Origines

Chapitre 19 :

⚠️⚠️ Sexe ⚠️⚠️

Point de vue Lexa

Il s'est écoulé plusieurs jours depuis mon viol. Clayton m'a dit que je pouvais rester chez lui pour décompresser mais je n'en ai pas envie.

J'ai eu l'appel de ma doyenne qui m'a dit que ma demande d'instruction à la maison à été acceptée. Je vais bosser tous les soirs. Clay est toujours là et ne me lâche pas une seule fois du regard.

Cette histoire l'a autant retourné que moi. Il a renforcé sa sécurité dans le bâtiment.

Je suis attablée en train de manger quand je reçois un message.

° Salut, Lexa ! Je me permets de te contacter, je comprends rien au cours de zootechnie.. Ça te dérangerais si on se retrouve dans un café pour que tu puisses m'expliquer ? De Lev°

J'enregistre le numéro dans mon téléphone et lui réponds, mangeant machinalement mes haricots vert.

° Salut Lev ! Oui pas de soucis, dit moi juste l'heure et où ! °

° 21h à l'Encre Bleue ? °

° Je bosse à 21h ! Tu ne peux pas plus tôt ? °

° 16h ? °

° Parfait ! A toute ! °

Je pose mon cellulaire, fait ma vaisselle et range un peu l'appartement. J'ai encore deux bonnes heures avant de rejoindre Lev. Je sors les papiers concernant Biogene et étalé tout ça sur l'îlot.

Je me plonge dans les feuilles cherchant à comprendre qu'est ce que c'est ce que c'est que tout ce bazar.

Mon téléphone sonne et je décroche sans regarder.

- Oui ?

° C'est moi °

Un sourire niais apparaît sur ma face.

- Patron. Que me vaut cet appel ?

° Écoute attentivement ce que je vais te dire. Tu vas monter à l'étage et te planquer dans la salle de bain. Maintenant. °

- Qu'est ce qui se passe ? Arrête Clay, tu me fais peur..

° Grouille toi ! °

Je bazarde mes papiers dans la caisse et monte avec. Je la fais glisser sous mon lit puis par en courant me cacher dans la renfoncement de la douche italienne.

- J'y suis, chucotais-je

° J'arrive, si tu as un problème dans les dix prochaines minutes envoie un chiffre, si tout va bien envoie un animal.°

La communication fut coupée et je me terre aussi bas qu'il est possible de se terrer. J'entends des bruits à l'extérieur puis la porte d'entrée qui s'ouvre.

Mon myocarde frappe comme un forcené dans ma cage thoracique. Je tente de maîtriser ma respiration pour le calmer quand j'entends des pas qui se balade en bas, puis dans les escaliers.

Je mets une main devant ma bouche lorsque la porte bouge dévoilant le bout d'une arme à feu. Je me mords les doigts jusqu'au sang. L'homme avance dans la pièce et en se retournant m'aperçoit. Il lève un talkie walkie.

- Je l'ai trouvée les gars.

Il range à sa ceinture la radio et vient m'empoigner le bras. Je hurle et me débat appuyant sur la touche pour rappeler Clay. Je fais tomber mon téléphone dans la bataille avec l'homme mais j'entends sa voix.

- 831 !!! 831 !

Je me débat comme une forcenée en frappant mon assaillant à visage me permettant une légère fuite. Je bombarde dans les escaliers mais rien ne semble lui faire peur. Il saute d'en haut atterrissant juste derrière moi me poussant au passage. Évidemment, je me ramasse et finit en bas, le corps douloureux, m'arrachant un gémissement.