CHAPITRE 10 : MON DÛ.

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Hello mes stars 🌟 !

J'espère que vous allez bien...

Je vous souhaite une agréable lecture de ce dixième chapitre.

Bizbiz - iiamheiani


























RAÏA.


























- J'étais certain de vous revoir, c'était simplement une question de temps.

Autour de nous, il n'y avait plus personne. Le groupe d'hommes qui regardaient le match de foot à la télévision n'était plus là. Ils étaient tous partis, même Youssouf. Un coup d'œil lancé à l'horloge murale m'a montré à quel point le temps s'était écoulé rapidement depuis que nous étions arrivés ici.

Il était désormais deux heures du matin, et Naïm dormait encore profondément.

- Je vous l'avait dit, Raïa.

J'aurais voulu croire à une terrible blague, du même genre que celles que Zola me faisait. Ou alors à un horrible cauchemar. Mais je savais que tout ça était bien réel, qu'il était bien réel.

Nous nous sommes fixés en silence.

Des émotions fortes me submergeaient. J'essayais de garder la face pour moi, pour ma fierté et paradoxalement, pour les lettres d'honneur des Osmani. Parce que dans ma famille, nous étions forts et vaillants. C'était notre sang albanais qui faisait ça.


Ti Shqipëri, më jep nder, më jep emrin Shqipëtar.

(« Toi l'Albanie, tu me fais honneur, tu me donnes le nom d'Albanais »)

Exactement.

Alors, étranger. J'aurais pour conseil d'admirer l'albanaise qui te faisais face. Et de craindre l'Osmani que tu narguais.

- J'en déduis que si vous êtes ici, c'est que vous avez réussi à vous échapper du Temple.

Que se passait-il ?

Je n'ai pas arrêté de le fixer. Parce qu'il ne semblait pas le moins du monde étonné par le fait de me trouver ici. Comme si c'était normal. Et puis peu à peu, tout ce qu'il m'avait dit la dernière fois me revenait en tête. Au travers de ses traits. Je reconnaissais sans aucun problème son regard sombre qui me transcendait tout autant que la première fois que je l'avais vu. Toutefois, la luminosité du café faisait qu'il avait l'air plus jeune. Ouais, c'était bien lui sur le bateau. Celui qui m'avait proposé son aide, que j'avais refusée.

Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais j'ai trouvé le fait qu'il soit assis là, en face de moi, vraiment très affolant. Cette coïncidence était bien trop énorme pour être naturelle. N'est-ce pas ?

« Je suis sûr que la prochaine fois que nos chemins se croiseront, c'est vous qui viendrez à moi de votre plein grès. »

- Vous n'êtes pas très bavarde, Raïa, fit-il avant de baisser son regard sur Naïm. Ce petit est votre enfant ?

Il l'a observé un instant, avant de remonter sur mon visage, d'une façon très énigmatique. C'était la première fois que je n'arrivais pas à cerner quelqu'un dès le premier regard. J'ai donc resserré avec rigidité ma prise sur le garçon, par crainte que ce type ne puisse s'en prendre à lui.

ALBANIAN MAFIA.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant