chapitre 5

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C’était Diego.

Moi : Tu veux quoi encore, me rabaisser ?

Diego : Non, j’ai plusieurs choses à te demander.

Moi : Alors, vas-y !

Diego : La première, je sais que tu as pleuré, ça se voit au niveau de tes yeux.

Moi : Oui, et alors ? Qu'est-ce que ça peut te faire ? Dis-je en levant un sourcil.

Diego : Attends, je veux savoir si c’est à cause de moi ?

Moi : Non, pas du tout !

Diego : Tu mens très mal !

Moi : Oui, et alors ? Dis-je en criant.

Diego : Je veux vraiment m’excuser pour tout.

Moi : T’inquiète, ça fait longtemps que je t’ai pardonné. En fait, je t’ai pardonné depuis la primaire.

Diego : Écoute, je ne mens pas. Je veux vraiment m’excuser, pour tout ce que je t’ai fait vivre depuis toutes ces années. Dit-il, avec une larme au coin de l’œil.

Moi : Je t’ai dit que je t’avais déjà pardonné depuis longtemps. Mais tu pleures ?

Diego : J’aurais tendance à dire non, mais je pense que je ne peux pas mentir sur ce coup.

Moi : Non, pas tellement.

Diego : Écoute, j’ai énormément réfléchi à tout ce que je t’ai fait. Depuis le temps, et je trouve que j’ai vraiment abusé sur ce coup-là. Et je ne te mérite pas, je ne te mérite pas du tout.

Moi : Comment ça, me mériter ?

Je ne comprends pas du tout ce qu’il essaie de me dire. C’est compliqué à comprendre.

Diego : En fait, je pense que…

Non, me dis pas que c’est ce que je pense quand même.

Diego : C’est très dur à dire, car je sais que tu ne vas pas me croire. Car j’ai beaucoup merdé avec toi, et je te l’avoue, je le regrette !

Attends, il va quand même pas me dire qu’il m’aime. Si il me dit ça, je réponds quoi, je fais quoi. La seule fois où il m'a dit "je t'aime", c’était pour un pari.

Diego : Mais je pense que je vais bien devoir me lancer un jour ou l’autre de toute façon.

Si il va me dire qu’il m’aime, je le vois venir.

Diego : Je t’aime, Elena.

Voilà, c’était sûr, je ne sais pas comment réagir.

Diego : Je t’aime en fait depuis la maternelle, et je pense à toi depuis ce jour.

Moi : Je ne te crois pas.

Diego : Je le savais. Je sais que ce que je t’ai fait en primaire, c’était horrible de ma part.

Moi : Horrible n’est pas le mot, tu m’as mis la honte devant toute l’école. On m’a harcelé suite à ça.

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