OS 25 - Katsuki.

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Nda : Faut avoir au moin vu la saison 6 pour pas de spoil, mais ça ne suit pas vraiment le cours de l'anime.
Donc, ils sont en premières.
Bonne lecture.
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Eijiro avait peur.

Depuis plus de six heures il était sur sa chaise.
Son pieds taper sur le sol nerveusement.
Son uniforme scolaire était devenu gênant, il avait l'impression d'étouffer.
Ses yeux étaient cernés, sa couleur de cheveux ternie, ses racines noires ressortant légèrement.
Il voulait simplement partir en courant de cette salle.
Parce que lui était là à devoir "étudier", pendant que les héros combattaient.
Il était là, alors que deux élèves été manquant dans la salle.
Il était là alors que le deuxième siège de la salle de classe était vide.
Il était là alors que lui ne l'était pas.
Il était là alors que son meilleur ami avait été touché.

Katsuki...

Il était à l'hôpital.
Pour défendre Izuku il avait prit un coup, puissant, tellement puissant que le haut de son épaule et un côté de sa côte fut transpercé.
Kirishima ne sait pas dans quel état il se trouve.
Il ne sait pas si son pronostique vitale est engagé.
Il ne sait même pas s'il est envie..-

Cette pensée lui fait courir un frisson de dégoût le long de son échine.
Depuis des semaines qu'il n'a pas pu parlé à Katsuki.
Des semaines entières qu'ils n'ont pas dormit ensemble.
Des semaines entières, sans le sentir, toucher, le voir, ou encore l'entendre.
Eijiro n'en pouvait plus.
Il allait certainement explosé s'il ne le rejoignait pas dans ce foutue hôpital.

Plus que deux petites heures et Eijiro serait dehors.
Leurs professeurs Aizawa à décidé de mener les cinq amis à l'hôpital pour retrouver Katsuki, ou du moins ce qui restait du jeune garçon.
Parce que même l'ancien héros ne savait dans quel état ils allaient retrouvé Bakugo.

Comme convenu, Eijiro, Mina, Denki, Sero suivit de Jiro retrouvèrent leurs professeur pas loin du portails.
Dans une fourgonnette dédié au lycée, ils se déplacèrent en voiture pour atteindre l'hôpital où avait été déposé Katsuki plus tôt, la semaine dernière.
L'affaire tenue confidentiel avait empêcher au lycée d'avoir quelconques nouvelles, même les parents du concerné le pensait en bonne santé et en cours, comme tout ses camarades.
Alors Aizawa appréhendait énormément l'état du rejeton.
C'est pour ça qu'il irait en premier dans la salle de repos où siéger le blond colérique.

Et c'est ce qu'il fit pendant que ses cinq autres élèves patientèrent dans le couloir.
Quel fut son soulagement quand il se rendit compte de la vigueur du jeune homme.
Il ne perdit pas une seconde de plus pour faire rentrer les autres dans la pièce.

Tous rentrèrent.
Eijiro resta stoïque aux premières secondes en voyant que Katsuki se tenait assis dans son lit, et vivant...
Il était vivant.
Puis là un enchaînement d'émotions le prit.
Des larmes brouillièrent sa vu, ses oreilles fusèrent et ses jambes machèrent sans même qu'il ne s'en aperçoive.
Et comme un crétin il sauta dans les bras de Katsuki alors que son visage ruisselait de larmes.
Le blond se tue dans son cris et resta figé.
Plus un bruit dans la pièce.

Mina avait été coupé dans sa tirade et un sourire vient étiré ses lèvres rose alors qu'elle fit deux pas en arrière insitant les autres à sortir dans son mouvement.
La rose avait bien compris que les deux garçons avaient besoin d'un moment d'intimité.
Eijiro et Katsuki étaient maintenant seuls.
Le rouge se tenait au blond en pleurant toujours.
Katsuki se détendit quand ils furent seuls, et il passa tendrement son bras autour de la taille du roux.
Étant donné qu'il était surélevé grâce au lit, sa seconde main viens se logé dans ses cheveux.
Eijiro pleuré toujours et Katsuki sourit doucement.

