique de vieux bibelots dont le principe était de faire confiance aux vendeurs pour qu'ils choisissent à notre place l'objet ''qui nous ressemble''. Je m'y rendais une fois par mois afin de découvrir quelle merveille ils pouvaient me proposer. Ils étaient deux à tenir cette boutique : Heven et Andrew, un couple très charmant. Heven était grand, musclé, avec des yeux marrons ainsi que des cheveux noirs comme le charbon et Andrew lui avait les cheveux décolorés, les yeux bleus et il était largement plus petit.

J'ouvris la porte et la petite sonnette annonça mon entrée. Andrew me sauta dessus :

Andrew : Salut ma belle ! Ça faisait longtemps !

Moi : On s'est vu il y a un mois. Tu t'ennuis ou quoi ?

Andrew : Oh... Si tu savais ! Avec Heven, c'est plus pareil, il est plus aussi beau et doux qu'avant...

Heven (qui était derrière un rayon) : Qui n'est plus aussi beau et doux qu'avant ?

Andrew : Oh mon amour ! Je ne t'avais pas vu pardonne moi.

Moi : Heven, à ta place je ne le pardonnerai pas.

Heven (qui rit) : Je ne lui pardonnerai pas ne t'en fait pas.

Andrew : Bande d'insolents !

Je m'avançai vers la caisse et je fis retentir la clochette. Andrew vînt vers moi et m'indiqua un petit formulaire.

Moi : Qu'est-ce que c'est ?

Andrew : Un truc obligatoire imposé par le gouvernement. Tu dois le remplir à chaque fois que tu vas dans une boutique et que tu as plus de 16ans.

Heven : Ils font ça car ils pensent qu'il va y avoir une nouvelle « Partie ».

Moi : Quoi ?!

Andrew : Ce ne sont que des rumeurs calme toi. Ce n'est pas comme si une « Partie » allait être lancée sans que l'on prévienne la population.

Les « Parties ». Une invention sadique du gouvernement. Personne ne savait vraiment ce que c'était exactement. On se disait qu'il s'agissait d'une chasse à l'homme hasardeuse qui permettait de maintenir la situation sous contrôle. Mais à dire ce genre de chose, on nous prenait pour des complotistes. Il n'y avait rien de sût sur le sujet. Mis à part que quand ça arrivait, 500 personnes entre 16ans et 50 étaient prisent « au hasard » pour rentrer dans une salle et que, des années plus tard, seulement une dizaine d'entre eux reviennent traumatisées à vie. Les autres qui ne sont pas revenus ? Disparus.

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