Chapitre quarante-huit. ♛

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Je me réveille en ne sentant plus rien à mes côtés, j'entends seulement le bruit de quelqu'un qui marche sur le sol. Mon compagnon est déjà levé. L'air frais de la chambre sur mon corps nu me fait frissonner, je remonte la couverture jusqu'à ma tête en souriant. Je ne sais pas quelle heure il est mais je m'en fous royalement, je ne me suis toujours pas remis d'hier. Harry a été tellement fort dans ses coups de bassins que mes fesses le sentent bien, c'était absolument parfait. Je m'étire doucement en ouvrant les yeux, le vampire vient juste de sortir de son dressing avec des vêtements dans ses mains. Il est toujours nu lui aussi. Je rougis en détournant le regard de son corps musclé. Il pose nos habits sur une chaise avant de grimper sur le lit, je souris en le voyant maintenant au-dessus de moi. Il me regarde intensément en fixant mes yeux.

-         Bonjour, je murmure.

Il me rend mon bonjour en me tendant sa main droite, il ne se soulève maintenant plus qu'à l'aide de sa main gauche. À sa place, je me serais déjà écroulé sur le lit. Je ris lorsqu'il me dit qu'il s'appelle Harry et qu'il est enchanté de me rencontrer, je joue le jeu en serrant sa main. Notre discussion étrange continue ainsi, il vient se réinstaller sous la couette et me colle contre lui. Je sursaute en sentant sa peau gelée contre mon corps chaud.

-         Que faites-vous dans mon lit, Louis ?

Je roule des yeux en posant mon bras sur son torse. Nous restons une bonne quinzaine de minutes dans le lit avant de finalement en sortir, je souffle en manquant de retomber sur le matelas. Je me rends jusqu'à la salle de bain en cachant mon sexe à l'aide de mes mains. Mon petit-ami, qui ne semble pas vouloir que je me cache, a la merveilleuse idée de prendre mes bras pour les bloquer dans mon dos tout en me faisant avancer. Il pose sa tête sur mon crâne en riant lorsque j'essaie de me débattre. Il est décidé à ne pas me lâcher. Je me déplace en faisant des petits pas parce que j'ai mal, moins que la dernière fois mais je le sens quand même. Nous nous douchons pour la première fois chacun de notre côté, je profite de l'eau chaude pour me détendre. Je dois faire un énorme effort pour ne pas me rallonger sur le matelas confortable et terminer ma nuit une fois de retour dans notre chambre. Je vois sur le réveil qu'il est un peu moins de midi, je n'ai pas dormi si longtemps que ça. Aujourd'hui, nous sommes le quinze février. Il ne neige pas aujourd'hui, en tout cas pas encore. J'espère que l'on ne va rien faire cette après-midi, je suis complètement crevé. Le sport d'hier m'a épuisé et notre partie de jambes en l'air m'a achevé. Harry, lui, a l'air d'être en pleine forme. Il pouffe en me voyant bailler assez ouvertement. Je tombe en arrière vers le lit mais une main se pose dans mon dos avant que je ne m'écrase sur le matelas.

-         Je ne peux pas dormir encore quelques minutes ? Je fais la moue.

-         Des minutes qui vont se transformer en heures plutôt.

Je souris en hochant la tête. Je lui saute soudainement dans les bras, il ne s'y attend pas et recule d'un pas. J'enroule directement mes jambes autour de sa taille pour que je ne tombe pas, il pose ses mains sous mes cuisses pour me soutenir. Je lui demande gentiment de me porter en souriant, il roule des yeux en tapant légèrement mes fesses. Je lui tape à mon tour l'épaule pendant que nous descendons les escaliers, j'ai bien envie de m'endormir maintenant. Son épaule est très confortable. Je reviens cependant à la réalité lorsqu'on pose une assiette devant moi. Je salue le cuisinier en lui disant de remettre le bonjour à son amoureuse, il sourit tout en repartant dans sa cuisine. Je manque plusieurs fois de me prendre les pâtes en pleine face, ma tête glissant à chaque fois de ma main sur laquelle je m'appuie.

-         Toi, tu es vraiment fatigué, dit Harry en riant.

-         C'est de ta faute.

The Time Of Our Lives L.SOù les histoires vivent. Découvrez maintenant