Sebastian : Je croyais t'avoir perdu.
T/p : Non, je suis là.
Sebastian : Ne perd plus jamais la mémoire.
T/p : Je te le promets.
Je me sent si bien dans ses bras. Ça m'avait manqué. Il m'avait manqué.
Lana : Non ! Qu'est ce que vous avez fait ?!
Je dévisage la salope, c'est yeux marron rempli de larmes qui s'effondrent au sol.
Sebastian *chuchote* : Maintenant est-ce que je peux la tuer ?
T/p *chuchote* : Pas tout de suite, elle n'est pas encore assez dévastée à mon goût.
Ciel se rapproche de nous et Sebastian enlève son bras de ma taille.
Aloïs : En tout cas je tiens à vous remercier. Si nous avions ramener à la reine une femme qui ne se souvien plus du future. J'aurais perdu la confiance de sa majesté.
C'est pour ça que Lana paniquait tant à l'idée que je retrouve la mémoire. Elle savait qu'il ne pouvait pas m'emmener tant que je n'aurais pas retrouvé la mémoire. Le seul moyen de la retrouver était que je revois Ciel et Sebastian. Cependant, la reine ne pouvait pas les attirer dans mon hôtel sans raison valable. Ils ont donc enlevé des jeune femme pour avoir une bonne raison de les attirer ici.
Sebastian : Je comprend mieux, vous avez enlever des femme pour nous attirer ici et pour être sûr que nous soyons obligé de rester avec elle vous avez jouer sur notre corde sensible, c'est-à-dire, notre désir de la protéger en enlevant des femmes qui lui ressemblait.
Quoi ?! Les femmes me ressemblaient ?! Je déteste vraiment Claude et Aloïs ! Ce sont tous les deux des pervers.
Ciel : Si la reine voulait T/p. Pourquoi ne pas me l'avoir demandé directement ?
Aloïs : C'est simple, la reine a de moins en moins confiance. Tu aurais forcément trouvé une excuse en disant qu'elle est morte comme lorsque tu as brûlé les enfants qui se sont fait enlever par un cirque.
Ciel est surpris, sa main tremble. Il a peur. Peur de ce que la reine à découvert. Tout ça est de ma faute. Je ne leur attire que des problèmes depuis mon arrivée. Normalement la reine devait continuer à lui faire confiance pendant quelque temps avant qu'il se venge.
Ciel : C'est quoi ce regard T/p ? On dirait que tu t'en veux ?
T/p : C'est normal. Depuis mon arrivée ici, il ne vous arrive que des galères à tous les deux.
Ciel : Tu dois te mettre en tête que le futur que tu connais n'est plus possible ! À partir du moment où tu es apparu dans le domaine des Phantomhive, tu as créé un nouveau futur. Peut-être que je n'était même pas censé rencontrer l'araignée mais aujourd'hui c'est le cas. Alors, arrête de t'en vouloir et de penser à un futur qui n'est plus réalisable.
Ciel prend un air pensif.
Ciel : De plus, tu nous a, tous, changé. À cause de toi je deviens plus doux avec Sebastian. Tu n'es vraiment qu'une idiote !
...
Ciel : Mais c'est pour ça, que tu dois rentrer au manoir. Je ne peux plus te laisser partir après avoir changé tant de choses !
Est-ce que ça veut dire que je peux redevenir une employée ?
Sebastian : Profites-en. Ce n'est pas tous les jours que monsieur dit réellement ce qu'il ressent.
Cette remarque me fait sourire. Je suis si heureuse qu'il laisse tomber sa carapace le temps de quelque seconde. S'il m'avait dit ça avant que je parte... Serais-je resté ? Les choses auraient-elle pu être différentes ?
Je remarque Claude nous dévisager tous les deux. Puis je m'attarde sur quelque chose à son cou.
C'est le collier de Lana pour retourner dans notre monde ! Maman, Papa. Ils doivent être morts d'inquiétude.
Sebastian l'a remarqué j'en suis sur. Pourquoi ne dis t-il rien ?
Sebastian : Tu aimes ton monde ?
Quoi ? Pourquoi me demander ça ?! Il s'inquiète. Il a peur que je m'en aille. Pour être honnête. Seulement mes parents me rendent triste. Mon monde ne me manque pas tellement que ça.
T/p : Non. La seule chose qui me lie à ce monde est ma famille.
Sebastian : Es-tu prête à les abandonner pour toujours ?
Quoi ?!
T/p : Pourquoi tu me demandes ça Sebastian !?
Sebastian : Nous ne pouvons pas courir le risque de laisser ça entre les mains de ces parasites.
Il sous-entend qu'il veut détruire le collier !
T/p : Sebastian il y a surement un autre moyen !
Sebastian : NON !
Il est furieux.
Sebastian : Il est hors de question que tu partes dans un monde où je ne pourrais t'atteindre.
T/p : Sebastian...
Sebastian : Tu dois comprendre que je suis quelqu'un de possessif. Dès que je possède quelque chose, je déteste que quelqu'un d'autre le prenne. T'imaginer dans un autre monde, où tu pourrais rencontrer un autre homme... Me rend fou.
Je ne rêve pas. Sebastian... Mon Sebastian me fait une déclaration d'amour. L'homme le plus charismatique, l'homme qui ne montre jamais ce qu'il ressent et qui tue les gens sans éprouver le moindre remord, me déclare sa flamme.
Claude : Je n'y crois pas un démon amoureux ?! C'est tout bonnement impossible pour un démon de tomber amoureux. Ne me dis-tu pas que tu vas te laisser berner par ses douces paroles ?
T/p : Tu n'as pas tort. Un simple démon ne peut pas tomber amoureux. Les démons ne pensent qu'à manger et qu'à stimuler leur vie. Mais Sebastian n'est pas un simple démon. Il est compréhensif et doux, enfin à sa façon. Il m'a aidé tellement de fois que je ne peux les compter.
Aloïs : Tu t'entends parler on dirait qu'il possèdent des sentiments. Redescends de ta planète, c'est un démon ! Un monstre qui fait peur à tout le monde.
T/p : Il n'est pas un monstre. Vous ne savez pas ce qu'il a vécu ! D'ailleurs moi non plus... Mais j'attendrai qu'il me raconte son passé. Il n'est peut-être pas humain mais il possède des sentiments, tout simplement car ce n'est pas qu'un démon...
Je m'approche de lui et me mets sur la pointe des pieds pour attraper son menton et frôler mes lèvres contre les siennes sans l'embrasser.
T/p : C'est mon Diable rien qu'à moi.
Sebastian est surpris. Je ne sais pas s'il vient de comprendre que je savais qui il était réellement ou si c'est par mon initiative mais je m'en moque.
Claude : Trouver moi quelque chose de plus écoeurant qu'une femme aveuglé par l'amour. Moi je n'en vois aucun.
Sebastian dévisage Claude.