4.in Town (en ville)

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Me voilà à l'extérieur de la maison, je referme la porte derrière moi, à peine celle-ci fermé que je retrouve mes esprits. Mon mal de tête ne finit pas se dissiper, je titube, je descends les marches du perron et me dirige vers ma voiture.

Je rentre dedans, en fermant la porte j'aperçois le reflet d'une jeune fille sur la vitre de ma portière, je sursaute et finalement rien, surement un tour de mon imagination. Je roule en direction du centre-ville quand tout à coup ma vielle Cadillac me rappelle à l'ordre avec ce témoin jaune qui s'affiche sur mon tableau de bord

" eh ! merde plus d'essence."

Je roule de manière modérée pendant quelques kilomètres et enfin la délivrance, j'aperçois une station-service, qui à première vu ma l'air bien délabré.

Je m'arrête, près de la pompe numéro huit, un homme s'avance vers moi et me demande si je voulais faire le plein, je lui réponds "oui" pendant ce temps je demande au pompiste s'il avait des toilettes.

Il m'indique le petit cabanon juxtaposé à la station. En me dirigeant vers le cabanon, je remarque que notre homme est pieds nue, de grande stature et surtout un regard pénétrant. Tout en me rendant vers les toilettes il ne me quitte pas des yeux.

Je rentre à l'intérieur et l'horreur il y a un animal en état de décomposition avancé, je sorti et vomi sur le bas-côté, entre la visite de la maison et cet animal, mon estomac n'a pas supporté.

Je rejoins ma voiture l'homme avait fait le plein de mon véhicule et me délaisse de 45 dollars pour le plein. J'informe la présence d'un animal mort dans le cabanon, le pompiste hausse les épaules et retourne dans sa station-service.

Après ce léger contre temps je reprends la direction de RoseBerry downtown. En y réfléchissant bien j'ai trouvé l'allure de cet homme bizarre, et un regard peut expressive, il me fait penser à quelque chose, bref ce n'est pas le moment de flâné.

Après une petite demi-heure de route me voilà au centre-ville, je m'arrête devant une brasserie pour prendre un petit remontant. Je rentre dans le bar et m'assoie au comptoir, je demande au barman un double scotch, et commence à lui poser des petites questions sans importance sur la ville, ses habitants son tourisme.

Je lui demande aux détours d'une phrase s'il connaissait la famille Dawson. Le barman me répond :

" je n'avais pas de contact direct avec eux, d'après les habitants d'ici c'était une famille tout ce qui a de plus normal " je pose une autre question

" vous êtes au courant de cette horrible histoire, Monsieur et Madame Dawson sont mort dans des circonstances troublante et que leur fille a disparu mystérieusement ?"

D'un coup le regard du barman se durcis et me demande de finir mon verre et de quitter son bar.

Je referme mon calepin et quitte les lieux. Je traverse la rue et alla voir l'épicier qui réponds au nom de Mc Connor, surement un descendant d'Irlandais.

Je rentre dans la boutique, un jeune homme de forte corpulence avec une salopette m'accueil avec un grand sourire et me dit : " bonjour Monsieur que puis- je pour vous ? " je demande s'il connaissait à son tour la famille Dawson.

Lui me réponds que oui, qu'il allait souvent leur livrer des commissions à leur domicile et qu'à chaque fois qu'il se rendait à leur domicile, madame l'accueilli avec bienveillance.

Je demande au commerçant lors des livraisons s'il avait remarqué quelques choses de bizarre dans le comportement de Madame ou Monsieur. Il me répond que non, quelques fois leur fille était en retrait derrière la porte à me regarder.

L'INSONDABLEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant