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— J'te ferais signe ramène juste ton pc avec toi et c'est carré, vas-y fais belek à toi.

C'est à me demander si j'ai bien fait d'accepter, il n'y a plus de retour en arrière de toute façon ce qui est fait est fait. Je me méfie de plus en plus des personnes depuis ce qui s'est passé avec Aymen. Cette sensation de ne pas vraiment le connaître et savoir dans quoi est-ce qu'il boss. C'est la même chose avec Nadir, le fait que Blaise soit sur mes côtes ne me laisse pas d'autres choix que de collaborer avec lui. J'espère seulement que ce ne seras pas quelque chose d'assez illégale.

M'apprêtant à entrer dans mon bâtiment je reçois l'appel d'un numéro inconnu, curieux que je suis, décide d'y répondre sans prononcer le moindre mot:

— Ousmane ? C'est toi ? Je t'entend respirer.

Cette voix, je la reconnais, c'est Bernie le bras droit d'Aymen, je le croyais mort lui aussi mais il est bel est bien la. Étonné, je poursuis la discussion puis nous nous donnons rendez-vous dans une brasserie pas loin de chez moi.

Dois-je y aller seul ? Qu'est-ce qui m'attend ? Trop de questions sans réponse, la pression qui monte, je me remémore chaque instant de ce qui s'est passé le jour où Aymen s'en est aller. M'approchant de la brasserie pas a pas, appréhendant ce qui va suivre je m'arrête un instant le temps de réfléchir. Sentant une main touché mon épaule je me retourne brusquement et l'aperçois. J'ai cette impression qu'il se cache des autres, avec sa capuche on a du mal à l'apercevoir. A présent nous prenons place à l'intérieur.

— J'ai besoin de savoir qui a tué Aymen, tu le sais ?

— Ces types viennent d'une organisation criminelle, tu peux rien contre eux, ils sont à la recherche d'un objet, répondit-il en regardant autour de lui.

— Quel objet ? Qu'est-ce que t'as à regarder autour de toi ?!

— Je dois prendre mes précautions car ils pensent que je suis mort, ils ont tentés de me tuer et pour répondre à ta question, ils sont à la recherche d'une clé usb.

A ce moment là mon cœur bat à torrent, la question est dois-je lui dire ou pas ? Puis-je le faire confiance ?

— Et pourquoi ils ont tués Aymen, répond ?

— Je ne sais pas, si j'tai contacter c'était pour te dire de faire super gaffe, si tu as la clé usb dis le moi car ils te retrouveront.

— J'vais pas pouvoir t'aider Bernie, répondis je.

Cet homme a l'air parano, capuché a l'intérieur d'une brasserie regardant partout autour de lui à chaque recoins, fuyant le regard du serveur au moment de payé, comment faire confiance à ce type ? Cette discussion n'aura durée que dix minutes. En attendant c'est moi qui me pose multiple question à en devenir parano.

Ayant la puce à l'oreille, déterminé à savoir ce que contient cette foutu clé USB rechercher par cette « organisation criminelle. » C'est en rentrant chez moi réalisant que mon PC est en panne, de quoi me faire peter un plomb, je craque une nouvelle fois, en silence.

Un nouvel appel refait surface, que j'ignore cette fois-ci, sans même regarder le numéro, en m'allongeant sur mon lit. Les yeux fermés, et la personne réitère, agacé, je décide de répondre en râlant.

À ma très grande surprise, la voix d'une femme qui se présente étant directrice d'une école à Paris. Me redressant rapidement en retirant mon air condescendant, je me remémore cette discussion avec Aymen concernant la condition à la quelle il me passerais la somme de la dette. Alors il l'a vraiment fais, dans mon esprit c'est une nouvelle charge, des cours ennuyeux, mais c'était son souhait, et pour moi ce serait un débouchés pour être diplômé informaticien. Ça va être compliqué d'enchaîner travaille, école, mais je n'ai qu'un but précis, qu'une source de motivation, alors j'accepte et suis prêt à l'idée d'acquérir de nouvelle compétence.

𝕸𝖆𝖑𝖋𝖗𝖆𝖙. 💔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant