Chapitre 15

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Toujours la reprise des cours qui réveille tôt, trop tôt. Je me force à me lever. Je vous passe la partie ennuyeuse où je me prépare et mange.

Arrivée au lycée je marche lentement vers ma salle de classe et m'arrête devant celle-ci. Je rejoins mon binôme du jour : Guillaume car on est en TP de svt. Je lui souris et engage la conversation pour savoir si son dîner de famille s'est bien passé. Il me répond que tout s'est bien déroulé, un diner classique comme on les aime. J'essai soudainement de me souvenir à quoi ressemble un diner de famille. La première image qui me vient est le repas devant la télé qu'on a partagé ce week-end. Notre prof arrive et on commence en vitesse l'énoncé du jour car chaque TP est franchement trop long alors pour le finir on se dépêche toujours. Ces TP ressemble plus à une course contre la montre qu'a une promenade de santé sans accros. Je chuchote que ce soir je ne peux pas venir aider au magasin pour que seul mon binôme entende. Il me regarde avec les gros yeux et me demande tout bas pourquoi je le lâche soudainement. Je lui réponds que j'ai enfin trouvé un boulot pas très loin. Il me dit bravo et on continue notre course pour finir à l'heure. On fini et on rend dans les temps notre travail et fier de nous on se quitte non sans échanger un petit regard.

Aux alentours de 1O heures pendant notre pause je reçois un message de mélanie pour me dire les détails de ce soir. 

Mélanie : "Ton nouveau travaille préféré commence à 19H et fini vers minuit à quelques chose près. Tu pourras commencer le service en suivant Victoire ce soir. A tout à l'heure."

Accompagné d'Aurélie comme habituellement on gossip sur les autres. Ou plutôt je raconte n'importe quoi sur les autres et elle m'écoute sagement. Elle finit par se prendre au jeux et me rejoint dans la critique sanglante. J'en viens à démolir les filles qui l'avaient embêté. Avec un grand sourire et s'appuyant sur moi elle les détruit tout en les regardant. Parce que oui elle sont juste en face de nous et je sais très bien qu'elles nous ont vu mais qu'elles ne vont pas s'approcher tant que je suis  là. Je pense que c'est en parti pour ça que mon amie c'est accrochée à moi. Je n'ai toujours pas agressé quelqu'un mais ici c'est un peu comme si j'ai tué un des leurs. Aurélie me remercie et d'un hochement de tête on se met en route vers notre prochain cour qui nous s'épare de la pause manger. On rentre alors pour un cour ou si je puis dire le contrôle de philosophie que je redoute parce que vraiment les idées sont trop abstraient pour moi. Les tables séparés en avance par la prof qui nous observe s'installer tous dans le fond. Elle s'est surement pourquoi mais on fait tous semblant de mieux réfléchir à l'arrière. Les copies sur la table, on commence. Malheureusement pour les tricheurs, hontes à eux en passant, cette prof se place dans le fond contre le mur pour nous surveiller. Je me concentre sur mon contrôle et  les explication d'Alexandre me reviennent. J'écris tout ce que je peux sur la copies même si certains trucs doivent être incohérents. La copie en main je rend ma feuille comme si j'ai écrit une notion qui va révolutionner la terre. Je sors la tête haute sans gêne parce que selon moi à l'instant je viens de tuer la partie.

Je prends mon plateau et empile les aliments en vitesse pour rejoindre Aurélie qui a fini plus tôt que moi. Les méchantes filles l'encerclent telles un banc de poisson toutes plus hideuses. J'écoute attentivement tout en étant en retrait. Leurs propos dépassent ce que je peux imaginer, pour des filles à papa elles parlent super grossièrement. Elles reprochent à mon amie de profiter du système car elle a une bourse. Selon elles, elle est trop pauvre pour pouvoir être admise ici. Tout est grâce au père d'Alexandre et qu'elle doit arrêter de se cacher derrière moi. Je tire le bras de la pire de toutes, de la reine des poissons globes qui sont inoffensif car ils savent juste se gonfler. Ce qu'elle fait à merveille car dès qu'elle me voit sa tête devient aussi rouge et gonflé. Ne lui laissant pas le temps de réagir je la gifle. J'ai décidé d'adopter une attitude passive et de ne pas lui briser son nez. Elle veut alors m'en mettre une mais j'esquive facilement car le retour à l'envoyeur est courant. Mais je ne vois pas venir son amie derrière moi qui me gifle. Sa gifle est plus meurtrière que la mienne car elle a des faux ongles de 7cm. Je sens ma peau se déchirer à son contacte acéré. Pas besoin de toucher ma pommette pour savoir que je saigne un peu. Je lui envois un coup de poing dans le ventre pour que ce ne soit pas visible au premier coup d'œil. Elle s'effondre sur le sol de la cantine aidé par ses amies. Les surveillants ayant entendu notre altercation se ramènent et nous envoient dans le bureau du principal. Avec un regard méchant dans leur direction je me mets en marche en les laissant derrière moi. 

Je toque à la porte plus pour montrer que je suis polie que pour montrer du respect que je n'éprouve pas. On rentre et se retrouve devant notre supérieur. Il nous demande de sa voix grave et altéré par les années ce qui s'est passé. Alors je commence sans leur laisser le temps de me griller la priorité pour avoir le dessus. Je raconte alors qu'elles étaient entrain d'intimider et d'insulter mon amie à cause de sa bourse. Il m'écoute sans rien dire mais je sens bien que ça l'embête autant que les trois vipères dans mon dos. Je vois qu'il aimerait appuyer ma version mais se mettre à dos les parents de ses trois ne lui donne pas très envie. Les autres s'expliquent bêtement en accusant mon amie de les avoirs insultées. Je les laissent déformer la vérité et seulement quand on me donne la parole je contredis leur version. Finalement il appelle Aurélie à l'interphone pour avoir sa version. Alors elle raconte ce qui s'est passé comme je l'ai fait et il bien obligé d'admettre que je dis la vérité parce que on n'a pas eu le temps d'inventer un mensonge ensemble. Les poissons globes ont juste une semaine de retenu et s'en sorte sans appelle de leurs parents. Une fois qu'on est sortie les trois nous disent qu'elles ne vont pas en rester là. Et je réponds que je n'ai pas peur, qu'elles se vengent je n'en ai rien à faire. Avec un regard condescendant des deux côtés on se sépare. 

On va en cour pour le reste de l'après-midi et on ne s'adresse pas un seul regard. Tout se passe vite car je sais que je commence mon  nouveau job, ce qui me mets de bonne humeur. Enfin la sonnerie de fin du dernier cour retenti ainsi que le souffle de chaque élève. On sort en se bousculant et pour une fois je fais partie de ceux qui poussent les autres même si je hais être poussé. J'enfourne ma moto et me dirige vers le restaurant en respectant le code de la route pas comme certains motards qui font honte aux autres. 


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⏰ Dernière mise à jour : Feb 14 ⏰

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