Moonlight - Jacob Black

*Prologue*

" - Eh Stella ! Attrape moi, ha ha.
- Attends. Attends moi ! Tu cours trop vite. Aïe !
- Stella ? Stella ! Tu vas bien ?
- Je crois que je me suis fait mal à la cheville.
- T'inquiètes pas, je vais t'aider à marcher jusqu'à la maison. "
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Le soleil, il y a trop de soleil. Ça me brûle les yeux et c'est fou comment il fait beaucoup trop chaud dans cette chambre. Je transpire de partout c'est horrible.
Je me redresse et frotte mes yeux pour me réveiller. Je me regarde dans le miroir juste en face de mon lit et je peux maintenant confirmer que j'ai vraiment la tête dans le cul ce matin. J'ai encore fait un de ces rêves. Il faut vraiment que je comprenne ce qu'ils veulent dire. Pourquoi je rêve autant de mon enfance à Forks ? C'est du passé pourtant. En plus, je ne sais pas qui est ce garçon, il est là dans chacun de mes songes. Après, ça serait beaucoup plus facile si dans l'un d'eux je disais son prénom. Mais NAN la petite Stella a décidé de le garder pour elle. C'est vrai quoi, ça serait beaucoup trop simple sinon.
Je crois que cela doit faire 9 mois que ça me hante, et pas quand rêve. Peut-être que je suis devenue folle ! Je dois peut-être aller en parler à un docteur ? Nan peut-être pas au final, il va me regarder avec de gros yeux, ça c'est sûr et en même temps c'est normal. Qui serait d'accord avec une fille de 16 ans qui lui dirai : "salut je suis Stella et je rêve de mon meilleur ami d'enfance tous les soirs, enfin du moins je crois que c'est mon meilleur ami. En plus vous ne devinerez jamais ! Les choses qui m'arrivent dans mes rêves me sont réellement arrivés, ha ha. Mais en revanche je ne me souviens pas que ça soit arrivé. "
C'est sûr et certain, j'ai l'air d'une grosse timbrée.

Après cette longue réflexion, qui ce passe tous les matins d'ailleurs, je décide enfin de me lever. Mon ventre gargouille énormément mais heureusement, on est samedi et le samedi c'est le jour du "petit déjeuner copieux" comme dirait Phil (le petit ami de ma mère). Mais bon, au moins, j'en tire un bénéfice. Arrivée sur la terrasse extérieure, qui donne vue sur la piscine, je m'installe à table avec eux.

- Bien dormi ma puce ? me questionne ma mère.
- Ouais, ouais ça va. je réponds en me servant un bole de fruit et une crêpe au chocolat.

Je lui jette un léger regard, ça se voit qu'elle attend que je dise autre chose. Mais pour l'instant, la grande discussion familiale ne m'intéresse pas vraiment. Je suis encore occupée à analyser les moindres détails de mon rêve.

- Ma puce, elle marque une pause.
Tu n'aurais pas quelque chose à nous dire, je trouve quand ce moment tu ne communiques plus comme avant. Pourtant tu n'es pas comme ça d'habitude. Comparer à Bella, tu as toujours pleins de choses à raconter. On s'inquiète tu sais ?

Ça y est, le moment est arrivé. Je suis obligée de lui dire maintenant. Je ne vais pas lui mentir, ça sert à rien de toute façon. Ok, je me lance !

- Je veux...je veux aller vivre avec papa. je bégaye.
- Quoi ? me redemande t-elle avec de gros yeux.
- Je veux retourner à Forks maman.
- Mais pourquoi ma puce ? On était bien ensemble nan ? En plus Phil voyageait de moins en moins.

Ça voix est très délicate. Ça se voit qu'elle est triste. Voilà pourquoi je ne voulais pas le lui dire. Bella, et ensuite moi. Elle se retrouve sans ses deux filles... Ça me fait mal au cœur de la voir comme ça. Mais je suis obligée ça fait trop longtemps maintenant.

- Je suis désolée maman. Ça n'a rien à voir avec toi ni avec Phil c'est juste que... Je sais pas je ne me sens pas chez moi ici. Le soleil, la chaleur, la plage, c'est...c'est pas pour moi. Et puis papa me manque. J'en ai réellement besoin. J'ai besoin de partir.
- Dans ce cas, elle marque de nouveau une pause. C'est d'accord. Tu sais que je veux tout simplement que tu sois heureuse. dit-elle en essayant de sourire afin de cacher sa tristesse.
- Je vais essayer de t'avoir un billet pour ce soir. me sourit Phil.
- Je vais aller préparer ma valise.

J'ai survécu. Mais je crois que je suis partie un peu trop vite. C'était soit ça ou le plus grand regret de l'univers.
C'est bien beau de traîner à réfléchir mais il s'agirait de se mettre à la tâche de la valise. Je crois que ça risque d'être une opération délicate. Je vais devoir m'en sortir comme je peux. Avec toutes ces chaussures et tous ces vêtements, ca risque d'être compliqué.