« Sous les brûlures d'été se bouscule deux astres.
Deux ciels. Deux corps. »
C'est l'histoire d'un jeune homme au coeur bien trop grand et décousue, et d'un autre qui tente de se sortir la tête de l'eau.
L'histoire de Harry.
Et l'histoire de Loui...
You taught me the courage of stars before you left How light carries on endlessly, even after death With shortness of breath You explained the infinite And how rare and beautiful it is to even exist.
- Saturn.
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Souvenirs souvenirs.
Le salon est réchauffer par la cheminée dans le coin de la pièce, juste en dessous de ces cadres de photos de famille qui reflète l'amour et le bonheur, dehors le ciel est blanchâtre et la pluie glaciale. Londres est recouvert de cette couverture d'hiver qui font rire les nuages et s'émerveillé les enfants. Mais au milieu de cette immense pièce se trouve un piano âcre noir et un homme nommé William. Assit derrière sur le tabouret de velours à jouer une composition de Chopin il est concentré et pourtant il ne pense qu'à une chose, son fils. Le centre de son univers et de gravité. Son oxygène. Son espoir. Son ange. Harry. Harry qui cauchemarde énormément depuis des mois. Harry qui a une extrême peur de l'obscurité. Harry qui présente énormément d'angoisses alors qu'il n'est âgé de seulement sept ans. Il cesse de jouer brusquement et c'est à ce moment là qu'il remarque la présence de sa femme, Mary Jane Styles. Cette femme pour qui il graverait les plus hautes montagnes, cette femme dont il est amoureux depuis la douce adolescence. Cette femme qui a volé les battements de son cœur et qui ne cessera jamais de le faire.
Jusque le plus grand des toujours.
« Harry m'inquiète tellement, Jane. Et si on l'emmener voir un médecin pour son anxiété et ses peurs trop présentes ? - J'y pense énormément également, tu crois que cela sera bénéfique pour lui ? - On doit tenter mon amour, on doit tenter. Il a fini sa sieste ? - Oui, je vais aller le chercher et ne te laisse pas ronger William, je sais à quel point vous êtes très proches tout les deux mais ne te rends pas trop malade s'il te plaît. »
Il hoche la tête d'un sourire triste et enlace sa femme toujours assis sur le tabouret de son père qui était lui, musicien. La musique a une énorme place dans sa vie et il rêve secrètement peut-être que Harry en soit tout aussi passionné. Son fils accours vers lui et William le porte dans ses bras en le faisant tourner, le petit garçon encore un peu endormi explose de rire et se laisse aller à ses jeux qui chatouille le ventre partout.
« Tu joues encore avec l'instrument tout blanc et noir ? - Ça s'appelle un piano petit Green, mais oui. Tu veux encore essayer ? - Je vais être le meilleur de la planète papa tu vas voir ! »
Et William se retient de réagir en disant : tu es le meilleur en ce monde mon fils et tu me sauve la vie chaque jour un peu plus. À la place il dit un sourire tendre aux lèvres en portant son petit garçon sur ses genoux.
« Tu l'es déjà. »
Et les deux grandes iris vertes de son fils se redresse vers lui, émerveillé. Fasciné. Harry a toujours porté un amour et une admiration envers son père infini. Il place les deux petites mains de Harry contre les touchés âcres de l'instrument et il le guide un peu et c'est ainsi qu'il passe une bonne heure à jouer à deux, à rire, à se tromper, à sourire, à chantonner, Harry apprend son papa et William apprend de son fils jour après jour.
Et il y'a des moments où l'amour absorbe tout, où la douleur ne peut traverser ces rayons. Où les sourires ne s'évaporent plus et où l'obscurité effraie parfois moins.
Et il y'aura ces moments de tornades ou les cris et les larmes ravageront les cœurs, mais qu'une étreinte apaisera.
Des moments que Harry et William vivront jours à près jours années après années.
Jusqu'à la fin d'une éternité.
Parce que rien ne changera l'amour d'un père à son fils. Parce que rien n'effacera leurs souvenirs, leurs rires, leurs complicité et leur lien unique.
Parce que même du paradis son père l'appelle toujours Green.
Même du paradis il joue du piano.
Et même si sur terre Harry ne l'entends pas, jamais il n'oubliera.