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Depuis quelques mois, quelque chose avait changé entre eux.
Une relation plus intime, plus forte, était venu se glissé dans leurs bras.
Il réagissait, quand ils étaient seuls, non pas comme des meilleurs amis, mais bien plus que sa.
Eijiro avait prit pour habitude d'embrasser les mains douloureuses de Katsuki à chaque fin d'entraînement. Ou de collé sur sa tempe un baiser, sans compter les heures de câlins ou les nuits à dormir serrés.
Alors cet échange n'avait rien d'étranger à Katsuki ou à Eijiro.

Les sanglots de Kirishima s'étouffer dans sa gorge, alors doucement, le blond redressa ta tête, serra sa poigne, de ses mains encerclés part du bandages, dans les cheveux rouges sang, et tendrement, il deposa ses lèvres sur le front de Eijiro en murmurant.

- Ei, je suis là, arrête de chialer maintenant.

Le rouquin s'étrangla en entendant Katsuki.
Son cœur propulsa dans sa poitrine alors qu'il essaya de reprendre sa respiration.
La main du blond trifouillait les mèches rouges, tandis que le poing de Eijiro se détendit.
Au bout de cinq minutes il renifla bruyamment se prenant une remarque au passage part le blond.

- Mouche toi au lieu de faire ça gros dégueulasse.

Un léger rire s'arracha de la gorge sèche de Kirishima, qui lâcha un court instant son ami et se moucha.
Il finit et se tourna de ses yeux rouges vers Katsuki.

Il le regarda, et analysa enfin le reste du corps du blond.
Il était bandé sur tout le torax ainsi que les bras.
Il demanda innocemment en passant une main rugueuse sur le bras musclés et enroulé de blanc.

- Ça te fait mal ?

- Juste un peu.

Le roux redressa ses yeux brusquement, parce que Katsuki venait de chuchoter sa phrase.
Il croisa se regard sanglant et sans réfléchir, comme précédemment, mais en chuchotant également, il dit lentement.

- Laisse moi t'embrasser...

Le blond rigola à demis voix.

- C'est pas le meilleur moment pour faire ça.

Eijiro savait très bien de quoi il parlait.
Il parlait de la guerre qui se préparait et de tout ce que eux allaient devoir affronter.
Le rouquin savait que faire face à une guerre aller être difficile, mais encore plus si lui et Katsuki échangé leurs premiers baisers.

- Si c'est pas maintenant, se sera quand Kats ? Je veux pas attendre d'être sur le champs de bataille, au point de mourir pour regretter de pas l'avoir fait.

Katsuki déglutit.
Eijiro a raison.
À la fin de cette bataille, qui c'est s'il serait encore en vie ?

Bakugo glissa sa main sur la joue de son meilleur ami un sourire triste aux lèvres.
Mais Eijiro parla encore, ne laissant pas le temps à Katsuki de répliqué.

- S'il te plaît... Juste une fois.

- Une seule fois, et après tu dégage.

- Promis...

La voix de Katsuki venait de craquer, en partant dans les aigus et les graves.
Eijiro ne réfléchit pas une seule seconde plus et fondue sur les lèvres désireuses.
Ce n'était pas parfait, ni le baiser le plus doux.
Le contact était même maladroit, un peu trop dur même, mais c'était eux.
Katsuki et Eijiro n'était jamais doux.
Brutal, comme leurs amour et au final ce n'était pas si mal.
Leurs lèvres se quittèrent, et comme convenu, Eijiro quitta les bras du blond.
Un dernier regard s'échangea et le roux commença à quitter la pièce.

Il ne savait pas quand il verrait le blond pour la prochaine fois.
Ni si leurs mains se lieront de nouveau, ou encore si leurs lèvres se caresseront.
Mais c'était sans doute le meilleur premier baisé dont le rouge aurait pu rêvé.
Il sourit en quittant la chambre pour rejoindre ses amis.
Premier ou dernier baisé, peut lui importé, parce que c'était pas avec n'importe qui, mais avec Katsuki.

Et ça, ça valait bien la plus grosse des guerres qu'il allait connaître.
S'il avait fallut ça pour l'embrasser juste une fois, il recommencerait des centaines de milliers de fois.

S'il avait fallut ça pour l'embrasser juste une fois, il recommencerait des centaines de milliers de fois

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Fin.

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Merci d'avoir lu. :)

1292.

RECUEIL DE ONE SHOT KIRIBAKU ! Où les histoires vivent. Découvrez maintenant