Invitation - CHARLES LECLERC [FR]

Bonus 2

Ce midi Marine avait emmené Evana se promener un peu dans Monaco, et elles avaient pris des paninis, à un petit stand, tout en haut de la montée Beau Rivage, qui suivait le virage de Sainte Dévote. La femme enceinte avait donc ramené sa fille à l'école maternelle.

- C'est moi qui vais te chercher ce soir, d'accord ? dit elle à sa fille, si quelqu'un d'autres que moi vient te chercher, tu dis à la maîtresse que ce n'est pas ton parent, d'accord ?

- Oui mam'! Ik leuk je! (je t'aime!) S'écria sa fille avant de partir en sautillant jusqu'à sa maîtresse.

La franco-néerlandaise sourit avant de remonter difficilement dans sa voiture et de rentrer à l'appartement. Lorsqu'elle se gara sur le parking réservé, la portière s'ouvrit, et Charles vint à son aide pour sortir de la voiture.

Une fois rentrés dans l'appartement, Charles râla un peu.

- Tu ne devrais pas faire autant d'action, tu vas finir par trop bouger.

- Il faut bien que je bouge Charles. Répondit Marine d'une voix douce.

- Oui mais tu as déjà plein d'activité à la maison ! S'exclame le monégasque.

- J'ai encore le droit de me promener dans Monaco quand même !

Le pilote ne répondit pas et se contenta de lever les yeux au ciel.

- Eh oh ! Je sais pas pourquoi tu lèves les yeux au ciel mais tu devrais te clamer, c'est pas parce que je suis enceinte que je ne vais pas m'énerver de ton comportements puéril, Charles ! Dit elle d'un ton plus qu'agacé.

Le jeune homme se tourna brusquement vers elle et la regarda avec colère.

- J'ai encore le droit de m'inquiéter pour ma femme !

- Et j'ai encore le droit de faire ce que je veux !

- Et j'ai le droit de te demander de ne rien faire de dangereux avec mon enfant dans ton ventre !

- Et je te rappelle que nous étions tous les deux à l'avoir conçu ! Et c'est moi qui le porte ce gosse, donc je sais encore ce que je dois faire bordel ! s'énerva la brune.

Soudain, elle sentit un liquide se rependre sur sa jambe. Son pantalon changea rapidement de couleur.

- Stront, Stront, Stront en Stront! Jura la femme. (merde, merde, merde et merde!)

Le pilote se retourna et vit rapidement sa femme, ce qui le fit paniqué et il lui ordonna d'aller dans la voiture, et qu'il arrivait dans cinq minutes avec le sac pour la maternité prêt.

Environ vingt minutes plus tard, la jeune femme était en salle de préparation à l'accouchement, et le brun repassa la conversation qu'il avait eu avec elle juste avant la perte des eaux dans sa tête. Cependant il fut coupé de ses pensées par sa femme qui lui serrait la main et la secouait.

- Charles ! Il faut que tu ailles chercher Eva, c'est la fin de sa journée dans quinze minutes !

- Mais, et toi ?

- Je ne vais pas accoucher en si peu de temps, ne t'en fais pas. Rassura la franco néerlandaise

Le jeune homme se leva et courut en dehors de l'hôpital pour aller chercher sa fille, et l'emmener chez son parrain pour la faire garder. Il décida d'appeler ce dernier.

- Hi Charles!

- Hi Lando, is Sarah here?

- No. Why?

- I'm going to search Eva to school. Can I give her to you?

- Yes, why?

- Marine is giving life right now so...

- Okay, see you!

Le monégasque raccrocha er se gara face a l'école de sa fille, mais il n'était pas prêt pour ce qui allait ce passer. Il s'avança vers la maîtresse pour récupérer sa fille.

- Vous êtes ? demanda t-elle

- Le père de Evana. Dit il d'un ton pressé.

La femme hocha la tête et rammena la petite fille qui s'arrêta net en voyant son père.

- Ce n'est pas mon papa. Affirma T-elle avec conviction.

- Excuser moi monsieur, mais elle ne vous reconnaît pas.

- Comment ça ? C'est n'importe quoi. Evana arrête de dire n'importe quoi ! S'exclama t-il en direction de sa fille.

- Ce n'est pas mon papa. Assura T-elle une deuxième fois à la maîtresse.

Charles commença à perdre patience, devant tous les parents restant, bien que très peu.

- Evana Leclerc, tu viens ici tout de suite !

La maîtresse commença à comprendre la situation et s'approcha de la jeune fille.

- Bon, Evana, le monsieur qui n'est pas ton papa, mais qui a l'air d'être ton papa, te dit de te dépêcher.

La petite fille suivit sa maîtresse et alla se jeter vers les jambes de son père, et cacha sa tête dedans. La maîtresse reparti, et Charles sentit de l'eau sur ses jambes, à travers son jean.

- Tu pleures Eva ? Demanda Charles le plus calmement possible.

Pour toutes réponses la petite fille leva la tête pleine de larmes et tendit ses bras pour que son père la porte.

- Mama elle devait venir me sercher. Dit elle. Et en plus tu m'as crié dessus alors que c'est maman qui m'a dit que si c'était pas elle, je devais dire c'est pas mon papa. fit elle des larmes pleins les joues.

- Mama elle est en train de se débarrasser du bébé dans son ventre, donc je vais te déposer chez tonton Lando et tata Sarah pour que maman et papa puisse prendre soin du nouveau bébé, et tu viendras après.

- Je vais voir 'ton Lano ?? Youpi !! C'est trop cool avec 'ton Lano !! s'écria Evana dans la voiture.

Charles déposa sa fille chez le britannique et la française, puis retourna à l'hôpital. Il put rentrer dans la chambre, mais le travail avait déjà commencé, et il avait commencé vite. Le bébé était déjà presque sortit, et lorsque Charles parti la main de Marine dans la sienne, des cris de nouveau né se firent entendre dans toute la pièce.

Quelques minutes plus tard, quand l'infirmière déposa le bébé sur la poitrine de Marine, cette dernière entreprit de caresser les petits cheveux du bébé avant de murmurer :

- Halo Elliott.